Comment le gouvernement peut-il faire pour accomplir les missions qu’il se donne dans le délai étriqué des neuf mois restants de cette période transition ?
– maliweb.net – Selon bien d’analystes, une transition ne peut et ne doit vouloir tout faire. Et la sagesse populaire conseille que « qui trop embrasse, mal étreint ». C’est pourquoi il urge que le nouveau gouvernement du Dr Choguel Kokalla Maïga doit rapidement revoir ses ambitions à la baisse, par rapport à sa feuille de route.
A titre d’exemple, l’équipe gouvernementale doit se concentrer sur les tâches essentielles comme la sécurisation du pays et l’organisation d’élections générales libres transparentes et crédibles. Cela passera sûrement par l’adoption de réformes électorales courageuses susceptibles de garantir des élections justes et sincères. Il ne sera plus raisonnable de surcharger l’agenda électoral et institutionnel avec le projet de révision constitutionnelle avec un référendum susceptible de créer plus de problèmes et de diviser les acteurs sociopolitiques.
Idem pour les autres réformes politiques et institutionnelles nécessitant du reste une enveloppe budgétaire conséquente. Surtout que le gouvernement doit désormais être dans une course contre la montre pour tenir « tous ses engagements » comme promis aux partenaires du pays. Il s’agit en effet de la crédibilité même des autorités de la transition qui est en jeu. Assimi Goïta n’a-t-il pas régulièrement réaffirmé que la transition prendra fin courant premier trimestre 2022 ? Il doit mettre tout en œuvre pour respecter cette parole donnée de militaire.
Boubou SIDIBE/maliweb.net
C’est par la réforme constitutionnelle qu’un nouveau système se met en place.
L’enlever des missions de la transition,c’est dupliquer les erreurs de la transition de 2012.
LE DÉLAI DE LA TRANSITION N’EST PAS CELUI DES MALIENS,MAIS IMPOSÉ PAR LA CEDEAO.
L’esprit qui motive la communauté internationale est de remettre rapidement le pouvoir aux autorités politiques élues.
Organiser les élections sans corriger les dysfonctionnements constatés,c’est favoriser d’autres transitions.
MIEUX VAUT PRENDRE SON TEMPS AFIN DE CORRIGER LES DISFONCTIONNEMENTS PERMETTANT UNE STABILITÉ POLITIQUE QUE DE SE PRÉCIPITER À ORGANISER LES ÉLECTIONS POUR SE RETROUVER QUELQUES ANNÉES APRÈS À LA CASE DE DÉPART.
De 2012 à 2021 rien à bouger.
Ça s’est encore dégradé.
C’est la dignité des maliens qui est vilipendée par les principes de la communauté internationale.
Qu’on s’assume en imposant nos délais en toute souveraineté.
Quand on dit NOUS,ce n’est surtout pas les militaires,mais une volonté populaire exprimée à travers une assise nationale SOUVERAINE.
Qu’on mette le délai de la transition à l’ordre du jour des assises nationales souveraines.
Ses décisions s’imposent à la communauté internationale.
Le délai est en fonction des réformes nécessaires à réaliser avant de procéder aux élections.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
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