Refondation, réformes politico-institutionnelles en profondeur. Les chantiers sont vastes, le temps très court, mais la volonté politique peut relever ces défis.
-maliweb.net- Si certains acteurs politiques majeurs estiment que la Transition ne doit pas se consacrer aux réformes les plus attendues, la majorité des Maliens tient à impulser les bases d’une nouvelle gouvernance vertueuse à leur pays.
En effet, il est établi que les calculs politiciens empêchent souvent les autorités élues d’opérer des réformes dans la gouvernance du pays. C’est ainsi que les présidents Alpha Oumar Konaré, ATT et IBK ont essuyé de farouches oppositions face à leurs projets respectifs de révisions constitutionnelles. Ce qui conduit les observateurs à conclure que seul un contexte de transition politique peut convenir à des réformes souhaitées.
Seulement, la transition en cours semble trop juste, trop chargée de défis (essentiellement sécuritaire et de survie) pour pouvoir s’occuper efficacement de toutes ces innovations politico-institutionnelles. « Qui trop embrasse, mal étreint » ! Ce qui a convaincu le Premier ministre Moctar Ouane, à annoncer le report des réformes portant sur la mise en place de l’organe unique de gestion des élections. L’on avait indexé un manque de volonté politique mais il faut admettre que les contraintes de temps dédouanent le chef du gouvernement. Quid des autres innovations attendues ? La révision constitutionnelle va-t-elle se faire ? Dans quelles conditions et pour aboutir à une nouvelle République ? Quelles sont les axes forts de ce nouveau Mali appelé de tous les vœux ?
Il est, en outre, probable que d’autres contraintes, par exemple des désaccords sur les réformes poussent à les abandonner. Surtout que la Transition est censée ne durer que 18 mois et il ne reste que 11 mois encore. L’on risque donc de jeter l’éponge dans la perspective de ces chantiers d’innovations politico-institutionnelles. Ce qui serait dommage et très préjudiciable pour la construction du nouveau Mali souhaité.
Boubou SIDIBE/maliweb.net
SI on pense donner à ce pays des INSTITUTIONS FORTES,il est nécessaire d’adapter la durée de la transition au temps nécessaire pour effectuer les réformes afférentes.
Se précipiter à passer le témoin à un élu sans les réformes souhaitées,c’est insister dans l’erreur.
Un PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE avec des pouvoirs sans limite,c’est permettre la duplication des insuffisances constatées depuis 1992.
Tous les pays francophones connaissent les mêmes insuffisances que le Mali du fait du pouvoir attribué au président de la république.
ON DOIT PROFITER DE LA CRISE QUE CONNAIT NOTRE PAYS POUR PRENDRE LE TEMPS NÉCESSAIRE DE FAIRE DES RÉFORMES,DE SÉCURISER LE TERRITOIRE NATIONAL AFIN QUE LES ÉLECTIONS S’ORGANISENT SUR TOUT LE TERRITOIRE NATIONAL.
On peut ainsi montrer le bon chemin à nos frères africains.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
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