Transition : L’appel du Président Dioncounda Traoré

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Le Prof. Dioncounda Traoré est désormais l’homme politicard qui a la lourde responsabilité de présider la transition au Mali après avoir joué le rôle  de Président par intérim pendant une quarantaine de jours. En fait, son rôle était purement circonstanciel et intérimaire et son mandat ne devrait pas dépasser la durée constitutionnelle de quarante jours à partir de son investiture.

Dioncounda Traoré, président par iterim

Si l’on s’en tient aux dispositions constitutionnelles de l’article 36 de la Constitution du 25 février 1992, Dioncounda Traoré a le devoir d’organiser l’élection présidentielle dans les quarante jours. Selon les dispositions mêmes de l’Accord cadre, il apparait évidemment   qu’il est impossible d’organiser des élections en quarante jours. Donc,  il serait judicieux de passer le plutôt possible à une phase transitoire comme prévue par l’Accord cadre du 06 avril 2012.
C’est ainsi que le CNRDRE et les émissaires de la CEDEAO ont convenu dimanche  à Kati de désigner Dioncounda Traoré comme Président de la transition pour une durée de douze mois. En effet, son rôle ne changera pas pour autant, en ce sens qu’il reste quasiment le Président par intérim. Dans ce cas de figure, le nouveau promu n’aura pas de marge de manœuvre pour imposer quoi  que ce soit.
Que de soucis pour un responsable politicard contesté à tord ou à raison par certains activistes qui s’insurgent contre sa désignation à ce poste.
On se souvient de l’appel du Prof. Dioncounda, lors de son investiture par la Cour Suprême. Ce jour là, il a dit qu’aucune volonté n’est de trop pour amener l’Etat, le Pays et à la Nation à surmonter les graves épreuves de l’heure. Et d’ajouter : ” Chaque main est utile pour reconstruire brique après brique l’édifice commun dont nous étions si fiers et qui s’est révélé si fragile ! Je veux parler du Mali, notre Mali commun, fort de tous ses brassages, riches de sa diversité, solide dans ses fondements, mais hélas ébranlé par les coups que nous même nous lui assenons. Je veux parler de notre processus de démocratisation “.
Sans honte, Dioncounda  a reconnu : ” Nous le savions perfectible. Nous en savions les acquis encore fragiles, mais peu d’entre nous imaginaient à quel point il était vulnérable ! Nous aurons besoin du concours de tous  et de chacun, femmes, hommes, jeunes et vieux pour recouvrer notre liberté, notre intégrité et notre dignité “.
Face à cette remise en cause,  le Président intérimaire  a dit qu’il ne se dérobera ni à son destin ni à ses responsabilités.

M. MAÏGA    

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8 COMMENTAIRES

  1. Les débiles qui font de cette affaire (la bousculade d’un fantoche par des Maliens, des patriotes en colère) une montagne, et une affaire d’Etat se trompe de question et font le jeu des fantoches de la CEDEAO.
    Si le Mali est encore un Etat souverain dans la sous-région, la question clé est de savoir comment on s’organise en toute autonomie entre forces politiques maliennes et société civile, comment en s’organise en toute indépendance (convention, conférence nationale,assises de la transition, …) , sans le dictat de personne, et avec l’aide d’Etats amis ou en coopération avec, pour faire face à la rebellion touareg et wahhabite au nord.
    Diocounda trompe le peuple. Il vient prendre ses ordres à Paris en faisant croire à des examens de santé. Question: ils sont combien de Maliens à pouvoir se payer des examens complémentaires de santé après une bousculade?
    La constitution malienne, à l’inverse de la burkinabè ou de l’ivoirienne, ne comporte pas de crime de lèse-majesté que la CEDEAO veut instruire contre des citoyens maliens. On croit rêver devant cette énième sortie de cette institution fantoche au service des intérêts occidentaux et contre nos peuples!
    L’expression de cette colère populaire contre des initiatives de négation de souveraineté prouve que la dynamique citoyenne n’est pas morte au Mali. C’eut été au Burkina-Faso, la bousculade du satrape par le peuple en colère aurait fini par des tirs à l’arme lourde contre les manifestants.
    Tous les fantoches craignent leur peuple ; c’est connu et c’est particulièrement vrai dans ce cul-de-sac qu’est devenu le Burkina-Faso depuis octobre 87 avec Blaise Compaoré et ses affidés les plus zélés. On a là un pouvoir qui se maintient au moyen de toutes sortes de brutalités et par la terreur en plus de bénéficier de l’appui du détachement de légionnaires de la coloniale, désormais basée à Ouagadougou. C’est aussi cela qui nous dessert ici, en plus du faible niveau de conscience politique de nos peuples dont nombre d’éléments continuent de prendre pour des régimes de fermeté et de dignité même boueuse, l’horreur sociale généralisée qu’imposent les satrapes de la pire espèce aux populations. Une horreur que les élites au pouvoir appellent par toutes sortes de mots creux et insultants qui sont : transparence, gouvernance, émergence, ordre constitutionnel néocolonial et autres conneries conceptuelles empruntées à la réaction occidentale.
    Tout cela pour dire que c’est aux Maliens et au peuple malien seul de décider de ses questions internes et non aux fantoches de la CEDEAO.

  2. Avis de décès
    le Mali est décède par suite des maladies de mensonge, de corruption, de mediocrite, de paresse physique et intellectuelle de l’indiscipline de l’injustice.L’enterrement serait l’objet d’un communique ulterieur.

    • que son ame ne se repose pas en paix, car le Mali s est sucide lui meme car il jamais cherche de remedes aux maladies dont il souffrait.

  3. Mais s il te plait mr Maiga, mais vous aussi maliweb¡¡¡¡¡¡¡¡¡
    C est ce qui arrive quand on donne la parole a tout le monde car tout le monde n a pas le droit a la parole surtout en ces moments.
    Tu n es meme ni coherent si concequant dans ton brouillon, tu parles de l article des 40 jours, tu parles de l accord cadre tu manque de respect au president mais qu est ce que tu veux en fin de compte,
    MAIS UTILISEZ VOS CERVEAUX BON SENS…
    Mes chers compatriotes quel pouvoir tient le president par interim?
    Seulement pour combien de temps ?
    Retournons au travail s il vous plait et plus qui parmi ces soit disant dirigeants de j n sais quoi a plus d 1% aux elections?
    vraient ne nous enmerdez plus avec vos idees delirantes¡¡¡

  4. Cet article fait honte à la profession. Mais si vous n’avez rien à écrire, taisez-vous de grace.

  5. Monsieur le Journaleux apprenti journaliste, la constitution ne dit pas qu’en cas de non organisation des élection pendant les quarante jours, le Président intérimaire doit quitter la présidence au profit d’un quidam. Le Président par intérim ne doit remettre le pouvoir qu’à un président élu. En conséquence il doit rester à la tête de l’Etat jusqu’à l’organisation des élections. arrêtez de mentir aux citoyens.

    • MT, merci bcp, mais ce que ces opportunistes ignorent: pour violer l’accord cadre qui est devenu si umportant pour tout le monde, il fallait d’abord violer la constitution du mali (dont les coupables sont amnesties et payes avec l’argent du contribuable malien) qui a ete instauree avec le fameux accord cadre, ce qui devait nulfier l’accord cadre. Dans ce cas comme vous l’avez si bien mentionne, le president inerimaire doit passer le pouvoir a un president elu comme la constitution la preciser. Ils peuvent tromper un partie des maliens mais pas tout le monde.

      • Un président élu par 1/3 du pays? Dites à votre pote Sanogo d’arrêter de penser à sa poche et de penser au pays occupé

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