Transition au Mali : Ceux qui ont failli attendent leur président avec impatience

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La signature du document maintenant Dioncounda TRAORE à la tête de la transition a suscité une marche de contestation vers le palais présidentiel. La marche s’est terminée par l’agression du président intérimaire. Cet acte horrible a été condamné et sanctionné à travers des arrestations. Si le capitaine SANOGO avait expliqué la situation à la chaîne nationale, la marche n’aurait pas  eu lieu. Les raisons du maintien de Dioncounda ayant  été comprises par les agresseurs, ils regrettent et attendent son retour avec impatience dans le palais présidentiel.  

Dioncounda Traoré s'est envolé de l'aéroport de Bamako pour Paris, ce mercredi 23 mai 2012. REUTERS

Après l’agression du président intérimaire Dioncounda TRAORE, le gouvernement malien, la société civile ainsi que les organisations nationales et internationales, ont tous condamné avec la dernière rigueur, tout en demandant à ce que les auteurs soient traduits devant la justice. Ce cri de cœur a été entendu à travers des arrestations et interpellations auprès des institutions juridiques.

Au regard de cette agression, on comprend finalement que les marcheurs ignoraient le contenu de l’accord cadre signé entre les médiateurs de la CEDEAO et le CNRDRE. Ainsi, ils s ‘étaient laissé emporter par les discours du capitaine SANOGO et des agitateurs politiques. Il faut souligner le nouveau comportement du capitaine SANOGO qui avait l’habitude d’informer les compatriotes sur les faits avec sensibilisation à l’appui. Au lieu de respecter cette tradition nécessaire si attendu en ce moment, le capitaine s’est illustré par un long silence jusqu’à présent.

En réalité, si Amadou Haya SANOGO avait rappelé que la CEDEAO et le CNRDRE sont les deux structures qui doivent choisir le président de la transition et qu’ils ont décidé à ce que le président intérimaire  en la personne de Dioncounda TRAORE  continue jusqu’au terme de la transition, il n’y aurait pas eu de marche de protestation. Il n’est jamais tard pour faire du bien. Depuis la signature de l’accord maintenant Dioncounda,  le capitaine est devenu invisible  pour ses supporters et à la chaîne nationale.

Le président en exercice de la CEDEAO, Alassane Dramane OUATTARA, a effleuré les raisons du maintien de Dioncounda TRAORE à tête de la transition du Mali. C’était le samedi 26 mai 2012 vers 20 h 45, à l’occasion de son entretien avec le confrère Alain FOKA à la chaîne ivoirienne. Les raisons avancés sont que les membres de la CEDEAO n’ont pas voté pour que Dioncounda soit député, encore moins pour qu’il devienne le président de l’assemblée nationale. Ce n’est pas la personne de l’homme qui intéresse la communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, mais plutôt le respect dans l’application de la constitution malienne. Dans le cas contraire, la CEDEAO ainsi que la communauté internationale prendront des mesures économiques, diplomatiques, financières, un embargo total car le Mali ne serait  plus un pays de droit. Lorsqu’on se rappelle du premier embargo de la CEDEAO, durant quatre jours, le prix des carburants  a augmenté de façon exponentielle; la fermeture de la BCEAO a mis à genoux les grands commerçants du pays. Les opérations de retrait dans les autres banques étaient limitées. Le pays était enclavé avec la fermeture des frontières des pays membres de la CEDEAO. Les contestataires ayant compris cette position regrettent aujourd’hui l’agression de Dioncounda TRAORE. Ils attendent avec impatience son retour dans le palais présidentiel en vue d’être rassurés que le pays a commencé le fonctionnement normal de la transition.

Oumar Korkosse

 

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7 COMMENTAIRES

  1. Mogonifi si tu faisais parti de ceux qui ont fait cet acte indigne c’est que tu n’es pas mogonifin, tu n’es qu’un sale sauvage qui doit vivre dans une cage. Mettre la main sur un vieux de 70 ans ? Ce sont tes parents qui t’ont eduqué de la sorte, vraiment honte a toi ainsi qu’aux autres sauvages, on ne met pas la main sur une personne de 70 ans, en plus c’est le president de la republique

  2. Ce que Le président en exercice de la CEDEAO, Alassane Dramane OUATTARA, a dit à Alain Foka est une réalité. Ils n’ont pas voté pour que Dioncounda soit député encore mois qu’il devienne le président de l’assemble nationale. Mais ils sont entrain de défendre avec ongle et bec sa signature qu’ils lui ont fait faire avec le Groupe Bolléro. Inutile de vous rappeler que Mr Ouattara et Mr Zarkozy sont tous actionnaire de cette société.

  3. Comme tu l’as dit monsieur le journaliste, on va pas mettre l’huile sur le feu puis que le pays commence a se stabiliser. Sinon ton explication ne m’a pas convaincu du tout. Par ce que on a pas compris la raison de l’intronisation d’un chef d’état du cout on va le tabasser jusqu’au palais; n’importe quoi. En plus, dans la plupart des pays démocratique quand le président n’est pas disponible c’est le président de l’assemblé qui prend les reines du pouvoir, sanogo n’avait pas besoin de nous dire à la télé. preuve comme quoi que ce sont des bandes d’ignares qui sont à la tête des mouvements de contestation depuis le 22 mars date du putsch.

  4. Ne prenez pas tes désirs pour réalités Mr le journaliste. Moi je faisais partis des manifestant. Aucun manifestant n’a tabasse Mr Traoré, il est facile d’accuser mais prouver c’est autre chose. Et pour ton information, moi je n’attends pas Mr Dioncounda avec impatience. Pas d’amalgames entre compassion et choix.

    • Alors que tu fais parti des ignorants qui sont montés a KOULOUBA? Qu.as tu reçu de la part de tes putaines de SANOGO ET SA CLIC!

    • Mogoninfin, MERCI,
      ils vont finir par comprendre, c’ est sur…
      la volonte et les aspirations du peuple…
      😉

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