Tandem Dioncounda-Cheick Modibo : Aller au-delà de l’Accord-cadre

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Jusqu’à preuve du contraire, l’Accord-cadre reste en vigueur d’autant plus qu’il n’y a eu aucune nouvelle disposition qui l’abroge. De ce fait, son respect s’impose et au Président de la République, et au Premier ministre. Mais au-delà de l’Accord-cadre, les deux hommes forts du pays  doivent et peuvent puiser dans leurs relations de « cousinage à plaisanterie » pour faire taire les rumeurs  politiques.

Le président malien par intérim Dioncoundra Traore (g) accueilli par Cheick Modibo Diarra à l’aéroport de Bamako le 27 juillet 2012
© AFP

Dans cet engagement solennel (Accord- cadre du 1err avril 2012), le Médiateur de la CEDEAO et le CNRDRE (Comité national de redressement de la démocratie et de la restauration de l’Etat) ont convenu de la mise en place des organes de transition  chargés de conduire le processus de transition et cela, jusqu’à l’organisation de l’élection présidentielle avec un fichier électoral dûment révisé et accepté de tous.
Le respect de l’Accord-cadre qui définit la transition
Enumérés à l’Article 6 de l’Accord-cadre, ces organes de transition sont , entre autres, un Premier ministre de transition, chef du gouvernement, disposant de pleins pouvoirs et ayant pour mission de conduire la transition, de gérer la crise du nord  et d’organiser des élections libres, transparentes et démocratiques. L’autre organe défini dans l’Accord-cadre , c’est le gouvernement d’union nationale de transition composé de personnalités consensuelles chargés de mettre en œuvre la feuille de route de sortie de crise. Dans le même Accord-cadre, il a été décidé, à l’Article 7, au regard des circonstances exceptionnelles que connaît le pays, d’élaborer un certain nombre de textes législatifs d’accompagnement du processus de transition. Il s’agit d’une loi d’amnistie générale au profit des membres du CNRDRE, une loi portant indemnisation des victimes de la guerre, une loi portant du mandat des députés…  Rien qu’à la lecture de ces passages de l’Accord-cadre, il est aisé de comprendre qu’il n’y a pas et qu’il ne doit pas y avoir confusion dans les rôles. En aucune manière, le débat ne doit p être au niveau de la contestation du Président intérimaire ou du maintien ou pas du Premier ministre. Ceux qui pensent que l’Accord-cadre est tombé en désuétude doivent se détromper dans la mesure où il n’y a eu aucune nouvelle disposition abrogeant cet Accord-cadre. Or, juridiquement, tant qu’il n’y a pas eu de nouveaux accords l’anéantissant, il est supposé être toujours en vigueur. Donc, l’Accord-cadre est loin d’être caduque et s’applique aux différentes parties prenantes. Le Président de la République et le Premier ministre doivent former un duo de choc sur la base de cet Accord-cadre pour tirer le Mali du gouffre dans le quel il pourrait tomber.  Aujourd’hui, le mandat des députés est prorogé et une amnistie générale a été votée en faveur des membres du CNRDRE, le  tout dans le cadre de l’Accord-cadre. Alors, qu’est-ce qui empêche Le Président Dioncounda et le Premier ministre de s’entendre et de faire leur le même Accord ? Pratiquement rien !
Un duo de choc à base de nos convenances sociétales
Dioncounda Traoré doit avoir constamment à l’esprit que la Présidence de la République est une fonction honorifique, et qu’il n’a pas à rentrer dans les petits jeux de ceux qui tentent de le faire croire qu’il a un supra Premier ministre. Peu importe la sémantique des mots. En tant que Président de la transition, il a des attributs. Le fait de relever Cheick Modibo Diarra ne sert à rien, et le Président connaît mieux que quiconque le contexte difficile dans lequel son Premier ministre a été nommé. Il n’empêche que Cheick Modibo Diarra a accepté « d’aller au charbon » avec lui et de prendre des coups au même titre que lui. Pourquoi changer coûte que coûte cet homme dont le seul tort a été de se tenir à distance des partis politiques ? Le Premier ministre a déjà pris la température des choses et rien qu’avec cela, il dispose d’une nette avance et d’une certaine expérience plus qu’un autre nouveau Premier ministre. Il n’est plus novice et il est au parfum des choses. Pour le respect strict de l’Accord-cadre, il doit être maintenu dans ses fonctions pour conduire le gouvernement de transition et organiser des élections apaisées. Supposons qu’un nouveau Premier ministre débarque à la Primature. Il va forcément chercher à se familiariser avec des hommes et les dossiers. Pourtant, le temps presse et il joue contre nous. Pour toutes ces raisons, le Premier ministre, qui tire toute sa légitimité de l’Accord-cadre, ne doit pas être traité comme un mal voué aux gémonies : il y va de la cohésion sociale et de l’unité nationale.
Cela dit, le Premier ministre doit également savoir qu’il y a un Président de la République.  De ce point de vue, dans tout ce qu’il fait ou dit, il doit s’adosser sur le Président intérimaire. Dans ses faits et gestes, il doit laisser transparaître qu’il y a une certaine complicité entre eux. Il ne doit pas parler en son seul nom, mais au nom d’une équipe chapotée par un Président de la République. Il ne lui appartient pas de faire le jeu de ceux qui veulent le mettre dos à  dos avec le Président de la transition. Qu’il sache qu’au-delà de tout, celui-ci reste son grand frère. Indépendamment de l’Accord-cadre, le Président de la République et le Premier ministre sont unis par des valeurs sociétales de notre pays, dont le cousinage à plaisanterie : le premier est Traoré tandis que le second est Diarra. Rien qu’avec ce statut, ils peuvent tout se dire et se faire des concessions mutuelles. Ils peuvent se taper sur les épaules et se permettre beaucoup de choses au nom de ce cousinage à plaisanterie. A la limite, Dioncounda Traoré et Cheick Modibo Diarra constituent une chance pour le Mali. Etant des cousins à plaisanterie, les deux doivent transcender les problèmes et se mettre au dessus de la mêlée. Pourquoi ne pas alors en faire usage s’il le faut pour sauver le Mali ?
L’autre fait marquant, c’est l’attitude du chef de l’ex-junte, le Capitaine Sanogo, qui a laissé entendre,  le vendredi 27 juillet  à l’aéroport, à l’occasion du retour de Dioncounda  qu’il est venu accueillir le Président de la République de tous les Maliens. Autant dire que l’Accord-cadre est bel et bien en marche, du moment que le CNRDRE  reconnaît ouvertement à Dioncounda Traoré la qualité et le titre de Président de la République. Pour la formation du gouvernement d’union nationale, le Président et le Premier ministre sont disposés à aller dans ce sens. Pour ce faire, les premières consultations avec les partis politiques ont été  bouclées il y a seulement deux jours. La machine de l’Accord-cadre est donc en marche et rien ne doit pouvoir l’arrêter.
Oumar Diakité

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16 COMMENTAIRES

  1. POUR UNE INTEGRATION EQUITABLE, AUTANT QUE POSSIBLE, DES COMMUNAUTES, DANS UN GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE

    Bonjour,

    LES MALIENS DOIVENT SAVOIR QUE LA PARTICIPATION DE TOUS EST INDISPENSABLE A TOUS LES NIVEAUX.

    TOUT LE MONDE NE PEUT PAS ETRE MINISTRE ET NE DOIT PAS ETRE MINISTRE AU RISQUE D’ETRE DEPENDANT DES AUTRES.

    Dans un pays multi-communautés, comme le Mali, un gouvernement par communauté n’est pas envisageable et favorise l’ethnocentrisme.

    J’ai déjà écrit un article où je disais que le choix des ministres doit s’effectuer en fonction d’un ensemble de critères dont la compétence et le mérite.

    Dans un gouvernement d’union nationale, de tels critères de sélection doivent être respectés, tout en équilibrant, à compétence égale ou lorsque les critères sont équivalents pour certains dossiers, AUTANT QUE POSSIBLE, l’intégration des communautés afin d’avoir une intégration équitable de ces dernières.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail : [email protected]

  2. Bonjour,et Merci a tous toute ceux qui font des commentaires constructifs.
    je vais faire un rappel a tous les commentateurs sur Maliweb:
    Vos commentaires ont des effets sur les lecteurs en conséquent je prie tous le monde d’écrire des mots susceptibles de nous unir et aussi de faire de proposition de solution juste après leur critique.

    quant a moi je lis beaucoup les commentaire, voila ma 1e fois d’écrire un commentaire.

  3. ENSEMBLE TOUT EST POSSIBLE DANS L’UNITE ET DANS LA PAIX POUR UN MALI NOUVEAU INTEGRANT ET UTILISANT EFFICACEMENT SES POPULATIONS A TRAVERS UNE GUERRE INFORMATIONNELLE INTELLIGENTE CENTRALISEE ET PLOTEE PAR LES FORCES DE DEFENSE ET SECURITE DU MALI

    Bonjour,
    Le Mali vit dans une situation alarmante depuis le depuis de la transition.

    Le contexte très difficile dans lequel le gouvernement de la transition s’est retrouvé exige des circonstances atténuantes en termes d’appréciation des résultats obtenus.

    Imaginons que le gouvernement ait opté pour la guerre, l’armée Malienne n’était pas prête et rare les entités étrangères prêtes pour ce faire : jusqu’aujourd’hui la force de la CEDEAO/UA/ONU n’est pas prête à intervenir car le dossier exigé de la CEDEAO/UA par l’ONU est incomplet.

    Dans ces conditions, le fait de n’avoir pas fait la guerre était INCONTESTABLEMENT la meilleure stratégie et, en plus, tout en évitant l’hécatombe (extermination des population dont certaines seraient innocentes) par une guerre non préparée, l’attente a permis de choisir la même solution que tout le monde, celle retenue par l’ensemble des pays du Sahel mais aussi au niveau international.

    La guerre peut intervenir à tout moment à travers une guerre de renseignements c’est-à-dire une GUERRE INFORMATIONNELLE telle que je la propose et telle que commence à l’utiliser les Américains avec toutes leurs bases installées dans le monde. C’est par une telle guerre, qu’ils sont arrivés à leurs succès les plus remarquables contre le terrorisme.

    Notez que les Islamistes et Djihadistes commencent à l’utiliser en intégrant des enfants du Nord Mali comme agents de renseignements.

    Imaginez quelle ampleur ça prendra si tous les Maliens et tous les peuples de la sous-région et du monde entier devenaient des agents de renseignements à travers cette guerre informationnelle ?

    Ensemble, bien coordonnés autour des forces de défense et sécurité du Mali, éventuellement renforcées par le contingent de le CEDEAO/UA/ONU, les Maliens seront plus forts et vaincrons le terrorisme en comptant d’abord sur eux-mêmes mais aussi avec l’aide de la région sahel et de la communauté internationale. Les renseignements fournis par ces derniers peuvent être mis à profit pour une lutte efficace contre le terrorisme.

    CETTE GUERRE COLLECTIVE ET INTELLIGENTE A TRAVERS LES RENSEIGNEMENTS FOURNIS PAR TOUS, PAR LES MALIENS D’ABORD MAIS AUSSI A TRAVERS LA COOPERATION INTERNATIONALE, PERMETTRA AU MONDE ENTIER D’AIDER A VAINCRE EFFICACEMENT LE TERRORISME AU MALI.

    Mais, c’est aux Maliens de commencer cette guerre collective et intelligente, qu’est la guerre informationnelle, les autres suivront.

    Entre temps, il faudrait s’occuper des populations en leur fournissant des vivres, des médicaments, en les organisant pour le développement solidaire et en les sécurisant pour éviter que des forces extérieures les récupèrent comme agents de renseignements et de guerre contre leurs frères et sœurs.

    Le Président de la République, Dioncounda Traoré, doit prendre en compte tous ces éléments et doit utiliser les atouts de Cheick Modibo Diarra, pour qu’ensemble, avec lui, ils transportent le peuple Malien sur la route de l’unité, de la reconquête territoriale, de la réconciliation nationale, de la paix et de la sécurité pour le bien-être de tous.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail : [email protected]

  4. Bel article. L’auteur a fait montre de bon sens et de responsabilité, à la différence des diviseurs des deux camps dont l’unique objectif est de semer la discorde entre les deux protagonistes, ceci pour servir leurs propres intérêts.
    Ces deux là ont effectivement intérêt à se mettre au dessus de la mêlée en faisant un bloc inviolable, la crise sans précédent que vit le Mali le commande. Dioncounda Traoré et Cheick Modibo Diarra, ne cherchez pas à vous faire mutuellement des coups bas, travaillez ensemble comme si vous étiez deux frères de lait,regardez dans la même direction; bref appliquez les sages conseils de ce brave journaliste Oumar Diakité. C’est ainsi que vous pourrez réussir, c’est seulement de cette façon que vous rentrerez dans l’Histoire par la grande porte.
    Que Dieu vous Assiste et que Dieu Sauve le Mali.

  5. La cour constitutionnelle du Mali saisie par CMD a tranché. La CEDEAO a été très claire soutien total à Djoncounda pour mettre en place un gouvernement représentatif.

    La CEDEAO a été très claire soutien total à Djoncounda pour mettre en place un gouvernement représentatif.

    En plus, la cour constitutionnelle a été très claire dans sa réponse(avis N° 2012-003/CCM) au 1er ministre qui l’a saisie par demande d’avis n° 245PM-CAB du 18 mai 2012 au sujet de la prolongation du mandat du président de la République Djoncounda pendant qu’il était évacué à Paris. En substance voici le contenu de l’avis de la Cour Constitutionnelle qui est l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics: “[…] Alinéa3: Il est procédé à l’élection d’un nouveau président pour une nouvelle période de 5 ans.
    L’élection du nouveau président a eu lieu vingt-et-un jours au moins et 40 jours au plus après constatation officielle de la vacance ou du caractère définitif de l’empêchement.
    Considérant qu’il en résulte de la combinaison de ces alinéas que le mandat du Président de la République par intérim expire à la fin de l’élection du nouveau Président;
    Considérant que ce scrutin n’ayant pu se tenir pour des raisons de circonstances exceptionnelles et de force majeure invoquées par le saisissant, le Président par intérim assume ses fonctions jusqu’à l’élection du Président de la République.”

    Malheureusement, le 1er ministre a caché la réponse de la Cour Constitutionnelle et continué à chercher les moyens de déposer Djoncounda pour se maintenir en proposant des concertations aux familles fondatrices pour décider de qui va assurer la présidence de la transition.

    Bref, je ne suis pas contre le maintien de CMD si c’est nécessaire à la sortie de crise, mais les maliens doivent se réveiller avant que leur rêve ne soit un cauchemar.
    Il n’est pas le scientifique honnête que nous croyons, c’est un dictateur prêt à fouler les loi pour se maintenir par la force. Attendons voir. Rien de grand ne sera réalisé par cet opportuniste CMD.

  6. Taille de la police:

    La gouvernance linéaire de CMD 
    L’équation mathématique qu’a trouvée l’astrophysicien pour gouverner le Mali en temps de double crise institutionnelle et sécuritaire  avec son gouvernement amical et familial est une équation linéaire de la gouvernance transitoire.
    Cette équation est de la forme:
    Y= aX+b
    Dans cette équation seule X est une variable donc la seule inconnue, sinon a et b sont connues par tous les maliens depuis le 30/04/2012 date du premier conseil des ministres du gouvernement  CMD.
    1. Les composantes de l’équation linéaire CMD
    A) Les constantes:
    Elles sont au nombre de deux:
    – la constante “a” constitue les nominations en conseil de ministres;
    -la constante “b” constitue les communiqués ex post de condamnation de crimes de tout genre au nord comme au sud.
    Ces deux constantes de la gouvernance CMD, sont connues de tous et arrivent au moins chaque semaine en conseil de ministres ou sur l’Ortm.
    B) La variable:
    C’est la seule inconnue de la gouvernance CMD dont tous les maliens se posent la question depuis le 30/04/2012.
    Cette variable est le jour où le gouvernement CMD va se décider de s’attaquer aux deux seules missions qui lui sont assignées:
    -Libérer le nord, et
    -Organiser les élections générales .
    2. L’allure de la droite de l’équation linéaire CMD
    Étant donné que chaque semaine il y’a au moins une nomination en conseil de ministres, a> 0, 
    La constante “a” est supérieure à zéro.
    Ce qui prouve que l’amplitude de la droite par rapport à l’axe des abscisses est positive.
    La droite commence donc à un point positif sur l’axe des ordonnées qui constitue le coût initial de la gouvernance CMD pour le Mali.
    Cette amplitude pouvant être aggravée par la valeur “b” supérieure elle aussi ou égale à zéro chaque semaine.
    Il suffit de bien suivre l’Ortm et écouter des communiqués de condamnation après crimes de tout genre.
    Plus le temps passe (plus on s’éloigne dans l’axe des abscisses vers la droite) et plus a et b auront des nombres élevés.
    Et à voir les contradictions sur les options (militaires ou négociation) pour la liberation du nord et le silence radio (sur les préparatifs des élections), la variable X, sans l’événement d’un autre gouvernement plus performant, va tendre vers plus l’infini.
    Dans ce cas de figure, l’allure de la droite de l’équation linéaire CMD, sera une droite oblique dirigé vers le haut au fur et à mesure que X avance sur l’axe des abscisses.
    Le coût de cette gouvernance CMD d’incompétence linéaire pour le Mali serait la surface comprise entre la droite oblique CMD et l’axe des abscisses à partir de son origine au 30/04/2012 et jusqu’au jour où le nord serait libéré et les élections générales organisées, appelé jour J.
    Plus le gouvernement CMD traîne sur la résolution des deux missions qui lui sont assignées, plus J va tendre vers plus l’infini.
    Pour calculer le coût de la gouvernance CMD pour le Mali, il faut calculer:
     l’intégrale de f(x) =aX +b 
    avec X allant de 0 à J.
    Sachant que l’axe des ordonnées est exprimées en milliards de FCFA à droite et en nombre de nominations et de communiqués ex post à gauche.
    L’axe des abcisses est exprimé en mois de gouvernance.
    Conclusion:
    Allez! vous avez deux heures pour nous calculer le coût de cette gouvernance CMD en quatre mois déjà avec une centaine de nominations et plus de cinq communiqués ex post.
    Attention mes chers amis, la question est à traiter dans les conditions d’examen de baccalauréat, et cette fois-ci, il nous faut plus que 12,36% de taux d’admission.
     

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  7. La crise au Mali et le plus grand diviseur commun
    En arithmétique le plus grand diviseur commun, PGDC, est le plus grand nombre qui permet de diviser en nombres entiers, deux ou plusieurs autres entiers naturels.
    Exemple pour les nombres entiers 240, 180 et 75, le PGDC c’est 15.
    Dans la résolution de la crise malienne, prenons toutes les parties prenantes comme des nombres entiers naturels (armée malienne, Cnrdre, les groupes armées islamistes et terroristes du nord, classe politique FDR, classe politique Copam, classe politique Mp22, classe politique CSM, la société civile malienne, Cedeao, communauté internationale….)
    Le PGDC de tous ces acteurs de la crise malienne impliqués dans la recherche de solutions pour libérer le nord est le Cnrdre transformé en Comité militaire par le gouvernement CMD.
    Mais malgré sa transformation, qui est en réalité un renvoi d’ascenseur de légalité du Dr CMD, le  Cnrdre, reste entier, c’est à dire un nombre entier naturel dans notre arithmétique.
    C’est donc le Cnrdre qui divise le plus la classe politique malienne (en pro-junte: Copam et Mp22, en CSM et en anti-junte le FDR)
    C’est lui également  qui divise le plus le gouvernement CMD et la Cedeao ainsi que la communauté internationale (y compris les bailleurs de fonds).
    C’est encore lui qui a divisé le plus l’armée malienne jusqu’à l’abandon total du nord et à la guerre des bérets et continue de le diviser.
    C’est toujours à cause du Cnrdre que Yerewoloton, le Copam et le Mp22 ne veulent pas ou ne voulaient pas reconnaître  le président par intérim Dioncounda Traoré après le 22 mai 2012 tout en s’accrochant à une convention nationale.
    Mes chers amis, en arithmétique, la division d’un nombre entier, diminue la valeur de ce nombre.
    C’est la division par 2 qui permet de ramener la valeur 10 à 5, c’est à dire à la moitié de sa valeur.
    Et plus le diviseur est grand, plus la valeur  du nombre après division est petite.
    En divisant le même nombre 10 par 5 et non par 2 on aura finalement 2 comme valeur finale et non 5, c’est à dire seulement un cinquième de 10, le nombre qu’on avait à l’origine. 
    C’est pour cela, que la valeur actuelle de la classe politique (toutes sensibilités confondues), celle de la société civile malienne,  de la Cedeao, de l’armée malienne et de la communauté internationale, dans la libération des régions nord du Mali, est proche de zéro.
    C’est à dire très réduite et pas assez donc inefficace à aider le Mali à recouvrer son intégrité territoriale.
    À l’inverse, ce que connaissent tous nos élèves de la sixième année de l’école fondamentale, plus le diviseur est petit, plus la valeur des nombres divisés est grande.
    Autrement dit, dans les actions de libération du nord du Mali, pour accroître simultanément  la valeur de l’armée malienne, de la classe politique, de la société civile, de la Cedeao et de la communauté internationale (représentée par l’Onu), il faut réduire au minimum le Cnrdre devenu comité militaire.
    Cette réduction du Cnrdre/comité militaire est créateur de synergie générale pour toutes les parties prenantes de la crise malienne.
    Plus le PGDC est petit mieux ça vaut pour les nombres entiers dont il est le diviseur commun.
    La probabilité P, à laquelle on peut réduire au strict minimum le PGDC, qu’est le Cnrdre/comité militaire, dans la gestion de la crise malienne est également la probabilité pour le Mali de recouvrer au plus vite son intégrité territoriale.
    Car la libération du nord est proportionnelle à une plus grande synergie générale de tous les acteurs impliqués dans la recherche de solution au problème du nord du Mali.
    À l’inverse la probabilité Q, de voir le Cnrdre/comité militaire s’immiscer durablement dans la gestion de la crise malienne, est aussi la probabilité de l’enlisement au nord de notre pays.
    Sachant que:
    P= 1-Q
    Donc plus P est élevé plus Q est faible et vice versa.
    Ce qu’il fallait démontrer, CQFD.
     

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  8. Quand un premier ministre du Mali à pour conseiller politique le Général Moussa Traoré, il n’a pas sa place.

    • Decidement t’es très mal informé, lequel de nos dirrigents (ceux qui ont gouttés le trône et ceux qui sont à la recherche) ne prenne pas conseil chez le général?? anvant tout, il a fait 23 ans au pouvoir et les rebelles savent qui il est.
      Prière chèrs intervenants, ne polymiqués plus avec des affirmations et des formules mathématiques totalement débiles. Encourageons les paroles constructives de cet excellent journaliste; pourvu que les deux acteurs les comprennent!

  9. Dioncounda dois bien revise l’accord Cadre.
    Il as amene un GAME politique intelligent,mais san pris en consideration l’accord Cadre.
    Le PM doi partir sur quelle base? Que parceque la CEDEAO veu pas qui reste? Donc la CEDEAO meme non pas de temp pour revise l’accord Cadre alor?
    CEDEAO doi comprend c qui veu dire POLITICAL AND SOCIAL VALUE OF THE NATION).
    Merci

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