Après sept mois de mission, la Misma cède la place à la Minusma. Désormais, les bérets de chaque pays vont se colorer en bleu. Une occasion pour l’ONU de se manifester pour le retour à la paix dans notre pays.
Le transfert d’autorité entre la Misma (Mission internationale de soutien au Mali) et la Minusma (Mission intégrée des nations unies pour la stabilisation du Mali) s’est déroulé le lundi 1er juillet, au Centre International de Conférence de Bamako(Cicb) lors d’une cérémonie présidée par le Ministre de la défense, le général Yamoussa Camara. On notait autour de lui le représentant spécial des nations unies, Bert Koenders, le représentant de l’Union Africaine, Pierre Buyoya, et le représentant du président de la commission de la Cedeao, André Désiré Ouédraogo. Etaient également présents, des membres du corps diplomatique accrédités au Mali. Tout s’est déroulé dans une atmosphère cordiale et sous une pluie diluvienne.
Au cours de cette cérémonie, trois interventions ont été enregistrées. Notamment celle du représentant de l’Union Africaine, Pierre Buyoya, qui, après avoir remercié l’assistance, a rendu hommage aux soldats morts sur le champ d’honneur. Il a demandé d’observer une minute de silence en leur mémoire. Dans son discours, il a déclaré que «le Nord-Mali est libéré grâce aux autorités maliennes, à l’armée française et aux frères d’armes du continent africain. »
La deuxième intervention fut celle de Bert Koenders. Il fera savoir qu’ils sont au Mali pour l’accompagner avec un effectif de 12.600 hommes au nom de la Minusma, pour ramener la paix et organiser les prochaines élections. Elle œuvre à la stabilisation du Mali et veillera à l’instauration de l’Etat de droit et à la préservation des sites culturels. Il dira aussi que les quartiers généraux seront à Tombouctou et à Gao, que les casques bleus seront présents à Diabali.
La cérémonie fut bouclée par l’intervention du Ministre de la défense, Yamoussa Camara, qui a remercié au nom du gouvernement tous les pays qui ont contribué à la libération du Mali des mains des « barbus ».
Ben Barka Mariam