Beaucoup de pays africains dont le Mali ont accédé à la souveraineté internationale dans les années 1960. D’ailleurs, il y a certains Etats qui ont déjà commémoré leur 56ème anniversaire de l’accession à l’indépendance et d’autres attendent des jours voire même des mois pour souffler leur 56ème bougies.
Les années 1960 marquèrent un tournoi décisif pour les leaders africains. Mais hélas ! Ces indépendances ne sont que de nom.
Elles devaient marquer la naissance des nouveaux Etats indépendants vis-à-vis des Fataoulés (les colons blancs). Ces indépendances ont été arrachées à travers des luttes héroïques des Africains ( des bains de sang, des disparitions, des guerres de libération, etc.) .
De 1960 à 2016, 56 ans d’indépendance, mais le comble est que le continent est toujours sous le joug des anciennes puissances coloniales. Il a du mal à se démarquer des diktats des anciens colonisateurs sous une autre forme de néocolonialisme, de mauvaise gouvernance, des guerres, des conflits fratricides, la famine, l’exclusion.
Les entreprises nationales et internationales africaines sont bradées au profit des intérêts des occidentaux ? même si le besoin n’est pas là-bas. Les impérialistes exigent la concession voir même la privatisation des sociétés des droits africains à leur profit Les leaders africains ne sont jamais parvenus à prendre nos destins en main. Le vieux continent n’arrive pas à trouver son chemin de développement à cause de la domination des Toubabs. Les élections qui se déroulent en Afrique sont financées par les Toubabs. Ces Toubabs n’ont pas plus de ressources que les Africains et ne sont pas plus intelligents que les Africains. Les Africains ont plus d’atouts que ces Toubabs. Le continent africain réserve des potentialités énormes en termes des ressources naturelles. Les matières premières sont immenses en Afrique et elles peuvent faire de ce continent le plus développé, industrialisé et économique.
L’Afrique dépend toujours des autres continents. Les grandes décisions la concernant sont prises hors du continent. Elle n’a pas un Etat qui dispose d’un droit à l’organisation des nations unies (ONU).
L’Afrique demeure toujours une mineure aux yeux des autres.
L’ère est arrivée aux Africains comme leurs ancêtres, des figures emblématiques, des guerriers, des savants de faire la rupture avec le néocolonialisme, les diktats des Toubabs. Ils ne valent pas mieux ; ils sont tous humains, comme nous.
La révolution, la résistance contre les Fataoulés sont indispensables.
Moussa Sissoko