Des promesses, le président IBK en a fait, et en quantités industrielles aux Maliens. Aujourd’hui, ces derniers réalisent que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Et pour cause, ils sont simplement déçus d’un président qui n’arrive pas à trouver l’embouchure du bien-être de son peuple. Les solutions tardent à venir.
Lister ses promesses non tenues serait une œuvre quasiment impossible tant elles sont nombreuses. Et pourtant, il faut s’adonner à cet exercice périlleux. Dans les lignes qui suivent, nous parlerons de ses dépenses improductives, de sa gouvernance, de l’éducation et la recherche scientifique sous l’ère IBK, de sa croissance oisive et appauvrissante, des violations des droits de l’Homme et de l’insécurité permanente.
Les dépenses improductives de l’Etat (voyages du président et de ses ministres)
L’Etat malien refuse de réduire son niveau de vie même si le nouveau gouvernement est composé de 32 membres contre une 36 pour l’ancien. Les nombreux voyages du président Kéita et de ses ministres sont un gouffre à milliards. Le président de la République est à son 64e voyage maintenant à l’étranger (un peu moins pour certains). Tout récemment lors de son voyage en France pour commémorer les morts de la Première Guerre mondiale, ce sont au moins 3 ministres qui ont effectué le déplacement avec le président.
Le président IBK a effectué 64 voyages, soit une moyenne de 2,9 voyages par mois. Si ces déplacements durent en moyenne 5 jours, c’est que le président Kéita et ses ministres font 14 jours à l’extérieur du pays et donc ne travaillent que 16 jours. En considérant les estimations faites par des observateurs de la vie politique nationale, de 1,5 milliard de F CFA par voyage, le contribuable malien payerait au minimum 4,2 milliards par mois pour les voyages du président.
Pour un pays en crise, dont l’économie est sinistrée, les populations misérables, ces voyages apparaissent budgétivores. Ils sont loin de constituer un signe de bonne gouvernance. C’est à juste titre que de nombreux Maliens maugréent au sujet de ces voyages qui coûtent cher au pauvre contribuable.
Face assurément au mécontentement grandissant, des ministres font savoir que : “Les missions du chef de l’Etat à l’étranger ont eu des retombées économiques énormes sur le pays”. Au même moment les Maliens crèvent de faim ou de maladies bénignes et sont désabusés. Où est l’intérêt ?
La rédaction