Sortie de crise au Mali : Mais à quand la création du Haut Conseil d’Etat et des instances de la négociation ?

4

Prises, entre chaud et le froid, la gestion de la crise malienne semble dépasser l’entendement des autorités civiles et militaires du pays qui ne font que des propositions sans penser à la phase de l’opérationnalisation des ses veux et aveux qui selon eux, sont envisagés pour regrouper toutes les sensibilités du pays autour d’une même table pour la gestion et la résolution de la crise.

Dioncounda TRAORE

Ainsi, la proposition liée à la mise en place de certaines structures censées donner plus d’âme soit à la transition, ou soit aux instances mises en place pour la négociation entre Bamako et les occupants des villes du grand Nord, faite par le Président par intérim le Pr. Dioncounda Traoré semble être rangée dans le placard de cette hydre à trois têtes(le pouvoir en place). Alors toute approche envisageable pour la bonne marche de cette période transitoire et des pourparlers avec les bandits armés est d’avance compromise. En tout cas, de son retour de la France où il a séjourné pour des problèmes de santé, le Président Dioncounda Traoré avait annoncé la création d’un haut conseil d’Etat dans lequel siégeront deux vices présidents que lui-même devait nommer. Un de ces deux hommes devait sortir des rangs de l’armé pour s’occuper du volet militaire et l’autre des germes de la société civile avec pour mission de piloter les instances qui seront mises en place pour conduire la négociation. D’où les questions : A quand la création de cette structure, le Haut conseil de l’Etat ? Et à quand la constitution de la délégation qui discutera au nom et pour le compte de l’Etat malien ? Autant d’interrogations qui parmi tant d’autres mettent à nu la somnolence d’un pouvoir constitué d’une équipe inodore et sans saveur. Le gouvernement d’union nationale exigé par les politiques nationaux et soutenu par la communauté internationale, ne fait que surprendre et étonner même ceux qui ont soutenu sa mise sur pied. Alors que les maliens présentent des signes de lassitude face au renforcement des rebelles qui actuellement montrent leur aptitude à engager via la négociation une dynamique de sortie de crise. Aussi, il faut se demander si les trois personnes (Dioncounda, Cheick Modibo et Sanogo) qui tiennent les commandes de la nation malienne veulent en finir avec cette crise et donner le sourire aux fils du pays. Préoccuper par la protection des privilèges pour les uns et la préparation d’une bonne retraite après cette période pour les autres, ils ne font que tourner en rond. Qui sont ceux qui représenteront le pays pendant la négociation ? Et sur la base de quels critères ces hommes et femmes seront choisis ?

Serge Lath

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. je suis de même avis que kassin nos instituons sont ben place sa ne serais que des charges supplémentaires inutile pour le mali alors que nous allons certainement entrée en guerre ²que chaque maliennes et maliens de l’intérieur comme de l’extérieur doivent se serrer la ceinture pour la financé pour une équipe de contact je propose que les institutions se réunissent pour décider les médiateurs en son sein cela suffirais largement ce qui na rien na avoir avec la guerre qui doit être faite et maintenant sans tarder

  2. Négociation… Quelle négociation ?

    Les apatrides ont pris les armes contre leur pays… Hé ben ! … qu’ils la finissent leur guerre…

  3. Le Haut Conseil d’état est anti constitutionnel et sera pas créé au Mali.

    Nous avons des institutions constitutionnelles, appuyez vous sur elles pour sortir de la crise au lieu de continuer à jouer du cinéma pour un sou.

    • Le mec avait juste besoin d’écrire quelque chose: meme l’initiateur de ces “machins” ne s’en souvient plus…

Comments are closed.