Une cinquantaine de chefs d’Etat. Des Africains venus de partout. Il faut dire que l’invitation du président Barack Obama a été vraiment honorée. Mais pour voir le président américain, il y avait des conditions, beaucoup de conditions à réunir.
Le président américain a accueilli la semaine dernière plusieurs délégations africaines. Il s’agissait du premier sommet USA-Afrique qui a vu les présidents africains afflués en masse à Washington. Même les rencontres les plus importantes de l’Union africaine n’avaient jamais connu un tel intérêt de leur part. Ils n’avaient jamais été aussi nombreux aux rencontres de l’organisation panafricaine.
C’était d’Obama qu’il s’agissait, avant tout. Sauf que pour la première fois, c’était des invitations aux charges des délégations elles-mêmes. Contrairement aux autres réunions de ce genre, les pays invitant définisse d’habitude le nombre de personnes prises en charge. Le terme technique est : 1 +… En clair, le 1 désigne le chef de délégation (en l’occurrence le président de la République ou son représentant) et le nombre de membres composant sa délégation qui est pris en charge. Pour le reste, on se débrouille.
Cette fois-ci, c’était une première. Toutes les délégations se sont prises en charge. Billets d’avion, hébergement, nourriture, location de voiture pour les déplacements et mêmes… frais de mission. Il fallait mettre la main à la poche. C’était à prendre ou à laisser. En d’autres circonstances, ce n’était pas grave. Seulement, pour le résultat, il faut reconnaître que le jeu n’en valait pas la chandelle.
En termes de résultats, tous les présidents présents se sont rendus compte qu’ils ont finalement dépensés des millions pour pas grand-chose. Rien de concret n’a été obtenu. A part, bien entendu, la photo de famille à laquelle ont eu droit tous les chefs d’Etat présents ; la photo de Barack, son épouse et chacun des couples présidentiels ; la “queue” présidentielle pour serrer la main de Obama.
Madou Kané
Nous les africains nous perdons notre temps avec cet Obama ,nous obtenons rien de lui ,rien c est clair .wa salam.
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