Sommet France – Afrique : Une communication muette

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Quand l’inexpérience, la mauvaise volonté et l’indifférence se regroupent, bonjour les dégâts. C’est ce triste scénario que la commission de communication du CNOSAF nous sert un plateau qui coute plus de 700 millions de FCFA. Si par malheur le sommet devrait avoir un quoique, ce serait par la faute de la commission communication.

 

Quand Mme Dème qui fait office d’inexpérimenté se retrouve entre un Hamalla dont la mauvaise volonté est décriée par l’ensemble de la presse et Niaza Couloubaly dont l’expérience au département de la santé à révélé son caractère indifférent à toute situation, comme par miracle dans une commission sans aucun membre de la presse, la préméditation parait flagrante. A qui la faute ? Pour une fois, le malheur du Mali ne vient pas de la France, mais des Maliens en qui la France a fait confiance. Vouloir organiser un tel sommet avec un réseau de journalistes choisis en fonction des considérations partisanes est un acte de haute trahison. Comme pour dire que toutes les entreprises sous IBK intègrent la dimension du partage de Gâteau, le choix des animateurs de la commission communication suscite des interrogations dans l’ensemble des rédactions. Comment un Cheich Hamala a pu se retrouver dans la commission ? Est-ce parce qu’il est journaliste de l’ORTM ou parce qu’il est responsable de l’Etablissement du président du CNOSAF ? En attendant la réponse, tous les confrères ont presque une mauvaise expérience avec lui. Pour une interview, le président vous envoie à Cheick Hamallah, qui à son tour vous fait balader pendant des jours. Pourtant, il n’est pas le président de la commission. Selon une source proche de la structure, la commission est prise en otage par le président du CNOSAF qui fait confiance à Hamallah plutôt qu’à la présidente officielle de la commission, qui est issue du Ministère de la communication. En ce qui concerne Niaza Coulibaly, son indifférence à toute épreuve fait qu’il n’est pas à mesure d’influencer le cours des choses. Ce qui fait que sa présence n’est que pour la forme. En ce qui concerne les accréditations en ligne, le calvaire est indescriptible. En ce qui concerne la communication autour du sommet contraire à 2005, tout est fait comme si seule l’ORTM et l’AMAP sont les seules presses. Quoi de plus normale si la commission est essentiellement constituée d’Etatique.

A suivre d’autres frasques des apprentis sorciers de la commission.

Lamine Diallo

 

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1 commentaire

  1. Franchement, c’est de l’amateurisme et la presse regrette le Sommet de 2005!

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