En organisant le 27ième sommet Afrique-France au Mali, les deux parties espèrent relever trois défis : partenariat, paix et émergence. Pour notre pays, voilà les retombées que les organisateurs attendaient du sommet sur les plans politique, économique et sécuritaire.
Selon les organisateurs, les retombées pour le Mali sont de divers ordres, notamment :
Sur le plan Politique, le sommet a contribué à conforter l’image du Mali au plan international en donnant une perception positive du pays après les épreuves traversées ; et au plan interne ; le sommet a créé les conditions du renforcement de la réconciliation et de la synergie d’action entre les forces politiques autour d’un même objectif qui est de réussir l’organisation du sommet ;
Sur le plan économique : au plan national en favorisant les investissements directs étrangers (IDE) mais également l’investissement public dans le cadre des travaux de réalisation des infrastructures nécessaires pour la tenue du sommet ; au plan local, parce que l’économie locale a été impactée par les opportunités, pour les activités génératrices de revenu pour les femmes et les jeunes notamment.
Sur le plan Social,avec la création de nombreux emplois dans différentes branches d’activités comme les services (tourisme, hôtellerie, restauration, l’artisanat, le transport, l’assainissement, etc.) en relation avec l’impulsion donnée au plan économique,comportemental, avec la mise en œuvre des projets structurant la stratégie de mobilisation sociale élaborée par le CNOSAF, qui pourraient entrainer un changement de comportement des populations notamment dans le domaine de l’assainissement du cadre de vie.
En ce qui concerne les relations dans le cadre de la coopération entre les pays africains et la France, il est attendu du sommet qu’il contribue :
-au renforcement de la coopération entre la France et l’Afrique principalement sur les axes du renforcement de la paix et de la sécurité, du développement et de la coopération économique ;
-à une meilleure compréhension des positions de l’Afrique sur les grands enjeux politiques internationaux, la France aidant à relayer les positions au niveau des instances européennes ou multilatérales (ONU, UE)
-à permettre à la France d’atteindre les objectifs stratégiques de ses engagements en Afrique ;
-à formuler des réponses aux attentes de la jeunesse sur les questions du chômage, de la mobilité (émigration) ; dans ce cadre, il a été procédé à une évaluation des recommandations du sommet Afrique France de 2005 qui avait placé la jeunesse africaine au cœur des débats.
Sory Ibrahim TRAORE
AFRIQUE ET FRANCE A BAMAKO :
Les vieux lions ont honoré
A notre interpellation, les septuagénaires ont su répondre avec abnégation et détermination. Ils ont asséné leurs vérités au reste du monde à travers l’ami François Hollande. C’était au cours du 27ème sommet entre l’Afrique et la France à Bamako, les 13 et 14 janvier 2017.
En prélude au sommet, il nous est revenu d’interpeller nos dirigeants dans un article : “EN TOUTE VERITE : 27ème SOMMET AFRIQUE-FRANCE – Le dernier baroud d’honneur des vieux lions africains !”. L’objectif était de les pousser à sortir du jeu de cache-cache pour asséner certaines vérités tangibles à Hollande et le reste du monde.
Attendus par leur peuple, IBK et ses pairs ont réussi leur pari. Jusqu’à ce qu’à travers certains mots, le président français s’est exclamé.
Boubacar DABO
