Avec ce 27è sommet de Bamako, du beau monde est attendu à Bamako où se retrouveront, les 13 et 14 janvier 2017, 53 pays d’Afrique et la France dont plus d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement, le secrétaire général des Nations unies, le président de la Commission de l’Union africaine, sans compter les délégations au haut plus haut niveau, venues représenter l’Union européenne, les organisations régionales et sous régionales africaines, ainsi que les dirigeants des institutions financières mondiales: Banque mondiale, Fmi, Bad…
Autre les délégations de très haut niveau représentant les Etats, les organisations internationales, régionales et sous régionales, ainsi que les institutions financières mondiales, au moins 3 000 participants sont attendus. Parmi eux, des délégués officiels, des membres du corps diplomatique, des présidents d’organisations consulaires, des investisseurs, pour ne citer que ceux-là. D’emblée, lors de la séance inaugurale, la parole sera donnée aux chefs d’Etat et de gouvernement qui exprimeront leur vision et leurs souhaits quant au nouveau dialogue entre la France et l’Afrique. Il est vrai que la question sécuritaire, imposée par l’actualité et le contexte géopolitique, sera au menu des échanges. Mais il sera aussi beaucoup question de développement, notamment de l’économie et des défis sociaux à relever.
C’est pourquoi beaucoup de conférences thématiques sont au cœur de la manifestation. Correspondant à l’organisation des conférences plénières, elles sont aussi déclinées dans des colloques pratiques ou techniques.
Mais l’un des grands défis de l’Afrique étant la question du développement et plus particulièrement la création d’emplois pour résoudre la question du chômage qui frappe une frange importante de la population, notamment les jeunes, le «Forum pour un nouveau cadre de partenariat économique» sera très suivi.
En effet, comme le disait Pierre Gattaz, président du syndicat patronal français (Medef), en ouverture d’une conférence de presse organisée à la mi-novembre au siège de l’organisation patronale : “Le prochain sommet Afrique-France de Bamako est d’abord un sommet politique. Mais nous allons aussi en faire un sommet économique”. C’est pourquoi en vue de la réalisation de cet objectif lors du Sommet de Bamako, les 13 et 14 janvier 2017, le Medef et ses partenaires ont lancé diverses initiatives destinées, selon Pierre Gattaz, à soutenir l’économie et l’emploi. “Nous cherchons une approche durable basée sur le long terme. En créant des emplois en Afrique, nous en créons aussi en France”, déclarait le président du syndicat patronal français.
Dans le cadre de la mise en œuvre des Programmes pour la croissance et la jeunesse active, la première action a consisté en l’organisation des Forums de la jeunesse et de l’entreprenariat Afrique-France les mardi 6 et mercredi 7 décembre à Paris, où se sont réunis, pour la circonstance, des décideurs publics, des entrepreneurs et des patrons.
Ce qui prouve qu’au-delà de la question sécuritaire, il y a une réelle préoccupation de prise en charge des grands défis auxquels font face les Etats africains dont au premier rang le développement économique en mesure d’induire la réduction du chômage surtout au niveau de la jeunesse.
A.B. NIANG