LE PRESIDENT DE L’AMDH, M. Moctar Mariko, dans un point de presse qu’il a animé le vendredi dernier a fait part des activités de son association depuis le début de cette crise.
Tout en condamnant, le coup d’état intervenu le 22 mars, M. Mariko dit prendre acte et affirme que : « ce coup résulte d’une situation qui a prévalu depuis 10 ans et aggravé par la récente rébellion touareg au nord ». Dans une déclaration rendu public le lendemain du putsch : « l’AMDH invite la junte à prendre toutes les dispositions nécessaires pour le rétablissement dans un délai raisonnable de la légalité constitutionnelle et d’organiser les élections et exige la mise à la disposition de la justice, des chefs d’institutions et autres personnes arrêtées afin qu’elles bénéficient d’un procès juste et équitable pour les faits qu’ils leur sont reprochés dans le cas échéant les mettre en liberté sans conditions ».
Parlant des conditions des personnes arrêtées, le président de l’AMDH dit avoir rapproché le président du CNRDRE pour s’en acquérir et dit avoir bénéficié d’une écoute favorable auprès du premier responsable de la junte.
Quant à la position de la CEDEAO, le président de l’AMDH privilégie le dialogue à toute piste de sortie de crise.
Benjamin SANGALA
