Pour « trouver une réponse sans délais à ces situations qui menacent dangereusement et la sécurité, et la paix dans la sous-région», un sommet de Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO sur les crises malienne et bissau-guinéenne s’est tenu le jeudi 26 avril à Abidjan.
En dépit des résultats probants enregistrés concernant la crise malienne, le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara (ADO), président de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté, a souhaité, lors de la cérémonie d’ouverture, que le rôle et les responsabilités de chacun des acteurs de la transition soient clarifiés conformément à la Constitution malienne. Les efforts consentis par la CEDEAO au Mali ont permis d’y installer un Président intérimaire en la personne du Pr. Dioncouda Traoré, la nomination d’un Premier ministre consensuel et la formation d’un gouvernement le mardi 25 avril. Mais ces succès pourraient être menacés par les agissements de la junte militaire. Face à ses pairs le burkinabé Blaise Compaoré, le Guinéen Alpha Condé, le Togolais Faure Gnassingbé Essozimna, le Sénégalais Macky Sall, le Malien Dioncounda Traoré, le Nigérian Goodluck Jonathan, le Gambien Yahya Jammeh et le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, ADO a indiqué qu’il s’agissait surtout « de faire un bilan à mi-parcours » des médiations de la CEDEAO dans ces deux pays (Mali et Guinée Bissau) pour « répondre efficacement aux défis sécuritaires ». Selon le président de la Commission de la CEDEAO, Désiré Kadré Ouédraogo, le déploiement de troupes militaires au Mali permettra de consolider les acquis enregistrés.
Pour sa part, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Saïd Djennit, a souhaité que les militaires rentrent dans leurs casernes en vue de la consolidation de la démocratie. Parlant de la situation au Nord Mali, la CEDEAO a proposé plusieurs solutions. La voie du dialogue est privilégiée, en vue de permettre au pays de retrouver son intégrité territoriale. Concernant la crise bissau-guinéenne, la CEDEAO a utilisé la fermeté. Sur présentation du rapport du Médiateur désigné dans la crise bissau-guinéenne, le Président Alpha Condé, la CEDEAO a souhaité la mise en place d’un dispositif transitionnel conforme à la Constitution bissau-guinéenne en vue d’assurer, dans les meilleurs délais, le retour durable à l’ordre constitutionnel, ainsi que la poursuite et la finalisation du deuxième tour du processus électoral déjà entamé.
Les militaires en mission
Au terme du sommet de la CEDEAO, la conférence des Chefs d’Etat a décidé d’envoyer en Guinée Bissau des troupes militaires composées de 500 à 600 hommes et qui seront placées sous le commandement d’un Colonel-Major burkinabé, Barro Gnibanga, afin d’assurer la mise en place de la transition, de la réforme du secteur de la sécurité et de la défense. Cette force sera composée d’éléments du Nigeria, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Sénégal et de la Gambie. Si les putschistes bissau-guinéens refusent de rétablir l’ordre constitutionnel, ils seront passibles de poursuites devant la CPI. Au Mali, la transition a été portée à 12 mois par la CEDEAO dont la force militaire dans ce pays aidera à sécuriser les organes de la transition et le gouvernement intérimaire en attendant que le processus arrive à son terme. Pour le recouvrement de l’intégrité territoriale du Mali, il faudrait parer à toute éventualité par rapport à l’usage de la force. C’est un déploiement qui se fera donc en plusieurs phases. La médiation sera poursuivie par le Médiateur Blaise Compaoré et sera soutenue par le Président Goodluck Jonathan. Mais au cas où cette négociation n’aboutissait pas, les Chefs d’Etat sont prêts à mettre en application l’usage de la force.
Paul N’Guessan
Le GRAND PEUPLE DU MALI DEVRA DES A PRESENT OUVRIR LES YEUX AFIN DE SAVOIR QUELLES SONT SES PRIORITES DE L’HEURE .
LA CEDEAO NE PEUT RIEN POUR OU CONTRE LE MALI , ET SANS LE MALI . LE DRAME GROTESQUE VIENDRAIT DE LAISSER ATTERIR DES SOLDATS VOYOUS SOUS LA CASQUETTE DE L’ECOMOG A BAMAKO OU AILLEURS DANS LE SUD . SI NON , CE SERA LE TRISTE DEPART DE LA LONGUE MISE SOUS TUTELLE DU MALI PAR LA France A TRAVERS LA CEDEAO , ET POUR CAUSE DE PETROLE .
LA CEDEAO A SA PLACE IMMEDIATE ET TOUTE SA VALEUR A GAO ET KIDAL. ET ENCORE NON A BAMAKO .
L’AIDE DE LA CEDEAO EST LA BIENVENUE , MAIS NOUS AVONS LE DROIT DE LA CONTROLER , ET COMMANDER POUR QUE VIVE LE MALI !
LA CLASSE POLITIQUE MALIENNE DEVRA ENCOURAGER ET LAISSER SON ARMEE FAIRE CE COMBAT AVEC SON SOUTIEN SANS FAILLES . LE PEUPLE DERRIERE SON ARMEE , ET LE NORD SERA LIBERE INCHALLA .
ENCOURAGEONS NOS JEUNES SOLDATS ET METTONS CES JEUNES COMBATTANTS DANS LES MEILLEURS CONDITIONS POUR MENER CETTE MISSION HISTORIQUE . CA SUFFIT LES DISCREDITS SUR NOTRE SYSTEME DE DEFENSE MILITAIRE. NE LAISSONS PAS LA CEDEAO FAIRE L’HISTOIRE RECENTE DU MALI . CETTE TACHE EST DEVOLUE AU PEUPLE DU MALI ET A SON ARMEE . JE VOUS INVITE A L’ANALYSE !
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