Du 04 au 10 mars prochain, le Mali organisera sa toute première semaine nationale pour l’harmonisation et l’utilisation des symboles de l’état sous l’égide du ministère de la justice et des droits de l’Homme, cette annonce a été faite ce vendredi 23 février au Mémorial Modibo Keita au cours d’une cérémonie de lancement officiel couplée à une conférence de presse. Cette Semaine Nationale pour l’Harmonisation et l’Utilisation des Symboles de l’État aura dans le but de la recherche dans le cadre de la refondation de l’État, d’élaborer un mémorandum pouvant servir de base technique pour la conception, l’utilisation et l’harmonisation de la symbolique de l’État et créer du coup, une banque de données statistiques fiables constamment actualisée couvrant l’ensemble des structures de l’État et autres services, au Mali et à l’étranger. Les objectifs recherchés visent à revaloriser « les signes de l’État », pour affirmer les principes: de souveraineté : marques, signes, symboles, figures, identités; d’exclusivité : Usage strictement réservé, droit, autorisation, contrôle ; de conformité: Normalisation, invariabilité, signification, modèle standard
Mohamed Maouloud Najim , Président du Comité d’organisation de la semaine nationale pour l’harmonisation et l’utilisation des symboles de l’état expliquera que cela découle d’un constat d’irrégularité et ces irrégularités qui s’imputent habituellement à une méconnaissance de l’objet, non seulement par les citoyens, mais aussi par certains agents de l’État, en l’absence parfois de textes juridiques de référence. En vue de trouver une solution pérenne aux difficultés soulevées, l’organisation de la « Semaine Nationale pour l’Harmonisation et l’Utilisation des Symboles de l’État » va bannir leur utilisation désordonnée et frauduleuse et mettre fin à leurs violations à la fois profanes ou délictuelles. La « Semaine Nationale pour l’Harmonisation et l’Utilisation des Symboles de l’État » pour but entre autres : De sauvegarder l’image, le crédit et l’autorité de l’État à travers sa marque dans les actes, d’illustrer et de promouvoir auprès des citoyens le sens de la République et la perception conforme de la civilité institutionnelle, d’informer et de sensibiliser les populations pour prévenir les préjudices de la transgression des symboles et les mettre à l’abri des risques éventuels de profanation, de communiquer afin de favoriser et canaliser l’appropriation citoyenne des symboles de l’État comme moyen de cultiver l’esprit patriotique et d’exalter le sentiment national.
Pour le Ministre de la justice et des Droits de l’Homme Mamoudou Kassogue , la question cruciale aujourd’hui est : « Comment préserver l’image, le crédit et l’autorité de l’État, et quelles sont les responsabilités qui peuvent être engagées ? ». Car selon lui l’État Malien assiste à un réel désordre, à une vraie anarchie, tant dans la conception que dans l’utilisation de ses symboles. Des confusions et négligences qui lui sont préjudiciables et qui persistent dans sa marque, en général, à cause de l’absence de règles pratiques pour leur uniformisation. Pour cela, il est symbolique pour l’État de répondre aux principes de souveraineté, d’exclusivité et de conformité. Il est nécessaire d’œuvrer pour l’appropriation citoyenne des symboles de l’État, comme moyen de cultiver l’esprit patriotique et d’exalter le sentiment national. Toute la société malienne est concernée par la Semaine Nationale pour l’Harmonisation et l’Utilisation des Symboles de l’État. Il faut entretenir les diverses cibles des concepts, les familiariser avec les notions de marque de l’État et les principes d’application.
Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net