Notre confrère “Le Monde” de France a jeté une grosse pierre dans la mare. L’eau est alors très bourbeuse. Ce, après la faramineuse affaire des 69 milliards des armes qui continue d’ailleurs de défrayer la chronique. Brusquement, notre président 77% est cité comme étant dans “le système Tomi”. Pour couper court aux rumeurs, le gouvernement Oumar Tatam Ly nous flanque un communiqué à travers son porte-parole dont la quintessence est que le journal cherche à salir l’honneur de notre président IBK. Il semble qu’on s’achemine vers une plainte contre le journal français … pour l’honneur !
C’est dans la nuit du 28 mars que le ministre porte-parole M. Mahamane Baby s’est adressé à ses compatriotes à travers un communiqué. Dont voici le libellé :
“Dans un article du journal français “LE MONDE”, daté du 28 mars 2014, sous le titre La justice sur la piste du “parrain des parrains” diffusé sur le site Internet dudit quotidien, les journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme affirment que “plusieurs chefs d’Etat seraient impliqués dans le “système Tomi”, en citant le nom du Président de la République du Mali, Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA.
Cet article vise à salir l’honneur d’un homme, Ibrahim Boubacar KEÏTA, dont les valeurs d’intégrité et de rigueur morale n’ont jamais été remises en cause, et ce par qui que ce soit. Mais au-delà de la personne du Chef de l’Etat et de l’institution qu’il incarne, il veut jeter le discrédit sur les efforts inlassables de toute une nation pour sortir d’une crise sans précédent.
C’est pourquoi, ayant pris toute la mesure de cet article, le Chef de l’Etat a pris l’attache d’avocats malien et français, afin d’étudier toutes les suites judiciaires possibles, y compris en termes de mesures urgentes et à titre conservatoire.”
La situation actuelle de notre pays est très préoccupante. Nous sortons progressivement d’une situation très difficile qui a failli mettre fin à l’existence même de notre Nation. Cette sortie de crise s’est corroborée par l’organisation d’élections présidentielle et législatives. A l’issue desquelles, Ibrahim Boubacar Kéïta fut élu président de la République et s’est adjugé une majorité écrasante lors des législatives. Mais, depuis le peuple est meurtri. D’abord par la composition d’un gouvernement pléthorique, pis familial. Ensuite, une Assemblée nationale où encore c’est la famille qui se meut.
N’étant nullement dans les secrets de cette affaire, un vrai scandale au sommet de l’Etat, nous vous proposons l’intégralité de l’article en question : lisez!
Notre confrère “Le Monde” de France a jeté une grosse pierre dans la mare. L’eau est alors très bourbeuse. Ce, après la faramineuse affaire des 69 milliards des armes qui continue d’ailleurs de défrayer la chronique. Brusquement, notre président 77% est cité comme étant dans “le système Tomi”. Pour couper court aux rumeurs, le gouvernement Oumar Tatam Ly nous flanque un communiqué à travers son porte-parole dont la quintessence est que le journal cherche à salir l’honneur de notre président IBK. Il semble qu’on s’achemine vers une plainte contre le journal français … pour l’honneur !
C’est dans la nuit du 28 mars que le ministre porte-parole M. Mahamane Baby s’est adressé à ses compatriotes à travers un communiqué. Dont voici le libellé :
“Dans un article du journal français “LE MONDE”, daté du 28 mars 2014, sous le titre La justice sur la piste du “parrain des parrains” diffusé sur le site Internet dudit quotidien, les journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme affirment que “plusieurs chefs d’Etat seraient impliqués dans le “système Tomi”, en citant le nom du Président de la République du Mali, Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA.
Cet article vise à salir l’honneur d’un homme, Ibrahim Boubacar KEÏTA, dont les valeurs d’intégrité et de rigueur morale n’ont jamais été remises en cause, et ce par qui que ce soit. Mais au-delà de la personne du Chef de l’Etat et de l’institution qu’il incarne, il veut jeter le discrédit sur les efforts inlassables de toute une nation pour sortir d’une crise sans précédent.
C’est pourquoi, ayant pris toute la mesure de cet article, le Chef de l’Etat a pris l’attache d’avocats malien et français, afin d’étudier toutes les suites judiciaires possibles, y compris en termes de mesures urgentes et à titre conservatoire.”
La situation actuelle de notre pays est très préoccupante. Nous sortons progressivement d’une situation très difficile qui a failli mettre fin à l’existence même de notre Nation. Cette sortie de crise s’est corroborée par l’organisation d’élections présidentielle et législatives. A l’issue desquelles, Ibrahim Boubacar Kéïta fut élu président de la République et s’est adjugé une majorité écrasante lors des législatives. Mais, depuis le peuple est meurtri. D’abord par la composition d’un gouvernement pléthorique, pis familial. Ensuite, une Assemblée nationale où encore c’est la famille qui se meut.
N’étant nullement dans les secrets de cette affaire, un vrai scandale au sommet de l’Etat, nous vous proposons l’intégralité de l’article en question : lisez!
LA JUSTICE SUR LA PISTE DU ” PARRAIN DES PARRAINS ” Michel Tomi
Deux juges et des dizaines d’enquêteurs sont à ses trousses depuis de longs mois. Pour eux, pas de doutes possibles : l’homme d’affaires corse Michel Tomi, 66 ans, à la tête d’un empire industriel en Afrique, serait le dernier ” parrain des parrains ” français. L’affaire inquiète jusqu’à l’Elysée, elle risque même de provoquer de forts remous dans les milieux diplomatiques, avec la mise en cause pour corruption du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, dit ” IBK “.
Selon les informations du Monde, depuis le 25 juillet 2013, date de l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet de Paris pour ” blanchiment aggravé en bande organisée “, “ abus de biens sociaux ” et “ faux en écriture privée “, les juges Serge Tournaire et Hervé Robert enquêtent en toute discrétion sur Michel Tomi, son groupe industriel Kabi, mais également sur ses réseaux politiques. L’homme est soupçonné de blanchir en France une partie de l’argent gagné en Afrique. Et de financer des présidents africains. Plusieurs chefs d’Etat seraient impliqués dans le ” système Tomi ” : IBK, donc, mais aussi le président gabonais, Ali Bongo, et les présidents tchadien ou camerounais.
Deux enquêtes financières ouvertes à Ajaccio et Marseille, ainsi que des rapports de Tracfin (l’organisme anti-blanchiment de Bercy), visant M. Tomi, ont été centralisés à Paris à l’automne 2013, et joints au dossier. En mars, les magistrats ont frappé fort : ils ont demandé un réquisitoire supplétif au parquet, afin d’étendre leurs investigations à des faits de “ corruption d’agent public étranger “. Leur cible : Ibrahim Boubacar Keita, président du Mali depuis septembre 2013, activement soutenu par la France. C’est dire si l’affaire gêne la diplomatie française. Les présidences malienne et gabonaise n’ont pas répondu aux sollicitations réitérées du Monde. Une autre piste est examinée par les policiers : celle des soutiens dont bénéficierait M. Tomi (condamné en 2008 pour ” corruption active ” pour avoir financé illégalement la campagne du Rassemblement pour la France de Charles Pasqua aux élections européennes) dans la classe politique française.
Cette enquête hyper-sensible démarre en 2011, dans le prolongement de l’affaire du cercle Wagram. La police découvre qu’un clan corse tente de mettre la main sur l’établissement de jeux parisien. Trois hommes, réputés dangereux, prennent la fuite : Frédéric Federici, Stéphane Luciani et Jean-Luc Germani. La direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) de Paris s’empare du dossier. Et tombe sur M. Tomi, suspecté de subvenir aux besoins du trio en Afrique. Dès lors, les policiers prennent en filature l’homme d’affaires. Et découvrent l’étendue de ses relations.
AMITIÉS
Avril 2012. Par un bel après-midi printanier, un homme en costume azur sort du restaurant parisien huppé La Maison de la truffe, escorté par ses gorilles. C’est IBK. Il serre dans ses bras un Michel Tomi en petite forme. Atteint d’une sclérose en plaques, il se déplace en fauteuil roulant. Son lieutenant, Jean-Luc Codaccioni, dit ” Johnny “, est également présent. Les trois hommes ne sont pas seuls : les policiers, en planque, mitraillent la scène au téléobjectif. M. Tomi sait entretenir ses amitiés. Il fournit des vêtements de marque au futur président malien, paie ses séjours à l’hôtel parisien La Réserve, met à sa disposition des avions pour sa campagne présidentielle – M. Tomi possède deux compagnies aériennes, Afrijet et Gabon Airlines.
Fin juillet 2013, la police judiciaire est saisie par les juges Tournaire et Robert. Une petite équipe travaille dans le secret. Au sein de la direction centrale de la PJ, l’enquête provoque des dissensions : le clan Tomi a des amis dans la maison, comme dans le monde politique. Placé sur écoute, M. Tomi est bavard au téléphone. Il discute avec ses hommes de main, chargés de rapatrier l’argent en France. Le nom d’IBK revient souvent. M. Tomi est d’ailleurs présent à la cérémonie d’intronisation du nouveau chef d’Etat malien, à Bamako, en septembre 2013. Dans un coin, pour ne pas se faire remarquer.
En décembre 2013, en marge d’un sommet africain qui se tient à Paris, IBK effectue un déplacement privé à Marseille, où il est pris en main par les hommes de M. Tomi. Celui-ci multiplie les séjours dans la cité phocéenne : il se rend deux fois par mois à l’hôpital de la Timone. Plus récemment, du 8 au 10 février, M. Tomi héberge son ami, tous frais payés, dans une suite du palace parisien le Royal Monceau. Il lui procure aussi des véhicules haut de gamme. Il s’occupe même de sa sécurité.
” JE NE FAIS PAS D’AFFAIRES AVEC TOMI ! “
Fin 2013, il contacte ainsi Bernard Squarcini, l’ancien patron de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), proche de Nicolas Sarkozy et débarqué par le pouvoir socialiste mi-2012. M. Squarcini est désormais consultant en sécurité dans le privé. M. Tomi, qui connaît bien l’ex-chef du contre-espionnage, le sollicite pour organiser la protection de son ami IBK. Les enquêteurs s’interrogent sur les relations entre M. Tomi et M. Squarcini. Le demi-frère de M. Tomi travaille d’ailleurs à la DCRI – il a été recalé par la PJ en raison de son patronyme sulfureux…
” Il fallait sauver le soldat IBK, protégé par la France, justifie M. Squarcini au Monde. Mais je ne fais pas d’affaires avec Tomi ! Ce n’est pas un ami. En revanche, il a des liens privilégiés avec un commandant de la police judiciaire… ”
L’enquête va maintenant conduire les policiers à plonger au cœur de l’empire Tomi. Selon les services de renseignement, il est depuis 2009 l’unique détenteur d’une autorisation d’ouverture de casinos à Bamako, où il a créé la salle de jeux Fortune’s club. D’après les enquêteurs, IBK y détiendrait des parts. M. Tomi reproduit partout le modus operandi qui lui a si bien réussi au Gabon, où son groupe est basé et emploie… 40 000 personnes ! Fort de ses relations privilégiées avec l’ex-président Omar Bongo, mort en 2012, il a su faire fructifier ses intérêts. Il possède le PMU local, a empoché, en 2010, 10 % de la vente à l’Etat gabonais pour 16 millions d’euros de quatre vedettes de surveillance maritime, sanscompter des milliers de logements en construction. Son notaire au Gabon ? Le propre frère du président Bongo…
INTOUCHABLE
Aux yeux des autorités gabonaises, M. Tomi est intouchable. D’ailleurs, en novembre 2013, elles ont refusé d’accorder un visa aux journalistes du Monde désireux d’enquêter à Libreville. Très proche d’Alexandre Rodriguez, un homme d’affaires qui loue des yachts de luxe, il permet au couple présidentiel Ali et Sylvia Bongo de passer de bonnes vacances à Corfou, en juillet 2013, sur le yacht Grazia Dio. Il joue aussi les intermédiaires avec des investisseurs chinois, opère au Tchad, au Cameroun, au Bénin, au Niger, au Sénégal ou au Togo, et vise des marchés en Serbie, dans le golfe persique, en Asie… Les secteurs sont nombreux : BTP, centrales hydrauliques, sécurité, textile…
Une expansion commerciale qui en a fait un milliardaire… sous surveillance : le 2 juin 2013, les enquêteurs surprennent une conversation entre M. Tomi et Edgard Ngo’o, ministre camerounais de la défense. Ce dernier demande à son interlocuteur que les cadeaux offerts par le clan Tomi ne “ laissent pas de traces “.
Car son argent, Michel Tomi le redistribue. Il subvient aux besoins de Sandra Germani, la veuve de Richard Casanova, membre du gang de la Brise de mer. Il supervise la réunion, toujours sur le Grazia Dio, de Sandra Germani, Felix Antonietti ou encore Dominique Pasqualetti, tous sous surveillance policière. Car s’il étend son empire en Afrique, Michel Tomi semble aussi, selon les enquêteurs, garder des liens avec le milieu corse, tout en soignant ses relations haut placées en France. L’enquête ne fait donc que débuter…
Gérard Davet
Fabrice Lhomme
En effet, cette affaire vient jeter un discrédit sur notre président 77%. Il est alors demandé aux Messieurs propres pour l’honneur de nous édifier. Car, il ne sert à rien de nous flanquer un communiqué laconique pour nous faire croire au père Noel. Déjà qu’il a un ministre Mohamed Ali Bathily qui cherche à salir tout le monde, IBK doit lui donner du boulot. Afin qu’il revienne sur terre pour éclairer les Maliens en prouvant que son mentor est clean.
Sinon ce scandale en rajoute à la famille d’abord et finalement, nous ne saurions plus à quel saint se vouer. D’autant plus que le pilotage à vue continue avec un gouvernement fantoche qui jusque-là n’est pas parvenu à nous fixer sur notre sort. C’est-à-dire en faisant une déclaration de politique générale et à parvenir à récupérer Kidal. Ce scandale au sommet de l’Etat, c’est ça aussi : “Le Mali d’abord.”
Boubacar DABO
En tout cas au lieu de chercher des poux dans la tête des autres, Monsieur Bathily doit nous prouver que IBK est blanc comme neige. Et comme personne n’est et ne sera au dessus de la loi, Bathily doit porter plainte contre IBK pour blanchiment d’argent sale.
IBK SANOGO est drrière toi et il est en train de rire. I kô filè, i ka na boli joy !
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