C’était lors d’une conférence de presse qui a eu lieu à la maison de la presse ce Mercredi 04 Avril dernier organise par le mouvement populaire de 22 mars (MP22). Anime par les membres de MP22 dont Me Mariam Diawara, Mohamed Tabouré, M Perignama Sylla. Etait également présent Dr Oumar Mariko.
Selon le Pr. Rokia Sanogo, porte parole du MP 22, le groupement s’inscrit dans une logique interne de changement pour participer avec le CNRDRE à la mise en place d’une transition pour la défense de l’intégrité territoriale du Mali. Par ailleurs, elle a demandé à la population de rester sereine et debout pour l’unité nationale. Quant au Me Mariam Diawara, a expliqué le contexte de la création de la CEDEAO, sa mission, son objectif et ses principes, avant de dire qu’elle devait notifier sa décision aux autorités du Mali. Cette façon de faire est un acharnement contre le Mali.
A sa suite M. Mohamed Tabouré, a souligné que suite à l’engagement pris le 1er avril par le président du CNRDRE, Amadou Haya Sanogo, pour le retour à la constitution du 25 février 1992 et aux institutions républicaines, le MP22 regrette cette concession de taille faite par le capitaine, sans consulter les forces démocratiques qui le soutiennent le CNRDRE. Car, de l’avis du MP22, non seulement les institutions du Mali n’avaient plus rien de démocratiques et républicaine, mais aussi le retour sur leur dissolution est un recul qui pourrait créer des conditions de lutte plus défavorables pour le peuple malien. Néanmoins, le MP22, prenant acte de la déclaration du 1er avril, constate que ce recul n’a non seulement pas réussi à desserrer l’étau de la CEDEAO, mais a au contraire accru l’arrogance des impérialistes français et occidentaux qui se cachent derrière la CEDEAO pour atteindre leur objectif.
Les membres du MP22 ont dénoncé avec la dernière énergie les prétentions d’Alain Juppé et Alassane Dramane Ouattara de nier le droit à l’autodétermination du peuple malien. Il réaffirme que le coup d’Etat du 22 mars n’a rien à voir avec un coup contre la démocratie.
Le MP22 appelle par conséquent, le capitaine Amadou Haya Sanogo et le CNRDRE à demeurer ferme et à rejeter entièrement le diktat des impérialistes français et occidentaux.
Quant à l’atteinte à l’intégrité territoriale du Mali , le MP22 considère que ce sont les impérialistes français, européens et nord américains de l’OTAN qui ont provoqué et organisé cette agression en détruisant la Libye et en manipulant les rebelles et autres intégristes terroristes. Les membres du MP22 sont convaincus que l’UEMOA, comme la CEDEAO et l’UA sont les principaux instruments de la mondialisation impérialiste et des paravents de la France, des Etats-Unis et de l’L’Union européenne. Ils estiment qu’en tout état de cause, le peuple malien est aujourd’hui dans son droit le plus légitime d’exercer son droit absolu à l’autodétermination en s’affranchissant complètement de toutes les contraintes impérialistes dicté par la CEDEAO et l’UEMOA.
Selon les conférenciers, il s’agit d’une sérieuse épreuve à ne pas sous estimer. Toutefois, il faut l’affronter avec lucidité et organisation en évitant la panique. Aussi, les Maliens doivent être convaincus que la victoire est certaine pour repousser vigoureusement l’embargo et l’anéantir si le CNRDRE se montre inflexible dans la résistance et que le peuple se mobilise pour le soutenir.
En fin, M.Tabouré a précisé que c’est en commun accord avec le médiateur de la CEDEAO, Blaise Compaoré que le capitaine Sanogo a assorti le retour de la Constitution de la tenue d’une convention nationale des forces vives du Mali.
Aliou M Touré
Même levées aujourd’hui, les initiateurs de ces sanctions répondront devant l’histoire; et leur acte nous écœure à un haut degré. Tout ce qu’ils avaient à faire, Junte ou pas au pouvoir à Bamako, c’était d’aider les Maliens à réussir leur sursaut patriotique face au projet de création d’un Etat néocolonial maffieux, islamiste intégriste et ethniciste touareg à la solde de l’impérialisme français. Et voilà que les fantoches de l’UA et de la CEDEAO, tous des buveurs de sang de leurs peuples et des mangeurs de foies d’Albinos choisissent d’étouffer le grand peuple du Mali. Quelle honte!
Et maintenant qu’ils ont gagné en imposant le fameux ordre constitutionnel à Bamako, on voit ce qui se dessine : on reprend les mêmes et on recommence. La bourgeoisie des mosquées applaudit pendant que les fantoches de la CEDEAO prennent les ordres à Paris: achever comme au Soudan, en Ethiopie, en Somalie, en Libye, le morcellement, la partition du Mali en laissant pourrir la situation pour ensuite dépêcher sur le terrain les bandes de violeurs de l’ECOMOG ou autres mercenaires de l’ONU à la bottes des impérialistes.
La messe est dite sous le patriotisme malien de façon autonome et indépendante ne s’arme pas pour libérer la patrie. Une patrie que la bourgeoisie est prête à sacrifier sur l’autel de ses intérêts particuliers. Un classique désormais, soutenu par les multinationales des mines et du pétrole. L’impératif des élections n’est qu’un paravent qui sert à cacher le pillage prédateur d’élites fantoches et de multinationales occidentales décidées à briser la souveraineté des nations et des peuples.
Même levées aujourd’hui, les initiateurs de ces sanctions répondront devant l’histoire; et leur acte nous écœure à un haut degré. Tout ce qu’ils avaient à faire, Junte ou pas au pouvoir à Bamako, c’était d’aider les Maliens à réussir leur sursaut patriotique face au projet de création d’un Etat néocolonial maffieux, islamiste intégriste et ethniciste touareg à la solde de l’impérialisme français. Et voilà que les fantoches de l’UA et de la CEDEAO, tous des buveurs de sang de leurs peuples et des mangeurs de foies d’Albinos choisissent d’étouffer le grand peuple du Mali. Quelle honte!
Et maintenant qu’ils ont gagné en imposant le fameux ordre constitutionnel à Bamako, on voit ce qui se dessine : on reprend les mêmes et on recommence. La bourgeoisie des mosquées applaudit pendant que les fantoches de la CEDEAO prennent les ordres à Paris: achever comme au Soudan, en Ethiopie, en Somalie, en Libye, le morcellement, la partition du Mali en laissant pourrir la situation pour ensuite dépêcher sur le terrain les bandes de violeurs de l’ECOMOG ou autres mercenaires de l’ONU à la bottes des impérialistes.
La messe est dite si le patriotisme malien de façon autonome et indépendante ne s’arme pas pour libérer la patrie. Une patrie que la bourgeoisie est prête à sacrifier sur l’autel de ses intérêts particuliers. Un classique désormais, soutenu par les multinationales des mines et du pétrole. L’impératif des élections n’est qu’un paravent qui sert à cacher le pillage prédateur d’élites fantoches et de multinationales occidentales décidées à briser la souveraineté des nations et des peuples.
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