Imperturbable, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, au cours d’une récente sortie médiatique, a indiqué la portée réelle de son projet de révision de la constitution qui, comme toute œuvre humaine, a besoin que l’on puisse revoir améliorer progressivement et convenir des changements opportuns à apporter.
Elu, à plus de 77% de suffrage exprimé en 2013, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a été mandaté par le Peuple malien de tout mettre en œuvre pour restaurer le climat de paix et d’unité nationale d’antan et affirmer et faire respecter l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national.
Pour ramener la paix et la quiétude à l’échelle nationale, le Président IBK a initié un projet de révision de la constitution du 25 février 1992.
D’abord, pour conformer la Constitution du Mali avec la gouvernance institutionnelle souhaitée au sein de l’UEMOA en ce qui concerne la création d’une Cour des comptes ; ensuite, pour mettre en œuvre l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale avec la création du Senat pour que certaines catégories et couches sociales puissent être dans la décision nationale. Des couches et catégories sociales dont le concours s’est avéré utile dans la médiation intercommunautaire.
Surpris par des mouvements de contestation de tous genres depuis l’annonce de ce projet de révision constitutionnelle, le Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéïta, a entamé une série de concertations avec les forces vives de la nation, les Présidents des institutions de la République, les partis politiques, les Notaires et les Avocats du pays pour leur expliquer la motivation et le but initial de ce projet révision constitutionnelle qui a fait couler trop d’encre et de salives tout en rassurant à plus d’un que la démarche n’est d’aucune malice que ce soit. Mais, en revanche, qu’elle s’inscrit simplement dans la logique de l’action gouvernementale.
Selon le Président de la République, à travers cette révision de la Constitution, il s’agit de corriger certaines insuffisances constatées, au cours de l’application de la Constitution de 1992 et permettre le pays de renouer avec le climat de paix, de stabilité et de sécurité pour d’antan puis renfoncer son processus de démocratisation et de développement socio-économique engagé à la faveur de la Révolution de Mars 1991.
«Une Constitution, comme toute œuvre humaine, est perfectible.
Il est bon qu’au bout d’un moment, l’on puisse revoir la copie et convenir des changements opportuns», a estimé le Président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta.
Ousmane MORBA
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Une oeuvre humaine est perfectible, VRAI ! Je connais pas la constitution d’avant le 2 juin 1974. Celle du 2 juin a été “votée” avec plus de 90% même si les électeurs ne se sont jamais déplacés. Pour celle de février 1992, il a fallu beaucoup d’efforts de toutes les forces vives du pays, ce qui montre qu’une constitution n’est pas facile à concevoir. Et cela, d’autant plus que AOK et ATT en voulant y apporter une modification se sont vus opposer une résistance radicale de certains acteurs de la vie publique. Une seule issue à l’heure actuelle : un consensus. Qu’il soit maintenu ou annulé, les tiraillements finiront. On crée pas une crise pour remédier à une crise.
IBK chemine exactement comme Moussa TRAORE en 1991 en se campant sur sa position de tripatouiller notre constitution au profit d’une minorité Touareg séparatistes soit moins de 2% de la population. Cette position sèche est certainement dictée par son fils et sa femme qui sont les seules personnes que le Président écoute dans de pareil cas comme ce fut le cas de Moussa TRAORE dont le sort a pris fin avec un désastre total, chose qui touchera sans équivoque IBK mais cette fois-ci en exponentiel car aujourd’hui le mécontentement frise la folie. Les choses qui font mal et très mal dans cette révision constitutionnelle sont:
– Une révision pour moins de 2% de la population malienne;
– Une révision qui divise les maliens définitivement car certains ne pourraient plus jamais espérés être candidats aux futures élections présidentielles (Être de père et de mère malien comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire en 2002);
– Le tiers des postes de sénateurs dédié à IBK qui est très focalisé sur sa famille d’abord, cela suppose que ces postes seraient distribués entre son fils et les amis de la famille comme il le fait depuis son arrivé au pouvoir, personne n’a confiance à lui pour ces nominations du tiers des sénateurs;
– Les prochaines révisions constitutionnelles mises désormais sous la seule responsabilité d’IBK, du sénat et de l’Assemblée Nationale, cela veut dire que dès l’année prochaine après sa réélection, il retouchera sans équivoque cette nouvelle constitution pour faire sauter le verrou du mandat présidentielle pour se faire élire indéfiniment.
– L’indépendance et l’intégrité du territoire ne lui sont plus jamais imposées, ainsi Kidal restera entre les mains de la France et de la CMA.
IBK et son entourage ont trop de choses à élucider au peuple malien et très prochainement, de toutes les façons entretemps nous sommes dans l’œil du cyclone car les maliens avertis ne lui donneraient jamais cette facilité. Il faut que les Kidalois sachent que Kidal n’est pas le souci d’IBK et de son entourage, c’est un autre régime qui viendrait sauver Kidal de la CMA et de la France.
Avec une BCCB d’1/2 kg aucune vie ne sera imaginable dans un rayon de 1km pour une période de 10jrs dans les conditions maliennes. Les forces d’occupations neocolonialistes ont 2 choix possibles: PARTIR ou PERIR.
1mg ==》 i
1000i ==》 c
500c ==》 BCCB
BCCB = Biological & Chemical Cluster Bomb
Peut-être fabriquée dans les grottes aussi bien que dans les cases de chaque village malien.
Quand on a plus rien à gagner, on n’a plus rien à perdre également.
Si nous ne pouvons pas ensemble profiter de la vie, alors nous pourrons ensemble sucomber dans l’apocalypse. Nous allons plus jamais accepter qu’une petite minorité s’accapare de tout et pour toujours, laissant la majorité dans l’enfer sur terre. Si paradis, alors uniquement ensemble. Si enfer, uniquement ensemble !
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