Référendum constitutionnel : Les Maliens trahis ?

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Il n’y a plus de doute, le Mali est pris en otage par les lobbies qui soutiennent les groupes armés du Nord, avec la complicité explicite de ceux-là en qui nous avons fondé tout notre espoir en 2013. Près de quatre ans après, au lieu de voir nos attentes comblées, on assiste plutôt à un parjure sur fond de trahison matérialisé par le référendum constitutionnel prévu pour le 09 juillet prochain.

Et tous les ingrédients sont là pour corroborer cet état de fait. D’abord la CMA qui refusait de libérer, et l’Assemblée Régionale, et le Camp I de Kidal, et qui était partie jusqu’à engager un bras de fer avec les « facilitateurs » de la mise en œuvre de l’accord, et qui subitement revient si docile au point de vouloir prêter ses services à ceux-là qui sont appelés à occuper ces locaux.

Ensuite la médiation internationale qui, à travers le CSA, se donne même un chronogramme pour l’entrée des Forces Armées Maliennes à Kidal, histoire d’essayer de faire clouer le bec à tous ceux qui s’accrochent à l’article 118 de la constitution de 1992 pour justifier leur opposition à la tenue d’un référendum constitutionnel. Un plan bien rodé, mais supporté par une machine déjà très grippée : l’Etat malien !

En effet, quand le peuple décrie l’absence de l’Etat et de ses symboles sur l’ensemble du territoire national, il ne se focalise plus sur la seule ville de Kidal et sa région, mais aussi de toutes ces localités de Mopti et de Ségou où il n’y a aucun représentant de l’Etat, où les forces de défense et de sécurité, tout comme les services sociaux de base, ont depuis fort longtemps déserté, abandonnant des citoyens maliens à eux-mêmes, et à la merci des groupes djihadistes !

Mais puisque les ministres qui pilotent ce projet présidentiel, et cela en toute violation des lois de la République et au mépris du peuple malien, nous promettent que l’Etat prendra toutes les dispositions pour que le vote référendaire se déroule sur l’ensemble du territoire, prenons-les donc aux mots, et attendons de voir ce à quoi tout cet entêtement nous mènera…

Dans tous les cas, la possibilité est donnée aux Maliens de se forger le respect auquel ils ont droit de leurs mandants : prendre toutes les dispositions pour empêcher tout tripatouillage des résultats (parce que sans tripatouillage, il relèverait d’un miracle que le « Oui » l’emporte), et sortir massivement le 9 juillet prochain pour dire « NON » à la révision de leur Loi Fondamentale. Le contraire serait synonyme d’une démission collective !

O.O

 

 

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6 COMMENTAIRES

  1. Dans le cas de l’Afrique en général et du Mali en particulier, il faut éviter par tous les moyens d’arriver au niveau des élections pour de cas du genre, car dès qu’on arrive aux élections les partis au pouvoir, c’est à dire la mouvance présidentielle fait des tractations de tous genres pour mettre le “oui” devant. Si nous atteignons le 9 juillet 2017, nous pourrions dire qu’IBK a gagné son pari d’être le mandé mansa le Président à vie, mais je reste certain qu’il y a des données qui lui échapperaient et ainsi nous basculerons vers une situation incontrôlable et ingérable. Ceux qui conduisent IBK dans cette aventure périlleuse doivent savoir que l’histoire retiendrait leur acte et ils serons jugés en la matière dans un avenir très proche. Notre pays est dans l’œil du cyclone, mais IBK et son entourage ne voient rien, rien, rien et rien. Ce sera comme le cas de Moussa TRAORE qui a même osé dire que les maliens sont des peureux et des lâches. Le pouvoir se gère mal et très mal au Mali, car les ténors s’entourent d’une tour d’ivoire en fermant, les yeux et les oreilles et devenant insensible aux cris du peuple et des partis d’opposition, c’est dommage devoir que l’histoire sera cette fois-ci une répétition dans un processus continue.

  2. comrades current government have not been accountable or/plus transparent since day it took office why should you expect it ever to be? It is a “puppet government” doing what “puppet governments” do which is betray their citizens to fulfill their slavemasters desires. Mali “puppet government” like most “puppet governments” is militarily incredibly weak. It have reduced what was once believed to be some of world greatest warriors to being little above being capable of evil acts of abusing women. Like is curse of incompetent leadership especially when it is oppressive plus this leadership is putting all legal mechanisms in place which provide for it to legally be oppressive. It bow down to those of Kidal who by arm force have invoked their will plus have “puppet government” of Mali acknowledge it will comply with well trained armed killer drug addicts of Kidal will. For a Buntu like all other Africans that is a most sickening condition but fact it is sickening will not change it. That is what electing a drug addict like IBK as president did for Mali at a time Mali could least afford it. Well you answer to this condition is a new president but, IBK have put all mechanism in place which will allow him to steal election. I am headed for Nigeria but I am available to you all if you ever need my assistance to do right thing. No exception! Very much sincere, Henry Price aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan.(translationbuddy.com)

  3. Considerons le Mali comme un organisme vivant ,C’est justement de Ca qu’il est .LES VIEUX SE NOURRISENT DES JEUNES .
    Eux tous vont ensemble justement qu’ils sont mediocre .iLS INTIMIDENT LA POPULATION MALIENNE LE NON L’EMPORTERA .lES STRATEGIES SONT POUR EUX LE RESULTAT SERA POUR LE PEUPLE MALIEN .

  4. Payer des millions de vieux vautours vicieux voleurs ventrus, pour qu’ils s’assoient dans des bureaux à ne rien faire, juste à péter sous leur grand habit blanc, pendant que le peuple est dans la misère…

    L’argent devrait aller au peuple, pas au sénat: c’est juste une honte!

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