Referendum du 09 juillet : Ça passe…ou ça casse !

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La commission de recensement des votes confirme la victoire du ’’oui’’

Après son adoption par conseil extraordinaire des ministres et son vote par 111 voix des élus pour et 35 contre, le peuple malien est appelé aux urnes le 09 juillet prochain,  pour dire oui ou désapprouver la nouvelle loi portant révision de la Constitution du 25 février 1992. Avant l’échéance, la question divise les citoyens. Si les partisans du pouvoir et de la majorité présidentielle soutiennent l’initiative du régime, l’opposition politique et certaines organisations de la société civile sont farouchement opposés et entendent à tout prix faire barrage au processus. Chaque partie à sa manière est à la​ manœuvre pour réussir son pari. Questions: Qu’est ce qui fâche ? Pourquoi tous ces bruits ? De toutes les manières tous les regards sont tournés vers cette date. Ça passe…ou ça casse.
De la procédure et de l’opportunité de révision, les opposants estiment que la situation sécuritaire constitue un véritable obstacle pour convoquer une telle action. Aussi, ils dénoncent le manque de dialogue autour de cette initiative présidentielle.

En conférence de presse, organisée à la Maison de la Presse de Bamako, le Président du PARENA, Tiébilé Dramé affirmait «  il n’y a eu aucun dialogue social…Le président qui dirige actuellement le Mali n’est pas un homme de dialogue ».  En son état,  pense l’opposition, que le président de la république renforce son pouvoir (nomination des 1/3 des sénateurs) et se présentera comme « un monarque ». En plus, le Chef de l’Etat pourra sans l’avis du peuple procéder à une révision.
Pour les défenseurs  du référendum, la loi fondamentale de 1992 avait montré beaucoup d’insuffisance qu’il faille réviser pour faire face aux défis actuels.  Comme un des arguments « l’insécurité actuelle est résiduelle. Pour des Institutions fortes, notre pays a besoin d’aller à cette révision afin de consolider notre jeune démocratie». A qui profite la déstabilisation d’un pays qui se sort petit à petit de sa crise multidimensionnelle ? A moins d’un mois du scrutin, tout peut arriver. Dans cette affaire, le peuple doit être le seul maître de son destin. Attention à un hold-up constitutionnel.
La Rédaction

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1 commentaire

  1. Quant on empreinte le chemin de je m en fou tu te retrouveras dans le Village de Si je savais … Tel sera le cas du petit vieux vilain IBK s’il ne renonce pas vite.

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