Reconquête des régions du nord Mali : Après les replis stratégique et tactique, A quand l’assaut ?

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Voilà déjà plus de 8 mois de calvaire et de cauchemars pour les populations du nord du fait de l’occupation de leur territoire par les salafistes et les indépendantistes du MNLA. Au moment où les maliens commencent à espérer sur un assaut de notre vaillante armée, les islamistes se dirigent lentement mais sûrement vers le sud en occupant la localité de Douentza situé à 170 kms de la ville de Mopti.

La tombée de Douentza augmentant du coup le nombre de localités sous contrôle des islamistes. Plus de 66% de notre territoire est occupé pendant qu’au sud les plus hautes autorités se voilent la face. Ils font comme si de rien n’était en se basant sur les prémisses d’une stabilité qui n’est que précaire, si jamais ils ne prennent pas à bras le corps la reconquête des régions du nord. Car les islamistes menacent de venir jusqu’à Kolondiéba, et se disent prêts à affronter n’importe quelle force pour l’instauration de la Charia.

Il y a lieu de rappeler le premier ministre de la transition doté de pleins pouvoirs, l’engagement qu’il a prit devant les troupes dans le camp Amadou Tall de Segou : «  S’il faut la guerre, nous la ferrons. Je ferais cette guerre pour mettre fin à la guerre ; je ferais cette guerre pour avoir la paix Nous ferons cette guerre pour recouvrer toute l’intégrité territoriale de notre pays. Pas un centimètre de moins sur le territoire malien ». Ces propos au moment des faits avaient rassuré plus d’un et redonner espoir aux maliens
Après avoir refusé l’envoi des  troupes de la CEDEAO pour la reconquête du nord par une fierté mal placée les autorités maliennes reviennent à la raison en demandant l’aide de la CEDEAO.
Alors questions ?
Où est donc passé le capitaine et sa troupe exaspérés par la crise au nord ?
Qu’est-ce qui explique la lenteur de l’intervention militaire ?
Après les replis stratégiques à quand l’assaut de l’armée malienne ?
En tout état de cause si jamais les autorités maliennes ne se dépêchent pas pour entreprendre quelque chose, ces bandits armés se transporteront jusqu’au sud pour nous imposer la charia étant donné que le nord est déjà leur bastion.
De toutes les manières tous les regards sont tournés vers le gouvernement de transition qui à la lourde et exaltante tâche de reconquérir  le nord. Et d’organiser des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées.

Mah Traoré 

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5 COMMENTAIRES

  1. Pire qu’une tautologie si nous nous évertuons encore à diagnostiquer les maux de notre pays, le Mali, dont nous nous réclamons sans cesse en évoquant des hommes et des femmes illustres du passé. Les maux sont connus, cernés et ciblés ; seulement, ceux qui devaient ou doivent les éradiquer depuis, se plaisent et en font une source pour parvenir, se maintenir, voire se succéder.
    Il est nécessaire d’avoir une vision claire et proposer des remèdes à court, moyen et long termes aux maux endémiques relatifs à :
    – L’insécurité au Nord du Mali,
    – La Démocratie et l’autorité de l’État,
    – L’école malienne,
    – La santé,
    – L’agriculture et la commercialisation des denrées,
    – Le commerce,
    – La circulation routière et le transport,
    – La sécurité urbaine et interurbaine,
    – La communication : les médias,
    – L’élection présidentielle.
    Nous retiendrons une fois pour toute que l’essor d’un pays, comme le nôtre, repose sur les domaines suivants :

    – L’unité répondant à la devise de notre nation : Un Peuple – Un But – Une Foi ;
    – L’appel de notre hymne national qui en dit plus ;
    – L’autosuffisance alimentaire par le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche
    – L’éducation avec une politique éducative qui débouche sur l’emploi des meilleurs, voire une façon de cultiver l’excellence dont on parle tant ;
    – La santé par le développement des centres et surtout le recrutement des médecins, infirmiers et autres techniciens ;
    – La sécurité de l’intégrité territoriale, de la société civile, par le recrutement et la formation militaire avec les moyens adéquats.
    Le combat à engager illico presto consiste à dépêcher les moyens logistiques, l’armement nécessaire, les hommes sur les terrains des opérations avec les mesures d’accompagnements.
    – Ne plus négocier la paix avec les touaregs rebelles appelés à tort bandits armés. Une rébellion ne se négocie pas, elle se mate.
    – Ramener, le plus vite que possible, les officiers connus de tous avec l’armement nécessaire et les hommes valeureux pour juguler cette crise.
    – Arrêter de distribuer l’argent du contribuable malien aux apatrides, aux revenants, aux barbares.
    – Récupérer les armes et les engins de ces revenants qui d’ailleurs ne sont pas tous des maliens.
    – Favoriser le retour et la sécurité des réfugies maliens non impliqués dans la rébellion du nord.
    – Restaurer rapidement l’autorité de l’État à tous les niveaux ;
    – Rencontrer les différents syndicats des travailleurs du Mali, leur expliquer et les inviter à surseoir à tout mouvement pouvant freiner la marche vers la restauration de l’autorité de l’État ;
    – Lutter contre l’incivisme, l’absentéisme, la gabegie, la corruption, la vénalité dans tous les secteurs étatiques et économiques, en prenant des sanctions conséquentes et pas des moindres ;
    – Procéder à la vérification des Attestations, des Brevets, des Certificats et des Diplômes scolaires dans tous les services et au sein des Forces Armées et de Sécurité ;
    – Arrêter la distribution de galons au sein des Forces Armées et de Sécurité ;
    – Arrêter le favoritisme, le népotisme lors des recrutements dans l’armée, à la police, à la gendarmerie etc.
    – Décider de l’existence d’une seule Fonction Publique de l’État qui gère tous les travailleurs ;
    – Favoriser et promouvoir le recrutement des jeunes dans le secteur privé et par les privés qui doivent les inscrire à l’Institut de Prévoyance sociale (INPS) ;
    – Amener tous ceux qui ont dilapidé les biens de l’État, à payer ;
    – – Revoir la pertinence du nouveau découpage administratif par rapport à l’existant

  2. 1. C’est drôle certaines argumentations. Prétendre que l’arrivée de troupes étrangères serait toujours un échec n’est qu’une vue de l’esprit. Toute activité humaine a sûrement des inconvénients, mais n’est pas forcément un échec : et la France de 1945 ? Et contre le dictateur Kaddafi ? Contre le dictateur Idi Amin Dada ? Et les actions communes contre les terroristes du Seigneur ? Et au Liberia ? Et en Sierra Leone ? Et en RCI ? Depuis plus de 50 ans d’indépendance, la CEDEAO n’est jamais venue régler les questions de sécurité du Mali. Si l’armée malienne peut libérer le pays seule, elle n’a qu’à le faire. Sinon, elle n’a pas à poser des conditions à ceux qu’elle quémande. Que les militaires maliens cessent de prendre leurs compatriotes pour des bébés. En tout cas, ces soldats saisis de peur panique à la vue de barbus (ce sont des faits et cela dure depuis plus de 5 mois), ne peuvent pas continuer à s’opposer à l’arrivée des troupes de la CEDEAO et continuer à se barricader à Bamako en compromettant le développement et la sécurité du Mali, de ses voisins, voire du monde. PARCE QUE CETTE ARMEE A COMME SOUCI ESSENTIEL DE PRESERVER SON POUVOIR ARBITRAIRE DES ARMES QU’ELLE EXERCE SUR LES POPULATIONS DU SUD MALI, TYRANNIE QUE L’ARRIVEE DE TROUPES ETRANGERES MENACERAIT. Tous les jours, depuis 5 mois maintenant, de la part des militaires maliens, les faits sont: salaires gratuits, alcools, drogues, filles, grosses cylindrées, vols, saccages des biens de l’Etat, arrestations arbitraires (même de marabouts sous prétexte qu’ils étaient le marabout de tel béret rouge ou de tel dignitaire d’ATT!!!), coups de bottes, de crosses et de marteaux infligés au civils désarmés du Sud Mali, opposition avec insulte du Président traité d’irresponsable sur RFI. Au même instant au Nord Mali, ce sont: vols, viols, enlèvements, flagellations, profanations, assassinats et trafics en tout genre (cigarettes, armes, drogues, humains…). Que d’entreprises qui ferment avec son corollaire de jeunes en chômage qui iront probablement grossir le rang des bandits armés, que mort du tourisme, que nomades notamment de touaregs à l’exil, que sautereaux qui pointent à l’horizon, que choléra à Gao. Est-ce cela la fierté malienne, l’orgueil malien, le nationalisme/chauvinisme malien ? IL NE FAUT PAS CONFONDRE FIERTE ET COUARDISE ! IL EST GRAND TEMPS QUE LES MALIENS REALISENT QUE L’ARMEE ACTUELLE DU MALI EST LE VRAI ENNEMI DU MALI. CETTE ARMEE EST L’ALLIE LOGIQUE DES BANDITS DU NORD : TOUS DEUX FONT SUBIR LES MEMES ABUS SUR LES POPULATIONS ET L’ECONOMIE DU MALI.
    2. Mais tristement, ATTENDANT STOIQUEMENT LES REACTIONS DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE, LES PARTIS POLITIQUES ET AUTRES ACTEURS CONSCIENTS ne font pratiquement rien pour défendre la nation en danger : des communiqués laconiques des partis politiques, quelques tressautements du COREN, des stades remplis par le HCI pour prier pour la paix. VOUS NE POUVEZ PAS ENTRER DANS UN GOUVERNEMENT ET NE PAS ETRE COMPTABLE DE SES RESULTATS. C’est pourquoi le gouvernement est obligé de REAGIR face à l’inertie des militaires, ou DE DEMISSIONNER. MAIS AUCUNE PROTESTATION VIGOUREUSE COORDONNEE DES ACTEURS CONSCIENTS DE LA SOCIETE PAR DES MARCHES DE MASSE, DES SITTINGS DE MASSE, DES GREVES NATIONALES, DES JOURNEES DE VILLE MORTE, CONTRE L’OPPOSITION STERILE DE L’ARMEE MALIENNE.
    3. Quant aux brigades d’autodéfense qui font leur travail GRATUITEMENT, bien sûr qu’il ne faut pas encourager les milices anarchiques, ELLES DOIVENT SIMPLEMENT ETRE ENCADREES PAR L’ARMEE, mais SUREMENT PAS ËTRE DETRUITES. TOUTES LES ARMEES DE LA CEDEAO REUNIES NE POURRONT PAS PROTEGER TOUS LES VILLAGES ET VILLES DE LA LIGNE DE FRONT. Seules les brigades d’autodéfense, utilisées avec succès par l’armée malienne dans un passé récent au Nord, pourront se protéger du harcèlement par les bandits armés de villages et villes dégarnis…

  3. Le problème du Mali est bien connu, il s’agit du lâche coup d’état du 22 Mars 2012 et surtout la nomination de Cheick Oumar DIARRA comme premier Ministre et depuis les choses se sont empirées.
    Les Américains savent très bien qui sont le capitaine SANOGO et le Premier Ministre, tous deux sont friands de l’alcool et des fesses, voila pourquoi le mali s’effondre car leurs attitudes ne sont pas compatibles avec les religions maliennes. En cela il faut regretter le soutien de Mohamedou DICKO du HCI à ces deux farfelus.
    Tenez vous bien, Le capitaine SANOGO à été renvoyé du prytanée militaire pour insuffisance de niveau, le lieutenant KONARE a échoué à son brevet de para , quant à l’adjudant Seyba DIARRA il a été renvoyé du régiment para pour indiscipline, voila les trois soulards qui veulent diriger notre armée; Mais que non non et non .Mais dans les jours à venir la donne va changer car le Capitaine SANOGO sera poursuivi par la CPI

    • Merci Bourema, ne te le lasses pas. Ceci doit doit être posté le plus possible dans chaque article commenté! Si nous menons tous notre lutte en notre manière, nous effort finiront par se joindre! Merci

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