Au cours du 10ème numéro de « Rendez-vous avec Koulouba » dont il était l’invité, le Directeur de la communication de la présidence de la République a avoué que l’insécurité connait une certaine recrudescence dans le pays.
Hier mercredi 09 novembre 2016, Racine Thiam, Directeur de la communication de la Présidence de la République du Mali, était face à la presse dans le cadre de l’enregistrement de « Rendez-vous avec Koulouba », une émission mensuelle initiée par la Maison de la presse. Ce fut l’occasion pour l’invité du jour de se prononcer sur des sujets d’une actualité brûlante, notamment la situation sécuritaire du pays. Comme ses interlocuteurs du jour, M. Thiam a fait le constat : l’insécurité connait un regain au Mali, notamment à Bamako. En témoignent les attaques récentes du poste de péage de Sanankoroba, de la brigade de gendarmerie de Banamba ainsi que le holdup perpétré contre un client d’Ecobank en pleine journée, entre autres. Ces actes, si l’on en croit le Conseiller à la communication du chef de l’Etat, semblent être posés à dessein. « On a même l’impression que c’est quelque chose d’organiser pour porter un coup sérieux aux résultats que nous avons engrangés ces derniers mois dans le domaine sécuritaire », estime-t-il, tout en soulignant les efforts du président de la République dans le cadre de la sécurisation des populations. « L’accalmie vient petit à petit au Nord. L’armée est déployée au Centre pour faire face à un certain nombre d’adversaires qui, effectivement, essaient de porter des coups. Le théâtre des opérations se déplace. Ils vont donc frapper là où on s’y attend le moins… », a commenté Racine Thiam. Aux dires de l’orateur, le président IBK a, au cours d’un récent Conseil de défense, « instruit à l’ensemble de nos forces de défense et de sécurité d’adopter une posture beaucoup plus offensive, de changer de tactique » pour pouvoir sécuriser les populations, ‘’parce que nous sommes dans un conflit de mouvement’’. En tout cas, le chef de l’Etat, si l’on croit M. Thiam, a été on ne peut plus ferme pour que nous ayons des forces beaucoup plus mobiles.
Plus d’un observateur de la situation sécuritaire du Mali convient que ces instructions présidentielles cadrent parfaitement avec des pistes données par Soumeylou Boubèye Maïga au cours d’une conférence de presse qu’il a animée le 6 août dernier, à la Maison de la presse de Bamako. Ce fut quelques semaines avant sa nomination au Secrétariat général de la Présidence. A la faveur de cette sortie médiatique, M. Maïga avait en effet critiqué la posture de nos forces qu’il trouvait plus défensive et avait souhaité que les FAMa soient plus proactives.
Sur un tout autre plan, Racine Thiam a rappelé que le Mali est toujours en attente des mannes financières promises par certains de ses partenaires dans le cadre de sa relance économique. Tout en soulignant que notre pays comptait d’abord sur ses propres ressources.
Parlant des élections communales, l’orateur a affirmé que compte tenu d’un certain nombre de facteurs, liés notamment à l’insécurité et à l’absence de l’Etat dans certaines localités, celles-ci ne pourront pas se tenir partout. Quand bien même il fait remarquer que des listes de candidatures ont été déposées dans toutes les régions, à l’exception de celle de Ménaka. «C’est pour vous dire que sur l’ensemble du territoire, on va s’efforcer à sécuriser les élections. Là où ça ne sera pas possible, il n’y aura pas de vide parce que l’Etat, en anticipant, a voté la loi sur les autorités intérimaires. Là où, manifestement, nous ne pourrons pas faire d’élections, les autorités intérimaires pourront relayer les autorités élues…», a-t-il expliqué.
Bakary SOGODOGO
Ferme ta gueule si tu n’as rien à dire
he garangue Mamou de djo brin nous somme fatigue de nos discours insense
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