Attendu avec impatience pour apporter sa touche au timide processus de sortie de crise, Dioncounda Traoré, président de la République par intérim, pourrait incessamment regagner le bercail. Les indices sont suffisamment là pour s’y attendre.
Absent du pays depuis un peu plus d’un mois, le président de la République par intérim, le Pr. Dioncounda Traoré, pourrait regagner le bercail bientôt. C’est le moins qu’indiquent les signaux qui se multiplient de jour en jour.
Comme signes annonciateurs de ce retour : il y a le retour de la réunion hebdomadaire de cabinet de la présidence de la République.
Depuis deux semaines, les cadres du palais de Koulouba se retrouvent (quoique timidement) dans les locaux du secrétariat général de la présidence (actuel siège de la présidence) pour préparer le conseil des ministres. A cela s’ajoute le badigeonnage des bâtiments du même secrétariat de la présidence et son équipement.
Il faut rappeler que la quasi-totalité des bureaux de la présidence ont été mis à sac lors du coup d’Etat militaire du 21 au 22 mars 2012 et de l’agression du chef de l’Etat par intérim, Pr. Dioncounda Traoré, le 21 mai 2012.
Fait nouveau et annonciateur de ce retour imminent du président par intérim : le déploiement il y a à peine 48 heures d’un contingent de 250 éléments de la Garde nationale aux différents postes de contrôle de la présidence de la République.
Tout comme le badigeonnage des bâtiments de la présidence qui effacent les stigmates des évènements du 21 mai 2012, le déploiement des 250 éléments de la Garde nationale, en remplacement des Bérets rouges, sont de nature à créer un nouvel panorama pour le nouvel homme fort ‘’mal aimé’’ pour l’exercice normal de ses fonctions.
Le déploiement de ces éléments tout comme les récentes visites de courtoisie des officiels au chevet du président intérimaire à Paris, prouvent que le retour de Dioncounda est envisagé dans les prochains jours ou semaines.
Un retour qui n’est pas souhaité par la seule communauté internationale, mais aussi et surtout par le Premier ministre de pleins pouvoirs, Cheick Modibo Diarra, qui attend de Dioncounda sa touche pour dynamiser le processus de sortie de crise, lequel peine à trouver sa vitesse de croisière. En tout état de cause, CMD a besoin de la présence du président de la République pour prétendre convaincre les diplomates lesquels se montrent de plus en plus préoccupés par la question dont la conséquence est la gestion cavalière des affaires par le PM.
Markatié Daou
On ne doit rien espérer du retour de Dioncounda au Mali. Il faut qu’il s’assume et qu’il se démarque des putschistes et surtout de leur diktats. Qu’il se fasse entourer de gens capables de l’aider dans sa mission et non des gens qui rendent compte ailleurs. A défaut du retour a un ordre constitutionnel normal avec des dirigeants capables de s’assumer, alors qu’on laisse le Capitaine sortir de l’ombre pour que le Mali puisse enfin redémarrer et reconquérir les régions du Nord. Nous avons vu la forte mobilisation des égyptiens pour faire entendre leurs voix. on dirait que les maliens ont peurs, peurs de se faire entendre ou peurs de faire prévaloir leurs points de vues.
je ne comprends pas les journalistes. le pm doit plutot convaincre les maliens et non des diplomates accredites en afrique.
Si le retour de DIONCOUNDA doit apporter au Mali et aux maliens la paix, l’unité et la cohesion dont nous avons besoin, alors en bon musilmans prions pour viennent le plus vite possible. Mais si son arrivé doit remettre du desordre ou créeer des conflits dont nous n’avons pas besoin, alors que le Bon Dieu nous preserve de cette epreuve. Dioncounda ou n’importe qui, nous aons besoin de paix au Mali. Pas de fausse politique. Que Dieu nous aide et protège le Mali contre toute personne de mauvaise foi et nous envoie les personnes porteuses de bonheur qui qu’ils soient. AMEN, AMEn, AMEN
Son retour peut apporter une touche politique à l’action du gouvernement car sur ce plam CMD a besoin d’un appui. Qu’on le veuille ou non, le Mali ne peut pas se faire sans les politiciens. You welcome Chairman
ça fait pitié le mali et les maliens
Monsieur le journaliste, Dioncounda n’est plus le Président par Interim ; mais bel et bien le PRESIDENT DE LA TRANSITION précision capitale; n’en déplaisent à ses détracteurs. Même si il est aujourd’hui l’intrus dans la soupe UDPM, il reviendra avec cette fois les prérogative d’un Président de plein pouvoir, n’en déplaisent aux restaurateur de l’UDPM Sanogo et sa bande de voyous.
Que Dieu bénisse le Mali.
vivement le retour de Dioncounda mais d’abord un sécurité sérieuse sans les actuels ministre de la sécurité et de la défense
c’est aussi simple que ça ils doivent être mis aux arrêt!!!
le retour du régime udpm
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