Synonyme de calvaires pour le peuple Malien, la 3ème prolongation de l’Etat n’est ni plus ni moins qu’un sursis que la France et le gouvernement de Transition ont décidé de s’accorder illégalement face à un peuple trahi et humilié. De quoi ont-ils peur ?
Dans leur duo contre le peuple Malien, la France et le gouvernement de transition considère l’Etat d’urgence comme un bouclier indispensable dans leur volonté de nous hotter notre dignité de peuple fière. Se moquant éperdument de l’avis de son peuple, l’impopulaire président de la transition joue le rôle d’éclaireur pour la France qui entend diviser notre pays. L’éphorie de l’invasion de l’armée n’est plus qu’un mauvais souvenir pour un peuple méprisée. Bref, le colon est de retour. Cette fois-ci, il s’agit de permettre à sa création dénommée MNLA de le servir sur un plateau d’or les richesses du nord de notre pays. Sans avoir peur des mots, la France est le pays le plus détesté des Maliens aujourd’hui, y compris ceux qui vivent en France. Pour beaucoup, entre les terroristes français et jihadistes, la balance penche en faveur des fous de Dieu. En imposant une négociation avec les terroristes du MNLA, François Hollande joue son avenir politique au Mali. Contrairement au gouvernement de transition, le peuple Malien ne se laissera pas faire. La prolongation irréfléchie de l’Etat d’urgence imposée par la France interpelle tous les Maliens. Il est plus que jamais temps d’imposer notre point de vue au gouvernement de transition et aux envahisseurs français. La situation de Kidal prouve encore si besoin en était que l’intervention française n’était pas pour le peuple Malien, mais le MNLA. Tôt ou tard, François Hollande et Dioncounda Traoré rendront des comptes au peuple malien. La prolongation de l’Etat d’urgence n’y changera rien. Même après les élections, ils seront rattrapés par la roue implacable de l’histoire. Car tout comme le MNLA, la récente épuration ethnique est à mettre au crédit du gouvernement de transition et de la France. Si le MNLA doit être interpellé, il doit être de même pour François Hollande et Dioncounda Traoré. Le premier pour avoir ressuscité son MNLA à Kidal, et le deuxième pour avoir abandonné une partie de son peuple à la merci des terroristes. Etat d’urgence ou pas, le peuple doit se tenir prêt pour protéger la nation. Au delà des mots, le Mali a besoin d’acte. Les mots de la porte parole du gouvernement et du Ministre des Affaires Etrangères n’y changeront rien. A défaut de l’armée à Kidal dans un bref délai, c’est le gouvernement que le peuple doit expédier en France pour cirer les chaussures de Hollande. En ce qui concerne la France, il est temps de boycotter tous les produits Made in France.
Une chose est claire, tous les privilèges accordés aux terroristes du MNLA, du MIA et HCA, le seront pour tout le monde, de Kayes à Mopti. S’il faut une autonomie, ça sera pour toutes les régions du pays. Avant de céder aux caprices de la France à travers un préaccord qui liera les mains du futur président, Dioncounda doit penser à ça.
La prise d’Anefis ternie par les propos Dioncounda et Fabius :
Pour ceux qui connaissent Dioncounda Traoré, le mouvement de l’armée vers Kidal était trop beau pour être vrai. Toujours depuis la France, le Président de la République par intérim n’a pas laissé le temps aux Maliens de savourer cette victoire sur les terroristes du MNLA. Ainsi, il a affirmé sur RFI que ce mouvement de l’armée n’est pas destiné à récupérer Kidal, mais plutôt deux petites localités dont Anefis. Pis, il a souligné que l’épuration entamé par le MNLA n’a pas motivé le mouvement des troupes vers Kidal, comme si la vie de ces maliens ne mérite pas un tel sacrifice. Pourtant, le communiqué du gouvernement lu à la télévision contredit les propos de Dioncounda. Pourquoi une telle cacophonie au sommet de l’Etat ?
Puisqu’un malheur ne vient jamais seul, c’est Laurent Fabius qui informe les maliens depuis le plateau d’une télévision française qu’en sa connaissance l’objectif de l’armée malienne n’est pas Kidal. Une vérité qu’ignorait le premier Ministre, les Membres du gouvernement, les députés, à plus forte raison le peuple malien. Quel manque de considération pour son propre pays ! Qu’attendent-ils pour démissionner ? En attendant, François Hollande peut continuer à s’amuser avec le gouvernail du Bateau Mali qui n’est plus loin de chavirer.
A bon entendeur salut !
Lamine Diallo
Mr Diallo, le mali ne perdra pas kidal. les maliens n’ont pas exercés de repressions sur les régions du nord pour donner prétexte à l a france.
on veut ôter à ouattara de cote d’ivoire sa victoire.
les maliens oublient que sans la cedeao, ils en seront pas là.
Sale journaliste tu était ou le moment qu’on a pris kona si c’est pas la France on allait plus parler du Mali mokofou
Dioncounda est le premier ennemi du Mali; il a reçu à corrompre Sanogo qui est devenu fou de l argent.
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