Elu à la magistrature suprême de notre pays, le Président Ibrahim Boubacar Kéita a été investi hier par les membres de la Cour Suprême. Pour répondre aux attentes placées en lui, il propose un programme dit présidentiel qui tourne autour de 4 axes principaux. Ce sont : pour l’honneur du Mali, pour le bonheur des Maliens, pour l’avenir du Mali, pour réussir notre nouveau Mali.
Le nouveau président de la République a été investi hier par la Cour suprême dans ses nouvelles fonctions. A cet égard, il importe de rappeler le programme de société sur la base duquel le président du RPM a été élu avec une très large majorité au deuxième tour de la présidentielle qui l’opposait à Soumaïla Cissé. Il ressort de ce document émanant de la cellule de communication et medias d’IBK que « Notre pays a connu en 2012 un cataclysme majeur, une crise multidimensionnelle effroyable, un coup d’Etat militaire, qui ont ébranlé les fondements mêmes de notre République. Notre Peuple a subi un traumatisme profond. Notre Peuple s’est senti humilié devant l’effondrement de l’État, le délitement de notre système démocratique, la débâcle militaire, l’absence de perspectives robustes de solution de sortie de crise… Les institutions du Mali se sont effondrées. Notre nation a subi l’humiliation la plus grave de son histoire. Nous avons connu par le passé des chocs existentiels importants, mais jamais notre socle national, notre vivre-ensemble, n’ont été autant ébranlés. C’est pourquoi la restauration de « l’Honneur du Mali » et la redistribution du « Bonheur aux Maliens » constituent le socle du programme présidentiel.
La réconciliation nationale et la sécurité, inscrites parmi les priorités absolues de même que la reconstitution de notre capacité de défense et de surveillance du territoire, la jeunesse, l’emploi, la promotion des femmes et la protection des Maliens de l’extérieur. La pierre angulaire du programme du président Ibrahim Boubacar Keïta qui prône une « tolérance zéro » en matière de lutte contre la corruption peut ainsi se résumer : construire une république exemplaire et intègre dans laquelle l’exemple viendra d’en haut, dans laquelle la justice sera implacable, et reconstruire un Etat fort au service de l’efficacité, et dont l’un des socles devra être la justice et la bonne gouvernance, un Etat responsable et protecteur, qui garantit à chaque citoyen un égal accès aux soins, à l’éducation et à l’ensemble des services publics, sur tout le territoire, un Etat stratège, qui met en place les conditions du décollage économique du Mali à travers l’émergence d’un secteur privé solide et responsable…
Pour réussir ce programme ambitieux, le président IBK préconise une méthode nouvelle, propose des compétences et des expertises nouvelles, un projet nouveau pour un Mali nouveau, un nouveau contrat de gouvernance pour un véritable changement, pour l’honneur du Mali et pour le bonheur des Maliens.
Le programme présidentiel est divisé en 4 chapitres. Le premier chapitre intitulé pour l’honneur du Mali est divisé en trois sections. La première section porte sur la reconstruction durable de la souveraineté du Mali. Dans cette rubrique, IBK compte apporter une solution définitive aux problèmes du Nord en instaurant une culture de la prévention des crises et conflits. Ce qui passe par réinstaller durablement les réfugiés, stabiliser les populations nomades, épauler l’action de la Minusma dans l’intérêt exclusif du peuple malien et enfin mettre en place une stratégie et un plan opérationnel de la gestion militaire du Mali après le départ de la Minusma. Toujours dans le domaine sécuritaire, IBK entend refonder le dispositif de défense et de sécurité en assurant efficacement la défense du territoire national et de la population. Par là, il s’agit de réussir les missions de sécurité publique, de performer dans les opérations militaires spéciales, de faire honneur au Mali lors des opérations militaires à l’étranger, de garantir l’intégrité des institutions publiques et la sécurité des personnes et des biens, de protéger la population contre les risques ou fléaux de toute nature et contre les conséquences d’un conflit éventuel.
Sur le plan diplomatique, IBK veut retrouver enfin le leadership historique d’une diplomatie Malienne au service des intérêts du Mali en restaurant l’image du Mali sur la scène internationale.
Ce qui passe par le renforcement de la politique de bon voisinage et des relations bilatérales avec les autres pays d’Afrique non frontaliers du Mali et la promotion de la paix dans le monde. Aussi, il s’attèlera à promouvoir l’intégration économique de la sous-région, l’unité et le développement de l’Afrique. Ce qui contribuera au développement économique et social du Mali. IBK entend gérer de façon efficace et coordonnée des fonctionnaires internationaux maliens. Pour le bonheur des Maliens. Ce chapitre est divisé en sept sections. La première porte sur l’éducation qui est une plaie de notre démocratie pendant ces 20 dernières années. Le bonheur des Maliens passe par la refondation de l’école malienne en construisant des compétences nationales. Pour y parvenir, IBK entend apporter beaucoup de reformes. Elles passent par la revalorisation de la fonction enseignante, la rationalisation de la gestion administrative du personnel enseignant, la modernisation des programmes d’enseignement, le renforcement des infrastructures du réseau scolaire, le développement de l’enseignement des sciences et techniques, le développement de l’utilisation des Tice (technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement), l’autonomisation et l’efficience éducative de l’enseignement supérieur. Pour rendre les Maliens heureux, IBK veut s’attaquer au chômage.
Pour cela, il prévoit la création de 200 000 emplois directs durables et de milliers d’emplois indirects, et la promotion du mécénat par l’intermédiaire de « Pépinières d’entreprises » avec des mesures incitatives. Il entend aussi assurer l’équité dans l’accès à l’emploi public au Mali. Le développement de l’agriculture et la promotion de l’élevage figurent aussi parmi les priorités du nouveau Président de la République. Il s’agit d’assurer la sécurité alimentaire d’une population de plus en plus croissante dans un espace économique ouvert et concurrentiel. Les perspectives de croissance démographique, d’urbanisation rapide et les modifications des habitudes de consommation entraîneront une forte demande alimentaire avec une plus grande exigence de diversification et de qualité des produits agricoles et de meilleure accessibilité. IBK entend aussi renforcer la dynamique des filières d’élevage en prenant en compte les aspects liés à la production, la transformation, la commercialisation, le stockage, la distribution et la consommation.
Il compte améliorer la productivité et la qualité des produits animaux grâce aux apports de la science, la technologie et la recherche. Dans la même lancée, le programme présidentiel entend développer l’aquaculture intensive en augmentant les performances économiques de la filière poisson par un accroissement de la valeur ajoutée qu’elle crée. Les femmes figurent au premier plan du programme présidentiel. Dans le domaine sanitaire, IBK veut réussir un nouveau programme quinquennal de développement socio-sanitaire par l’amélioration de la qualité des services de santé dans les établissements hospitaliers et autres établissements de recherche. Cela permettra de réduire la mortalité néonatale, infantile, infanto juvénile et maternelle, la fécondité et la malnutrition. La nouvelle politique d’IBK passera par davantage d’implication des associations féminines dans les prises de décisions politiques, économiques et sociales. Avenir du Mali. Pour IBK, l’avenir du Mali passe par la réunion de certains éléments. La construction des logements sociaux, le développement des infrastructures de transports et de télécommunication (démarrer un projet pour faire de Bamako un Hub ferroviaire d’Afrique de l’Ouest en le reliant aux 7 capitales des pays voisins (Réaliser le chemin de fer reliant Bamako – Kita- Conakry, Réhabiliter le chemin de fer Dakar- Bamako, etc.), augmenter la capacité énergétique du Mali et renforcer le réseau pour le transport, redéfinir l’environnement institutionnel (rôles et responsabilité des acteurs) pour mieux assurer les besoins en électricité des Maliens à des coûts optimum, diversifier la production et les exportations. Nous privilégierons les secteurs dont le dynamisme influence significativement l’emploi et la réduction de la pauvreté, notamment l’agriculture, les industries à forte intensité de main d’œuvre et les services, favoriser l’émergence d’un secteur privé fort, susceptible d’impulser une dynamique de croissance forte et durable.
Birama Fall
Franchement un programme ça?Une suite de voeux ou d’incantations,oui mais un programme ,pitié non!! 🙁
PRIEZ TOUT SIMPLEMENT QU’IL FACE MIEUX QUE LES 3 PRECEDENTS.CAR IBK PORTE L’ESPERANCE DE TOUT UN PEUPLE,D’AILLEURS LES MALIENS SONT CONSCIENTS QUE LA SEULE PERSONNE QUI PEUT NOUS FAIRE SORTIR DE L’IMPASSE CHAOTIQUE,C’EST BIEN IBK.
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