Quatre axes (renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national, réformes politiques et institutionnelles, organisation des élections générales, promotion de la bonne gouvernance et l’adoption d’un pacte de stabilité), trois piliers (sécuritaire, politique et social) et une dizaine d’objectifs pour un budget de 2 050 063 000 000 milliards de FCFA. C’est la quintessence du programme d’action du gouvernement que le Premier ministre Choguel K Maïga a soumis, le vendredi 30 juillet 2021, à l’approbation des membres du Conseil National de Transition, en compagnie des membres de son gouvernement fortement mobilisés pour la circonstance.
Sur le volet de la sécurité, le PM s’engage de poursuivre la lutte contre le terrorisme et l’insécurité et compte pour ce faire de doter les FAMAs des moyens humains et matériels leur permettant de s’acquitter de leurs missions. Il est question, en clair, de renforcement les effectifs et de modernisation des équipements et infrastructures en passant par l’amélioration du parcours du recrutement, la formation, l’entraînement et l’aguerrissement des éléments. La dynamique de sécurisation du territoire va reposer en outre sur l’accélération du processus de Désarmement-Démobilisation – Réinsertion (DDR) à l’effet de permettre un retour effectif de l’administration et des services sociaux de base sur l’ensemble du territoire. Cette démarche participe d’une application de l’Accord pour la paix et la réconciliation que le nouveau Premier ministre promet de conduire de façon intelligente et de soumettre à une relecture consensuelle. Devant les membres de l’organe législatif de la Transition, le Premier ministre a déroulé également ses intentions de déclencher le processus de refondation à travers la réforme du cadre politique et l’adaptation des textes fondamentaux de la République aux fins de doter le Mali d’institutions fortes et légitimes, gage de stabilité politique et d’une paix sociale durable. Toutes choses qui passeront par la tenue des assises nationales de la refondation (ANR) qui s’appuieront, selon lui, sur les résolutions et recommandations des précédents fora dont le Dialogue national inclusif, la Conférence d’entente nationale, les États généraux de la décentralisation, les assises de différents secteurs, puis la commission d’appui à la réforme institutionnelle.
Sur l’organisation des élections générales devant conduire le retour a l’ordre constitutionnel normal, le PM a derechef plaidé pour l’organe unique de gestion des élections qu’il crédite de plus transparences, de crédibilités et d’inclusivité, condition sine qua non de survie démocratique, de légitimité et de solidité des institutions.
Dans le respect du délai imparti à la transition et des engagements internationaux du Mali, cet organe unique selon son initiateur, posera les jalons (politiques, juridiques et institutionnels) d’une restauration de la confiance entre les acteurs politiques et les citoyens et implique une relecture de la loi électorale ainsi que l’installation d’un directoire national et de démembrements aux niveaux régional, local et dans les ambassades et consulats. Aucun détail quant au chronogramme pour un PAG qui ambitionne en même temps de s’atteler à l’instauration de la bonne gouvernance et à l’adoption d’un pacte de stabilité sociale. Choguel Maïga insiste en effet sur son engagement pour la rupture et l’exemplarité à travers notamment une lutte implacable contre la corruption et l’impunité, y compris en remuant des poubelles du passé. C’est tout le sens de l’audit préconisé de la cession des bâtiments publics ainsi que de la promesse de clarification, au moyen d’une commission d’enquête – de l’occupation et de la démolition de la zone aéroportuaire. L’ex Président du comité stratégique du M5-RFP annonce également des poursuites judiciaires sur les tueries et exactions des 10, 11 et 12 juillet 2020 a Sikasso, Kayes et Bamako. Et comme pour joindre l’acte à la parole sur la rupture prônée, le PM a insisté la réduction drastique du train de vie de l’Etat en vue de dégager des espaces budgétaires pour l’amélioration des conditions de vie des populations en vue d’une répartition équitable des richesses nationales.
Amidou KEITA
EN EFFET ON A BEAUCOUP DE PROBLEMES A REGLER EN TEMPS REDUIT DONC NE PAS HESITER AUSSI A RECRUTER LES MALIENS QUI ONT TRAVAILLER DANS CES CABINETS EGALEMENT
AUDIT DE L ADMINISTRATION ET ENTREPRISES D ETAT
MISE EN PLACE DES SOLUTIONS INFORMATIQUES ET NUMERIQUES
FORMATIONS DES AGENTS OU REMISE A NIVEAU NIVEAU INFORMATIQUE SURTOUT ET EN GESTION ET COMPTABILITE
INVESTISSEMENT EN INFRASTRUCTURE INFORMATIQUE RENFORCE AVEC INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
MISE A JOUR FICHIER ELECTORAL
SECURISATION PIECES D IDENTITE ET TITRES FONCIERS
BANCARISATION FONCTIONNAIRES ET MILITAIRES
IL FAUT MANDATER LES MEILLEURS CABINETS POUR UNE TRANSITION REUSSIE ET METTRE FIN A LA CULTURE DE LA MEDIOCRITE DANS NOTRE BEAU PAYS LEGUE PAR NOS VALEUREUX ANCETRES
Sans surprise, on retrouve les grands noms du conseil McKinsey, BCG et Bain en tête du classement, suivi des plus grands cabinets d’audit, les Big Four : Deloitte, KPMG, PwC et EY.
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