Présidentielle du 28 juillet 2013 : Soumaïla Cissé, le démocrate républicain

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Soumaila Cissé
Soumaila Cissé

La démocratie n’est pas antinomique à la religion, mais dans une République, le bon équilibre recommande aux citoyens de rester à la place qui lui revient pour qu’elle se porte mieux. Sommes-nous dans une République ou dans un Etat moyen-âge ou féodal ?

Les candidats qui s’affichent avec des leaders religieux connus pour leur passé sulfureux en se ventant des soutiens peu recommandés de ces hommes réclamant de Dieu, ne sont pas sans reproche. Par contre, si nous sommes dans un Etat républicain et laïc, alors là il y a des choses à dire. Car, ils donnent la preuve de leur incapacité à mobiliser des électeurs outre que la horde de disciples de ces marabouts biznessmans. Soumaïla Cissé, combattant infatigable de la démocratie et de l’Etat de droit a beaucoup de respect pour ses électeurs, c’est pourquoi il ne rentre pas dans ces genres de mise en scène, d’une autre époque. Aussi, a t-il décliné l’offre de services intéressés de certains leaders religieux. Il trouve la démarche compromettante à l’avenir. Soumaïla Cissé fait tout simplement confiance au libre arbitre de ses supporteurs, qui ne sont pas que des seules militantes et militants de son parti ou ses sympathisants. Les français ont toujours dit que l’habit ne fait le moine.

Dans notre pays, certains citoyens ont pris l’habitude de filler entre les mailles de l’administration fiscale, tant de l’intérieur que l’extérieur. Ils se font des centaines de millions de Fcfa sur le dos de leurs concitoyens. Cette catégorie de citoyens pour parvenir à leur fin, usent des ruses, des stratagèmes pour échapper au fisc. Ce sont de véritables sangsues, qui vivent au crochet des hommes politiques, mais en situation de pouvoir. Soumaïla Cissé, qui a conscience de la responsabilité de l’exercice du pouvoir, surtout dans un pays comme le nôtre, qui a besoin d’un nouveau départ pour assurer un avenir meilleur à ses filles et à ses fils, n’a pas l’intention de lier ses mains avant d’être élu. Il a également un respect vertueux pour les électeurs, qui méritent un minimum de confiance.

Certains leaders religieux, qui appellent à voter pour des candidats autres que ceux du FDR (front pour la sauvegarde de la démocratie et la République) ont des comptes à rendre à notre peuple. Parmi eux, on retrouve des gros commerçants, transporteurs. Ils (nous ferons économie de leur nom pour l’instant) se font des pactoles au détriment de notre peuple qui ont peur de la rigueur dans la gestion des affaires de Soumaïla Cissé. Ces esclavagistes rentiers vivant de l’aumône de leur poulain qu’ils ont placé à des postes stratégiques de l’Administration d’Etat ont peur de l’élection de l’enfant de Niafunké à la tête de notre pays. De par sa position de ministre de commerce, de l’économie et de finances, il a l’habitude de bloquer les camions appartenant à des grands marabouts qui bénéficiaient des passes droits avec le régime précédent. En son temps, le ciel a certes tremblé au dessus de la tête de Soumi, mais l’enfant de Niafunké est resté de marbre. Et, le droit était avec lui. Tous les enfants naissent libre et égaux en droit et devoir. Avec cet argument, les défenseurs de notre marabout commerçants tricheurs ont du s’aligner. Rappelons que c’en 1993, que Soumaila Cissé fait son entrée au gouvernement. D’abord comme Ministre des finances, ensuite s’ajoutera à ce portefeuille celui du Commerce entre 1994 et 1997. C’était à un moment où le Mali, notre pays, pansait ses blessures après la Révolution de mars 1991 qui a provoquée la dégradation de son tissu social et économique. Donc de sa position de Ministre des Finances et du commerce, naturellement, il doit connaître tous les grands opérateurs économiques de ce pays : bons comme mauvais. Notamment les contrebandiers.

Il va de soi que, des personnes qui trainent des casseroles ne soient pas favorable à l’élection qui, leur refusent des passe-droits. Ces personnes, qui ont toujours réussies à passer entre les mailles du filet ont tendance à conserver cette position de privilégiés. Pour rappel, après le passage de Soumi à l’hôtel des finances, pendant le reste du mandat d’Alpha et durant les dix du pouvoir d’Amadou Toumani Touré, ils ont continué à bénéficier de ces traitements indus de la république.

En 2011, ATT a accordé des exonérations sur 10 000 tonnes de produits alimentaires à un richissime marabout très célèbre qui battent campagne aujourd’hui contre les candidats du FDR. Cet homme qui se réclame de Dieu, a non seulement importé et vendu ses produits sur le marché, mais il a vendu le document d’exonération sous le nez et la barbe de la Direction générale des douanes. Ces gens-là n’ont pas intérêts à ce que Soumi soit élu Président de la République.

En réalité, Soumaïla Cissé n’a pas le choix de décliner l’invitation de ces gens-là. A moins, il se dédit. Or, ce n’est pas un homme de cette nature. Sinon, il aurait trahit son idéal politique. Celui, qui a renoncé à des privilèges colossaux pour des maigres salaires de cadres maliens, ne pourras à se dédire pour des avantages indus. L’homme a pris des engagements avec ses compatriotes, de l’intérieur comme de l’extérieur qui lui ont même acté sa constance de le combat pour la démocratie, les libertés et le respect de nos institutions. Bien plus qu’une posture politique, c’est un engagement citoyen au service du Mali, au service des hommes et des femmes de ce pays, au service de la jeunesse malienne. Selon lui-même, cet engagement n’a jamais été dirigé contre des personnes. Il s’agit de défendre des valeurs et des idéaux, car persuadé qu’il est depuis longue date, Soumaïla Cissé est convaincu que seule une démocratie forte, que nous avons le devoir d’entretenir et d’améliorer sans relâche, nous permettra de poursuivre dans la paix et la sécurité notre marche vers le développement et le bien être de nos populations.

Cet engagement patriotique et citoyen, il promet poursuivre contre vents et marées avec camarades militantes et militants de l’URD, du FDR, des partis alliés, ainsi que les militantes et les militants des organisations de la société civile qui refusent de croire que notre sous développement est une fatalité.

Cet engagement patriotique et citoyen, il promet de le poursuivre aussi avec détermination et courage, mais dans la tolérance, dans le pardon et dans le respect des différentes sensibilités de notre pays, et avec le soutien de toutes les maliennes et tous les maliens de tous bords, sans affiliation politique, mais épris de paix et de justice.

 

Amadou O. Diallo

 

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