Présidentielle de 2018 au Mali : Quel portrait robot du potentiel successeur d’IBK !

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Bientôt c’est la fin du premier mandat du Président Ibrahim Boubacar Kéïta. Les politiciens ambitieux de diriger les rênes du pays sont déjà en course pour le siège de Koulouba. A quelques mois de la fin du premier quinquennat du tisserand en Chef, les Maliens restent divisés sur son bilan. Pourtant, en 2013, IBK était «l’Homme de la situation » pour la plupart des Maliens.

 Faut-il le rappeler, plus 77% des électeurs ont choisi le candidat du Rassemblement Pour le Mali (RPM), pour l’honneur du Mali et la dignité des Maliens. Mais, dès son accession au pouvoir, quelques mois après sa prise de fonction, des citoyens ont vite crié au « Ya bée » (ndlr : l’auto gaule). En substance, le Peuple reste profondément divisé sur la gestion du pays. De plus en plus, on entend certains dire: « Nous avons été abusés de confiance. Tous les politiciens maliens sont égaux ». Contrairement à ces derniers, de l’autre camp, il n’est pas aussi rare d’entendre qu’IBK doit se présenter de nouveau. Il n’a pas le choix, ses projets sont en cours d’exécution, il faut qu’il les achève. En somme, c’est le double constat qui domine l’actualité sur la vie de Koulouba. En attendant que le Président IBK se prononce, il s’avère nécessaire  que les Maliens se réveillent de leur sommeil, pour mettre dans leur quotidien, cette équation à plusieurs inconnues en termes de choix de nouveaux porte flambeaux. Après quatre ans de gestion souveraine, les défis restent encore nombreux. Mais qu’à cela ne tienne ; car, notre pays doit renaître le plus rapidement que possible des cendres de sa crise multidimensionnelle sans précédent dans son Histoire, pour occuper, de gré ou de force, la place qui lui échoit  au concert des nations souveraines. Le Mali doit récupérer son nom, sa dignité ses lettres de noblesses d’antan.  Le seul chemin à emprunter pour y arriver , c’est le choix judicieux, objectif et réaliste du premier Homme politique. Celui qui doit choisir avec qui il faut travailler, prendre des décisions difficiles responsables, trancher sans parti pris ; même s’il faut en payer le plus fort des prix. La responsabilité est une règle d’or, et tout le monde n’est pas fait pour l’assumer. Il ne s’agit pas de dire que le Président ne bouge pas. Mais si, à quelque part, il nécessite ou urge d’apporter de changements réalistes, rien ne doit empêcher de le faire, pour le bonheur des Maliens. Surtout qu’il se lit petit à petit sur la vision de certaines personnes qu’un mandat suffit pour comprendre les compétences d’un Président. Est-ce pour dire que l’alternative est possible en 2018, pour mettre à l’épreuve une autre tête d’affiche ? Difficile à répondre à cette question. Sinon Soumaïla Cissé de l’opposition attend impatiemment au portillon. Cela, au même titre que l’ancien Premier Ministre Moussa Mara. Si le premier est traité de la même classe qu’ IBK, malgré ses compétences et ses preuves de bon gestionnaire tant au plan national qu’international, le second demeure une source d’espoirs profonds pour les nouvelles générations de ce pays. Ce, même si, malheureusement, ce dernier (Moussa Mara) est accusé à tort ou à raison d’être trop assoiffé  de pouvoir.

Dr Cheick Modibo du RPDM est aussi cité sur la liste des prétendants sérieux à la succession d’IBK. Mais, cependant, il s’est laissé piéger pendant la transition. Ce, même s’il est reconnu un très bon scientifique mais il sied de reconnaître qu’il est un  mauvais politicien. Donc, il urge que le choix soit opéré soigneusement!

La Rédaction

Source : Maliflash

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6 COMMENTAIRES

  1. Pourvu que le futur president du Mali soit un Jeune ,ou une femme en 2018.Femmes! levez vous et du courage .

  2. Après IBk c’est Modibo Sidibe ou Moussa Mara même si on les blâme on a beaucoup compris et sans oublier qu’on a beaucoup apris à bon entendeur salut

  3. Le candidat IBK a eu 39 % de voix au premier tour en 2013. Les 77 % c’est les ralliements au second tour. Ne confondons pas les choses différentes. En 2013 au sommet de sa popularité, avec tous les soutiens dont il disposait, au premier tour il a eu 39 %. C’est ce qu’il faut comprendre. En disant qu’il a eu 77 %, c’est comme si il a gagné au premier tour. En 2018 s’il est candidat (toutes choses qui me surprendra), avec un tel bilan pourra t-il avoir un tel score qu’en 2013 au premier tour. Ce n’est pas évident. N’oublions pas que de grosses pointures seront de la compétition à cette élection.

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