Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius s’est entretenu, mardi 28 mai, avec le président malien Dioncounda Traoré à Bamako. Au centre des discussions : la présidentielle dont la date a été confirmée pour le 28 juillet prochain. Si deuxième tour il y a, ce sera le 11 août. Laurent Fabius a d’ores et déjà rencontré les responsables de l’organisation du scrutin.
C’est une visite au pas de charge. Laurent Fabius a rencontré le Premier ministre malien, le ministre de l’Administration territoriale et deux autres responsables maliens chargés de l’organisation des élections.
Après ces rencontres, notre correspondant au Mali a demandé à Laurent Fabius si l’on pouvait vraiment tenir le premier tour de la présidentielle le 28 juillet prochain. Réponse du ministre français des Affaires étrangères : « Sur le plan technique, c’est tenable. Un travail remarquable a été fait ». Et d’ajouter : « Je sais que bientôt les cartes des électeurs seront éditées ». On a donc là un optimisme affiché de Laurent Fabius.
Reste la question de Kidal. « N’est-ce pas un caillou dans la chaussure ? », interroge le correspondant de RFI. Laurent Fabius sourit et répond : « Il faut que l’on puisse voter partout au Mali. Il y a des discussions qui se déroulent actuellement, je souhaite qu’elles aboutissent rapidement ». Et d’insister : « Il est évident qu’il ne peut y avoir deux pays dans un même pays. Je peux vous dire que les dispositions seront prises pour qu’à Kidal on peut voter comme ailleurs partout au Mali ».
On le voit, Laurent Fabius arrive donc à Bamako avec deux points importants à l’ordre du jour, notamment la question du vote à Kidal et la question du processus électoral.
Par RFI