Le Président du Comité d’organisation du Sommet Afrique – France (CNOSAF), Abdoullah Coulibaly, a animé une conférence de presse le samedi 20 août dernier à la Maison de la Presse. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, Abdoullah Coulibaly a réaffirmé l’engagement du Mali à réussir l’organisation de cet important évènement, qui regroupera à Bamako, du 13 au 14 janvier 2017, plus de 35 Chefs d’Etat et de Gouvernement.
Environ 2 000 à 3 000 personnes prendront part à Bamako au 27e Sommet Afrique – France, que notre capitale abritera en janvier 2017. Parmi elles, il y aura 35 Chefs d’Etat et de Gouvernement. De quoi constituer des motifs réels d’engagement pour les membres du CNOSAF, avec en tête leur Président, visiblement très déterminé à honorer la confiance placée en notre pays par les pays africains et la France.
«Nous allons organiser le Sommet avec dignité avec les moyens que nous avons. Le Mali est un pays où le respect de la parole donné est sacré. Ensemble, nous allons relever le défi de l’organisation de ce grand rendez-vous», a-t-il déclaré, ajoutant que l’organisation de ce sommet est d’abord une marque de confiance dans notre pays.
En effet, selon le Président du CNOSAF, en accueillant un nombre important de Chefs d’Etat et de Gouvernement et plusieurs dirigeants d’institutions internationales et régionales, le Mali redevient fréquentable. «Cela apporte de fait la preuve que le Mali est à nouveau une destination où l’on peut venir, un pays où l’on peut investir, en raison des efforts faits pour améliorer le climat des affaires», a-t-il noté.
Il a en outre fait savoir que des patrons d’institutions, comme la Directrice du FMI, le Président de la Banque Mondiale et le Secrétaire Général de l’ONU sont attendus dans notre pays dans le cadre de ce sommet. Ce qui explique que son organisation suscite beaucoup de convoitises de la part d’autres pays.
C’est pourquoi CNOSAF a beaucoup insisté sur la chance que le Mali, un pays en crise, a eue d’organiser ce grand évènement. Dans ce sens, il a invité les Maliens à se donner la main pour réussir ce pari. «Ce n’est pas une question politique ou du Président de la République. Il s’agit d’honorer notre pays», a-t-il martelé.
Auparavant, il avait fait un rappel historique de la crise malienne, à travers le déclenchement de la rébellion touareg, la déclaration d’indépendance d’un pseudo Etat et la signature de l’Alliance entre le Mujao et le Mnla jusqu’au processus de Transition, et notamment la visite historique du Président Hollande à Tombouctou, le 2 février 2013.
En mettant en exergue les répercussions que la crise malienne pouvait avoir sur ses voisins, il a expliqué l’intervention française et de la communauté internationale dans notre pays par des enjeux géopolitiques.
A sa suite, le Directeur national de l’hôtellerie et du tourisme, en présentant le dispositif d’hébergement mis en place dans le cadre de l’organisation du sommet, a indiqué que ce qui était considéré comme critique ne l’est plus. Il a annoncé disposer de 61 hôtels sur Bamako et environs, pour une capacité de 2 198 chambres, dont 25 suites. S’y ajoutent des résidences et des villas en construction pour compléter le dispositif.
De sa présentation, il est ressorti que l’hébergement des Chefs d’Etat et de Gouvernement sera uniquement pris en charge par le CNOSAF. Les autres participants se prendront en charge à leurs frais, dans les hôtels conventionnés avec le CNOSAF.
Après le Directeur national de l’hôtellerie et du tourisme, une autre présentation a été faite par Oumar Haïdara sur la stratégie de mobilisation sociale du somment. Laquelle ambitionne une appropriation nationale de celui-ci. En effet, dans sa présentation, Haïdara a annoncé la création durant le sommet de 4 000 emplois jeunes.
Ces jeunes seront recrutés pour mener des sensibilisations sur l’assainissement pour le curage des caniveaux. Il a aussi annoncé deux opérations, l’opération Sotrama et l’opération Bozo. L’opération Sotrama consistera à mobiliser 500 Sotramas pour distiller des messages de sensibilisation dans les quartiers et l’opération Bozo consistera à nettoyer les berges et le lit du fleuve.
Au cours de cette conférence de presse, le Conseiller financier du Président du CNOSAF a révélé que le budget global du 27ème Sommet Afrique – France s’élevait à 35 milliards de FCFA.
Sur ce montant, le CNOSAF doit gérer un peu plus de 3,8 milliards de FCFA. Le reste du montant sera géré par les départements ministériels en fonction des différents volets. Il a noté également que la France avait offert 5 millions d’euros en guise de contribution pour l’organisation de la rencontre.
Youssouf Diallo
Resctifation: le mali va montrer à toubaboublen sa soumission avec lachete lors de la reunion franceafric anti-peuples africains…
nos dirigeants n’ont aucun courage: votre preuple est dans une misère la plus blanche et vous organiser une fête pour vos maîtres…
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