Présidence de la République : Ils veulent le déstabiliser à tout prix

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SEM Ibrahim Boubacar Keita

Ils sont tous unanimes que la situation du pays est fragile. Ils savent tous qu’il nous faut un pays stable pour amorcer un développement conforme aux aspirations du peuple au nom duquel ils prétendent tous se battre. Mais, ils s’entrainent, s’arment et actionnent tous les leviers pour déstabiliser le président Ibrahim Boubacar Kéita. Pour eux, il n’y aura aucun péril.

Installé dans des conditions que tous les observateurs ont reconnu difficile, le régime du président Ibrahim Boubacar Kéita, n’a jusqu’ici bénéficié d’aucune indulgence de son opposition. De plus en plus agressive depuis les premières heures du mandat, elle a continué à ourdir des plans à chaque occasion pour ternir la gouvernance en place. Le dernier plan et pas le plus ridicule, consiste à imposer au régime, une situation insurrectionnelle qui le conduira aux prochaines élections. Il s’agit de maintenir IBK dans une posture défensive qui le divertirait et le détournerait de l’essentiel. La dernière marche qu’elle a organisée il y a quelques mois, n’était qu’un premier test. « Les assaillants » poursuivent leur schémas, imperturbables. Les assauts redoutables sur les réseaux sociaux, la multiplication des articles subversifs dans la presse (elle aussi nerveuse), la manipulation de l’opinion à travers des montages parfois ridicules ne sont  que les parties visibles de l’iceberg.

Au plan international, certains leaders de l’opposition ont été aperçus dans les couloires du siège de la Banque mondiale, du FMI et dans bien d’autres chapelles diplomatiques brandissant des documents relatifs à des marchés publics. Hurlant et plaidant le déluge contre le régime qu’ils considèrent comme l’un des plus corrompus. Ils remportent un franc succès. Les partenaires financiers ferment les robinets en attendant de mieux comprendre. Des experts souvent malveillants, se sont introduits dans les secrets les plus profonds de la gouvernance pour en sortir avec des preuves de bonne gouvernance.

De l’avion présidentiel aux marchés des armements et autres équipements, la Banque mondiale et le FMI ont conclu que la gouvernance d’IBK n’était pas aussi diabolique telle qu’elle avait été présentée par Soumaila Cissé et ses sbires. La coopération a repris au grand malheur du mensonge et de la délation.

Inutile de rappeler les affaires Tommy et autres mensonges colmatées contre IBK et son régime.

Aujourd’hui, puisqu’il n’est pas question pour « les assaillants » de replier, ils se sont aventurés sur un terrain très glissant en insistant sur des questions militaires et en voulant déstabiliser la chaine de commandement. Les attaques virulentes contre le ministre de la défense, les injures proférées contre des hauts gradés de l’armée et l’exhibition de documents farfelus rentrent désormais dans le plan secret de déstabilisation du président IBK. Ses adversaires, après plusieurs échecs cuisants, s’engagent désormais à démoraliser la troupe pour infliger, pensent ils un échec au président dans le domaine de la sécurité. Ils savent bien que le président IBK, doit son mandat en partie à ses ambitions et à ses engagements en faveur de l’instauration de la paix et de la sécurité au Mali.

Un échec sur ce plan, conduirait à coup sûr, IBK à la retraite politique. Pour mieux asseoir leur stratégie, ils s’invitent désormais dans le très délicat domaine du renseignement. Ils veulent à tout prix divertir les responsables du renseignement, qui sont aujourd’hui les premiers boucliers du régime.

Semer la zizanie entre le président Ibrahim Boubacar Kéita et ses hommes les plus dévoués est l’un des objectifs prioritaires de l’opposition. Une opposition d’ailleurs frappée par un certain  discrédit auprès des populations. Et pour plusieurs raisons.

Elle qui se précipite toujours sous les projecteurs pour dénoncer la mauvaise gouvernance, se retrouve avec ses premiers responsables trempés dans des magouilles. C’est par un journal Sénégalais que les Maliens ont appris que Soumaila Cissé, le chef de file de l’opposition devait s’expliquer sur une prétendue affaire de détournement d’argent destiné à des centaines de forages pour les populations de toute la communauté de l’UEMOA. Il s’en est effectivement justifié mais n’a réussi à convaincre que ses naïfs partisans. Connu pour être impliqué dans plusieurs affaires dont un délit d’initié relatif au processus d’acquisition de sa cossue résidence dans le lit du fleuve Niger, Cissé n’a pas encore fini de nous présenter ses fonds de casseroles. D’autres parlent des immenses richesses d’origines douteuses qu’il engrange suite à des placements obscures.

Quant au second, Tièbilé Dramé, le monde entier a découvert avec stupeur et désolation comment il prenait des libertés avec les factures de deux sociétés moribondes : EDM SA et La SOMAGEP. Couvert de honte suite à ces révélations, Dramé peut difficilement bomber le torse en public.

Plongée dans une fange d’une puanteur insolente, l’opposition malienne a choisi désormais sa dernière arme : l’INTOX. Et elle lui fait tellement confiance qu’elle croit pouvoir démolir Koulouba et déloger Ibrahim Boubacar Kéita. On croise les doigts.

Abdoulaye Niangaly

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20 COMMENTAIRES

  1. “Il s’agit de maintenir IBK dans une posture défensive qui le divertirait et le détournerait de l’essentiel.” Peux-tu me dire quel est cet essentiel? Moi qui te répond, comme des milliers d’autres maliens surement, j’ai voté pour IBK de mon propre chef, sans aucune influence de qui que ce soit parce que je pensais très sincèrement que c’était l’homme qu’il fallait pour sortir ce pays de l’impasse, un homme à poigne et de parole. Mais depuis son élection jusqu’à cet instant T qu’est ce les maliens constatent : de la gabegie, du vol, du détournement, de la faiblesse de l’état, de la perte de l’autorité de l’état de la souveraineté de l’état sur une grande partie du territoire, le népotisme, etc. Que veux tu encore de plus pour que les gens se rebiffent et de façon naturelle sans aucune influence intérieure ou extérieure. L’opposition comme tous les hommes politiques maliens y compris le chef de l’état sont des gens à qui il ne faut même pas confier la gouvernance d’une école maternelle, toutes les félicitation à l’ADP-Maliba.

  2. Chacun a le droit de dire ce qu’il veut, mais, ce n’est pas l’opposition qui a révélé l’affaire Tomi Michel. C’est bien le journal le Monde qui a porté l’affaire sur la place publique, et, IBK lui même a reconnu devant les Maliens que Tomi était son frère. Alors, Mr Niangaly, qu’en dites-vous? Pourquoi, vous voulez raser la tête du type à son absence? On demande à la presse d’être objective. Personne ne déteste IBK, c’est sa gouvernance qui fait mal au pays et à sa population. Si vous ne vous sentez pas concerné, c’est que vous êtes aveugle ou vous attendez une reconnaissance quelconque. La majorité des Maliens est déçue par ce Monsieur qui, après plus de vingt ans aux affaires, n’a rien appris en matière de gouvernance et c’est le pays tout entier qui en paye le prix fort. Personne, aucun pays ne souhaite avoir à sa tête un Président aussi nul que celui que nous avons. Il nous fout la honte. Vous en connaissez vous, une usine qui fabrique une paire de chaussettes à 50 000frs? Même Obama ne porte pas de chaussettes à ce prix. Alors,si vous-vous accommodez d’un voleur comme celui-là avec son clan, c’est votre droit, mais n’accuser pas l’opposition. Aucun opposant Malien ne travaille ou ne collabore avec ” Le Monde” ou le FMI qui ont épinglé la mafia Malienno-Corse.

  3. Non pas tout a fait. Nous voulons qu’ il change, qu’il gouverne bien. Qu’il s’occupe mieux du pays. La hiérarchie militaire donne tout l’impression qu’elle n’a pas conscience de la situation de guerre que traverse le pays. Les mêmes comportements decries continues de plus belles. L’armée enregistre défaite en défaite. Le Mali est la rué de la presse étrangère, très souvent de mauvaise fois, contante de la crise que connait le grand voisin. Ça nous fait mal. Le diagnostic est pause, le mal identifié mais les remèdes ne suivent pas. A qui la faute? Au premier responsable d’abord. on ne va pas se taire. On vas continuer à critiquer jusqu’au changement.

  4. Voilà un article taillé pour les pintades et écrit par une pintade qui doivent être les seules à croire, que les surfacturations et l’affaire Tomi ont été monté de toutes pièces par l’opposition. Mais bon, il faut de tout pour faire un monde.

  5. Le président de la République doit encore encaisser. Sans se laisser influencer par une quelconque critique visant à le déstabiliser. Le chemin pour la paix va être long et même périlleux mais le Mali, dans son ensemble, va y arriver. Il n’y a pas de place pour le désespoir.

  6. Courage IBK remetez vous au tout puissant car quand la maladie et la vieillesse se retrouvent sur un homle il resterait plus que sa coquille sinon le peuple malien sait qui vous êtes donc vous n'avez plus rien à justifier dieu sait votre volonté de faire ce pays le plus envié dans le concert des nations qu'il plaise à dieu de réaliser vos voeux

  7. Courage IBK remetez vous au tout puissant car quand la maladie et la vieillesse se retrouvent sur un homle il resterait plus que sa coquille sinon le peuple malien sait qui vous êtes donc vous n'avez plus rien à justifier dieu sait votre volonté de faire ce pays le plus envié dans le concert des nations qu'il plaise à dieu de réaliser vos voeux

  8. Les critiques sont faciles mais les propositions de solutions sont difficiles pour nos opposants. Les dérives du pouvoir ont été dénoncées par l’opposition mais on n’a vu aucune proposition de solution de la part des opposants.

  9. Luttons tous contre le terrorisme c’est notre seule chance de se débarrasser du terrorisme pour toujours, une coopération entre toute la communauté internationale. Nous voulons que les attaques terroristes cessent. Nous ne voulons plus être victimes des actes terroristes.

  10. La situation sécuritaire du Mali se dégrade chaque jour que Dieu fait. Les maliens sont invités à la vigilance et à garder le sang-froid. Le président de la république a parfaitement raison sur la situation de Kidal. Mais je ne veux plus de la communauté internationale dans ce pays.

  11. IBK se sacrifie jour et nuit pour le Mali et il a permis à des journalistes comme vous de travailler comme étant un vrai journaliste alors que vous n’avez même pas de D.E.F.

  12. Je demande au malien d’ouvrir leur yeux de ne plus suivre ces pseudos opposants, l’opposition malienne est une opposition farouche les maliens sont coupés d’eux elles ne savent pas ça, mais pendant les élections nous allons montrer notre mauvaise partie à eux

  13. Le Président de la République conscient de la complexité de la situation ne cesse de multiplier les contacts avec ses homologues Chefs d’Etat africains et européens mais aussi le conseil de sécurité des Nations Unies pour accroitre le nombre et les moyens en faveur des militaires présents sur le sol malien afin de lutter contre les ennemis de la paix.

  14. L’opposition, aujourd’hui se lance dans la danse du côté des militaires sur un terrain très glissant en insistant sur des questions militaires et en voulant déstabiliser la chaine de commandement.
    L'opposition a mis des millions et des millions pour mobiliser les gens à aller marché pour leur cause et non pour ceux du Mali le 21 mai à Bamako, aujourd’hui le tour est à Gao, je demande à la population de Gao de voir derrière eux tous ces pertes de vies humaines. Maintenant l’installation des autorités intérimaires va permettre à la population de Gao d’avoir accès aux services déconcentrés de l’Etat.
    Les attaques virulentes contre le ministre de la défense, les injures proférées contre des hauts gradés de l’armée et l’exhibition de documents farfelus rentrent désormais dans le plan secret de déstabilisation du président IBK.

  15. L’opposition, aujourd’hui se lance dans la danse du côté des militaires sur un terrain très glissant en insistant sur des questions militaires et en voulant déstabiliser la chaine de commandement.
    L'opposition a mis des millions et des millions pour mobiliser les gens à aller marché pour leur cause et non pour ceux du Mali le 21 mai à Bamako, aujourd’hui le tour est à Gao, je demande à la population de Gao de voir derrière eux tous ces pertes de vies humaines. Maintenant l’installation des autorités intérimaires va permettre à la population de Gao d’avoir accès aux services déconcentrés de l’Etat.
    Les attaques virulentes contre le ministre de la défense, les injures proférées contre des hauts gradés de l’armée et l’exhibition de documents farfelus rentrent désormais dans le plan secret de déstabilisation du président IBK.

  16. Le président est venu trouver que le MALI était couché à plat ventre mais avec son courage et sa bonne foi pour le MALI il a fait que le MALI est sur ces deux jambes même s’il pivote un peu sachez qu’en même c’est petit à petit que l’oiseau fait nie.

  17. Quelques propositions de l’opposition peuvent aider le régime en place à éviter les sur-places. Pour ne pas dire que nous avons une opposition bornée, le Mali dispose une opposition opportuniste qui ne cherche que son intérêt. Elle fait comme si le bien de la nation la préoccupe alors que c’est le contraire et qui cherche à déstabilisé le pays.

  18. Une opposition de qualité n’est pas celle qui critique sans cesse et sans proposition mais celle qui critique et propose en fin de compte pour résoudre le mal qu’elle dénonce. Le Mali actuelle n’a pas besoin de marche et critiques mais de l’union des citoyens et des propositions de résolution de crise.

  19. Nous devons faire confiance à Ibrahim Boubacar Keïta pour qu’il fasse ce qu’il a promis. Nous sommes tous censés connaître que ce n’est du tout une tâche aisée de diriger un pays dans la crise. Surtout quand il s’agit d’un pays très pauvre comme le nôtre. Donc changer le cadre et le système politiques d’un pays demande du temps.

  20. “Installé dans des conditions que tous les observateurs ont reconnu difficile, le régime du président Ibrahim Boubacar Kéita, n’a jusqu’ici bénéficié d’aucune indulgence de son opposition.” Tu es un menteur Mr. Niangaly. La preuve, IBk est alle faire campagne a Kidal. Les conditions dans lesquelles nous sommes aujourd’hui sont la resultante de la gestion Es- IBK

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