Alors que les Maliens croyaient sortir la tête de l’eau depuis la signature du dernier Accord intervenu entre le CNRDRE et la CEDEAO le 20 mai 2012, et surtout l’amnistie octroyée aux putschistes ainsi que le statut d’ancien Chef d’Etat accordé au chef de l’ex-junte militaire, Amadou Haya Sanogo, voilà que des manifestants véreux ont agressé le 21 mai dernier, le président de la Transition Dioncounda Traoré dans son bureau au Palais de Koulouba. Cela porte ainsi un coup dur à cette Transition, laquelle devrait nous permettre de récupérer le Nord de notre pays occupé par des assaillants et d’aller aux élections libres, crédibles et apaisées au terme des douze mois à venir.
Agressé, le président de la Transition Dioncounda Traoré aura-t-il le courage de revenir au bercail pour diriger le navire Mali qui tangue sérieusement et qui, si l’on n’y prend pas garde, peut chavirer à tout moment ? C’est la question qui taraude actuellement les esprits et qui inquiète la Communauté internationale.
En tout cas, cette agression de Dioncounda Traoré est la preuve pour certains diplomates qu’il est temps «d’explorer d’autres voies» au Mali. Lesquelles ? Difficile de le deviner pour le moment.
Toujours est-il que l’hypothèse d’un déploiement militaire à Bamako pour sécuriser les autorités de la Transition et reconquérir le nord-Mali se précise, et l’UA est en train s’activer pour demander l’appui du Conseil de sécurité de l’ONU.
Par rapport à l’état de santé du Président Dioncounda Traoré, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra, s’adressant à la Nation, avait dit qu’il se porte bien et qu’il allait revenir au pays dès que ses médecins le lui autoriseront. Mais, tout porte à croire que le retour du Pr. Dioncounda n’est pas pour demain. De toutes les façons, comment peut-il revenir tant qu’il n’est pas certain que sa sécurité sera garantie par l’Etat qui l’a abandonné à la vindicte des manifestants hors-la-loi ?
Nous pouvons alors déduire que dans ce schéma, Dioncounda Traoré est entre le marteau et l’enclume. Il ne peut pas démissionner, car ce sera un coup dur et une humiliation pour la CEDEAO voire pour la communauté internationale qui entend aller jusqu’au bout de leurs efforts pour stabiliser et unifier le Mali. Il ne peut pas non plus revenir tout de suite au pays, au risque de se faire agresser de nouveau ou de perdre la vie. L’alternative est donc qu’il reviendra, à condition que la force en attente de la CEDEAO, voire Onusienne soit déployée au Mali. Et là, sa garde rapprochée sera renforcée par des militaires expatriés bien équipés. Le cas échéant, c’est de Paris qu’il dirigera le Mali. Ce qui n’est là qu’un leurre.
Ahmadou Maïga
Dioncounda reviendra et mettra le Mali sur les rails. Il n’y a pas d’autre combat qui vaille pour lui autre que la reconquête de l’unité du pays, l’élection d’un nouveau président de la république, la réconciliation des maliens. C’est le dernier des combats qu’il a à mener pour son pays qu’il aime et auquel il a tout donné.
Dioncouda est bien au banc de touch.Car le niveau du match semble être plus fort pour lui.Réf (dixit, feu Sada SY): “Un Homme, c’est pour prendre des décisions difficiles”
Prompt retablissement au Cher Président,Pr. TRAORE.
Nulle n’est indispensable!La preuve ATT qui se croyait tout permis est à Dakaro aujourd’hui et le Mali continue à tourner!Journaleux, nous savons que vous n’arrivez pas à digerer l’existense du gouvernement de CMD et que vous avez toujours des dents contre Capitaine Sanogo qui vous a “ôté” le beurre de la bouche, mais de grâce, arrêtez de colporter des balivernes!Les soldats de la CEDEAO NE SERONT DEPLOYES AU MALI, QU’A LA DEMANDE DES MALIENS!Et puis on n’a pas besoin d’eux à Bamako, mais à KIDAL-GAO et Toumbouctou..
En tout cas on compte sur lui.
En tout cas on comptete sur lui
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