Pour une sortie de crise : Test de patriotisme : ATT-CNRDRE ?

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Nous restons tous convaincus que le coup d’Etat du 22 mars 2012 par le Comité National pour le Redressement de la Démocratie et la Restauration de l’Etat est un fait qui crée et créera des divisions importantes et inaliénables dans la population malienne.

Notre mouvement nais, veut être et restera pour et par le peuple et le Mali. Ce mouvement fera tout pour trouver une porte de sortie acceptable ” Pour le Mali ” pour un retour aux acquis constitutionnels, pour une démocratie apaisée où chacun peut s’exprimer sans crainte, pour une entente sans failles avec nos voisins et la communauté internationale, donc sans sanctions économiques ou toute autre sanction par les partenaires régionaux ou internationaux.

La démocratie malienne est jeune, mais à chaque grand défi le peuple malien sait mettre le Mali devant tout, afin de trouver une solution non pour ses intérêts personnels pour trouver une solution pour le Mali sans faire subir au peuple malien les dommages collatéraux :

Telle est notre démarche

Après une analyse et concertation sérieuse sur le comment et pourquoi des choses afin de comprendre quelle peuvent être les effets négatifs sur le peuple malien de cet acte du 22 mars 2012 les éléments de réponse que nous avons reçus ne sont pas du tout positifs pour la population malienne. Quelques éléments de réponse

1.         Sanction de la CEDEAO peut avoir comme conséquence la fermeture des frontières des pays membres et un risque de coopération avec l’UEMOA.

2.         Sanction de l’UEMOA peut avoir comme conséquence la suspension de partenariat avec les institutions bancaire comme la BCEAO et la BOAD, la possibilité également de rendre la coopération entre le Mali et les autres pays membres de l’organisation très difficile tout en sachant que le Mali reste un pays enclavé  et principalement importateur.

3.         Suspension de l’aide de la BAD et de l’UE, réduira de 40 % notre budget national.

Proclamer un embargo général :

Les points cités ci-dessus, ont été appliqués au Mali par la CEDEAO et seront catastrophiques, à nos yeux, pour la population malienne, alors qu’aujourd’hui le coût de la vie est déjà trop cher pour le citoyen malien, que le coût de la vie a tendance à s’envoler à chaque heure qui passe dans le contexte présent.

Nous avons mené ces réflexions ” témoignages ” afin de permettre au Président de la République et le Président du CNRDRE de penser au peuple malien afin de ne pas laisser durer cette crise, de prouver une fois de plus leur bon sens patriotique, de prouver au peuple du Mali leur bonne volonté et de démontrer que pour eux aussi le Mali, les Maliennes et les Maliens passent avant tout.  Après analyse et consultation nous avons compris que la suite de la situation actuelle passe par une transition inévitable. La question qui se pose reste de savoir comment cette transition va se faire sans faire souffrir plus, encore et encore le peuple du Mali.

La solution que nous proposons pour le retour à l’ordre constitutionnel de cette transition sans un désagrément majeur pour le peuple malien, donc en gardant la coopération entre le Mali et ses partenaires techniques et financiers reste entre les mains du Président de la République Monsieur Amadou Toumani Touré et le Président du CNRDRE Monsieur Amadou Aya Sanogo.

Nous considérons cette proposition de sortie de crise comme un test de patriotisme pour le Mali et l’amour à l’égard du peuple malien, de la part de Monsieur Amadou Toumani Touré t Amadou Aya Sanogo.

En sachant que les partenaires techniques et financiers exigent le retour à l’ordre constitutionnel et sans le retour de l’ordre constitutionnel, l’embargo de notre pays restera maintenu, toute coopération sera suspendue et toute suspension de la coopération internationale parle de la suspension de l’aide financière et toute suspension de l’aide financière engendre automatiquement plus de souffrance pour la population, avec une augmentation journalière des produits alimentaires de première nécessité.

Face à une telle situation quelle sera la réaction de la population face au régime en place ? Quelle sera la réaction de l’armée malienne face à l’avancé de la rébellion, l’armée malienne seule à telle les moyens d’assuré l’intégrité territorial du Mali ?

 

C’est pourquoi nous avons mené cette réflexion et consultation pour proposer une transition sans désagrément majeur sur le peuple malien et assuré à tout prix l’intégrité territorial du pays.

Pour le retour à l’ordre constitutionnel, nous nous sommes basés sur la Constitution du Mali de 1992, qui  fut valable jusqu’au 22 mars 2012, qui est toujours valable pour tant d’autres, même s’ils demeurent silencieux, voir trop silencieux. Dans cette Constitution, nous avons observé qu’il y a trois (3) articles qui peuvent permettre le retour à l’ordre constitutionnel. Ces trois articles sont le 36, le 50 et le 51.

Article 36 :

Lorsque le Président de la République est empêché de façon temporaire de remplir ses fonctions, ses pouvoirs sont provisoirement exercés par le Premier ministre. En cas de vacance de la présidence de la République pour quelque cause que ce soit ou d’empêchement absolu ou définitif constaté par la Cour Constitutionnelle saisie par le Président de l’Assemblée nation   ale et le Premier ministre, les fonctions du Président de la République sont exercées par le Président de l’Assemblée nationale. Il est procédé à l’élection d’un nouveau Président pour une nouvelle période de cinq ans. L’élection du nouveau Président a lieu vingt et un (21) jours au moins et quarante (40) jours au plus après constatation officielle de la vacance ou du caractère définitif de l’empêchement. Dans tous les cas d’empêchement ou de vacances, il ne peut être fait application des articles : 38 (nomination du premier ministre et les autres ministres), 41 (faire un référendum, projet de lois sur les pouvoirs publics, approbation d’un accord d’union autoriser la ratification d’un traité), 42 (la dissolution de l’Assemblée nationale), 50 (prendre les mesures exceptionnelles).

Pour conclure, l’article 36 de la Constitution de 1992 qui explique le remplacement du Président de la République en cas d’empêchement définitif par le Président de l’Assemblée nationale, ne peut être une solution durable pour le Mali.

Cet article exige l’organisation de l’élection présidentielle entre 21 et 40 jours à compter de la date du remplacement. Dans notre esprit, avec le problème du Nord et ce qui se passe actuellement à Bamako, une élection ne peut être organisée dans le délai constitutionnel. Si l’organisation de l’élection présidentielle dépasse 40 jours, nous ne seront plus en accord avec la Constitution du 12 janvier 1992. Cela pour expliquer que la Constitution risque fort d’être violée au-delà des 40 jours.

Observons maintenant les deux autres articles à savoir le 50 et le 51.

Article 50 :

Lorsque les Institutions de la République, l’indépendance de la nation, l’intégrité du territoire national, l’exécution de ses engagements internationaux sont menacés d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exceptionnelles exigées par ces circonstances après consultation du Premier ministre, des président de l’Assemblée nationale et du Haut Conseil des Collectivités ainsi que de la Cour Constitutionnelle. Il en informe la nation par un message.

L’application de ces pouvoirs exceptionnels par le Président de la République ne doit en aucun cas compromettre la souveraineté nationale ni l’intégrité territoriale. Les pouvoirs exceptionnels doivent viser à assurer la continuité de l’Etat et le rétablissement dans les brefs délais du fonctionnement régulier des Institutions conformément à la Constitution. L’Assemblée nationale se réunit de plein droit et ne peut être dissoute pendant l’exercice des pouvoirs exceptionnels.

Article 51 :

Le Président de la République peut déléguer certains de ses pouvoirs au Premier ministre. Les actes du Président de la République autres que ceux prévus aux articles 38, 41, 42, 45 et 50 ainsi que l’Alinéa premier du présent article sont contre signes par le Premier ministre et le cas échéant par les ministres concernés.

En examinant ces deux articles, nous pensons qu’il y a là, la solution aux problèmes actuels que traverse le Mali, à savoir le retour à l’ordre constitutionnel, afin de ne pas laisser s’instaurer la panique, ni s’installer l’embargo annoncé.

L’utilisation de ces deux articles doit permettre au Président de la République Monsieur Amadou Toumani Touré sur proposition de chef de l’Etat, de nommer un Premier ministre de la société civile par un décret et celui-ci bénéficiera de pouvoirs exceptionnels accordés par le Président de la République et ce dernier restera  à l’écart avec le titre honorifique du Président de la République.

Dans ce même décret, le Président de la République reconnaîtra le CNRDRE et lui donnera des pouvoirs militaires et administratifs pour la sécurité et la gestion de la rébellion au Nord du Mali, y compris la nomination d’un ministre de la défense, l’intérieur et celui de l’administration territorial par le CNRDRE.

Cette solution semble être vraiment la meilleure pur le peuple malien et le Mali pour le retour à l’ordre constitutionnel qui permettra à la CEDEAO rapidement de rétablir sa coopération avec le Mali afin que la situation au nord et à Bamako ne s’aggrave.

Nous restons fortement convaincus que pour le peuple malien, cette solution sera acceptée par la CEDEAO, le Président de la République et le Président du CNRDRE.

Vive le Mali

Vive le peuple malien

 

Mouvement,

Le Mali avant tout       

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6 COMMENTAIRES

  1. J’ai lu avec delice la Proposition du Mouvement Mali avant tout! Et je suis d’accord avec ce mouvement sauf qu’il legitimise le CNRDRE. Ce qui n’est pas acceptable par la CEDEAO. Les militaires n’ont rien à avoir avec la gestion de l’Etat. Si on legitime l’action du CNRDRE, alors on accepte l’idée que demain si un groupe de militaire n’est pas d’accord avec ce qui se passe au pays, il peut renverser les institutions, entrainer le Mali dans une autre crise, un bras de fer avec la CEDEAO et se faire legitimer. L’Afrique evolue et n’a plus besoin de coup d’Etat. Le Mali n’est pas sur Mars et ne doit pas aller à reculons. Les militaires doivent comprendre qu’ils n’ont pas leur place au pouvoir. Ils sont une institution au service de la Republique et n’ont as pour vocation à presider aux destinées d’un pays. Le CNRDRE, doit être dissout. C’est lui qui fout la merde au Mali, n’eut-été son irruption absurde, la crise malienne au nord aurait connu un debut de succès. Les Chefs d’Etats Majors de la CEDEAO se sont reunis à Yamoussoukro en Cote d’Ivoire, pour plancher sur la situation au nord du Mali et ont elaboré des stratégies en vue de l’endiguer. C’était le 19 mars 2012. 72 heures après le CNRDRE s’invite dans le debat et complique la situation. Non seulement, il sème la zizanie dans le pays, il divise le peuple malien, mais il facilite l’avancée des rebelles qui occupent desormais tout le nord du Pays. Pire, ce CNRDRE reussit l’exploit inédit de faire imposer au Mali, un embargo total par ses voisins. Face à cette avalanche de problèmes aussi inutiles qu’absurdes, Sanogo et sa bande en rajoutent et sèment dans l’esprit des maliens qui ont toujours vécu en intelligence avec leurs voisins, les venins de la haine à leurs endroits. Moi je ne suis pas malien mais je suis écoeuré par l’insouciance et l’irresponsabilité de Sanogo. Comment peut-on créer tous ces problèmes à son pays et rester tranquille dans a tête? Au nom de quels principes, peut-on savoir que son peuple va souffrir des conséquences d’un embargo et refuser de l’aider. Sanogo doit se sacrifier pour le Mali, les maliens, la CEDEAO et l’Afrique! C’est un secret de polichinelle que si Sanogo se retire, les 2/3 du problème malien seront résolus : l’embargo sera immédiatement levé, l’espoir va naître chez les maliens, la CEDEAO aura réussit à imposer la démocratie, toutes les énergies seront concentrés pour la préservation de l’intégrité territoriale du Mali. Finalement tout le monde aura gagné. Meme Sanogo qui aura demontré son attachement au Mali! Enfin quel acte de patriotisme cela sera. Bon nombre de personnes qui comme quoi tirent à boulets rouges se raviseront. Oui il faut Sanogo suive au plus vite l’exemple de Wade et abrège les souffrances du peuple malien et aussi celui du peuple ivoiriens car contrairement à ce que certains pensent ici au Mali, nous on souffre de cette situation et on veut que cela soir reglé au plus vite afin que le Maliba que nous avons connu retrouve le sourire.

    Sanogo, je t’en prie : retire toi pendant qu’il est encore temps! Tu n’as pas encore commis de betises irréparables, donc il est plus facile de te pardonner. Plus tu persistes dans l’erreur, plus tu compliques la situation pour toi meme et ton pays. En effet le MNLA est en train de consolider ses positions et prends des dispositions pour faire fonctionner l’Azawad. Donc plus tu tergiverses, plus tu rends difficile la résolution du problème malien.

    Allez, laisse tomber, retire toi et le Mali sera sauvé. Que Dieu sauve le Mali et la CEDEAO! Amina!

  2. Pour la PAIX AU MALI,L’INTEGRITE TERRITORIALE ET L’UNITE NATIONALE, se tiendra à Paris LA MARCHE UNITAIRE DES MALIENS de France et d’Europe, le samedi 7 avril 2012 à partir de 14H.Rendez-vous à la station de métro “Boissière” (ligne 6), devant le numéro 55 de l’avenue Kléber (Paris 16 ième).Vive le CNRDRE.Vive la république!

    • TU PENSES POUR TON CERVEAU OU PAR TA QUEUE. IL FAUT ETRE ANIMAL POUR FELICITER LE CNRDRE.TU SAIS QUE JAMAIS CES MILITAIRES NE VONT JAMAIS REUSIR,CAR ILS ONT DEJAS LE DOS AU MURT..

  3. Plan de sortie crise proposé par Moumouni GUINDO, SIDH Mali
    Actions proposées:

    1. Démission formelle du Gouvernement du premier Ministre Mme Mariam Kaïdama Sidibé ;

    2. Démission formelle du président Amadou Toumani Touré ;

    3. Vu l’impossibilité d’organiser l’ élection présidentielle dans les 40 jours, que tous les acteurs se concertent pour mettre en place un Collège présidentiel, composé de 5 à 9 personnes représentant le CNRDRE, les partis politiques, la société civile, et pour une durée de 6 à 12 mois (en fonction de l’ volution du conflit avec le MNLA), en réservant le post de vice-président au CNRDRE ;

    4. Constitution d’un Gouvernement d’union nationale, comprenant des représentants du CNRDRE, des partis politiques et la société civile (qui fournit le premier Ministre) ;

    5. Voter (par l’Assemblée Nationale actuelle) une loi d’amnistie générale relative aux faits ayant consisté à renverser le Gouvernement légal ;

    6. Au terme du mandat actuel de l’Assemblée Nationale (avril 2012), organiser en mai 2012 les élections législatives dans les zones non déstabilisées ;

    7. Mettre l’accent sur la résolution du conflit engagé par le MNLA (1ère option : la négociation ; 2nde option : le recours à la force, y compris avec l’appui de l’OTAN car la rébellion au Mali est une conséquence directe des bombardements de l’OTAN en Lybie) ;

    8. Maintenir l’action militaire (conjointement avec l’Algérie, la Mauritanie et le Niger, et avec l’appui de puissances étrangères) contre AQMI, les trafiquants et les islamistes ;

    9. Signer un Accord de paix avec le MNLA, convaincu par le dialogue ou vaincu par la force ;

    10. Organiser l’élection présidentiel et sur tout le territoire et des élections législatives partielles dans les circonscriptions exclues précédemment.

    Intérêts du schéma :

    – Retour immédiat à l’ordre constitutionnel ;
    – Restauration des relations diplomatiques du Mali;
    – Restauration des relations internationales financières du Mali (environ 380 miliards de FCFA par an, soit 20% du budget d’Etat) ;

    – Protection juridique assurée aux membres du CNDRE (car la Constitution du 25 février dispose que « tout coup d’Etat ou putsch est un crime imprescriptible contre le peuple malien » ; et le code pénal punit de mort cette infraction qui peut être poursuivie pendant 10 ans même si la Constitution venait à être effectivement abrogée) ;

    – L’activité économique se poursuit, apportant au Trésor Public les recettes nécessaires au financement des multiples besoins du pays ;

    – Le Mali préserve son image et ses symboles.

    Quel que soit le cas de figure, la SIDH Mali tient à ce que tous les droits civils, politiques, économiques et sociaux soient garantis à tous les citoyens.

    Bamako, le 27 mars 2012

    Moumouni GUINDO,
    Président de la SIDH Mali

    • tu nous rabaches toujours la meme chose depuis le debut de la crise, pas une virgule de changée. Donc tu n’apprends rien de toutes les nouvelles propositions faites par les autres internautes. C’est dommage de rester si fermé.

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