Pour trouble à l’ordre public : Des membres de l’UACDDDD arrêtés et déférés à la prison centrale de Bamako

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Maison d’arrêt de Bamako

Les personnes interpellées sont Soungalo Traoré, président  de l’UACDDDD, Massa Koné, secrétaire général adjoint, et deux autres membres de  cette union à savoir Abdoulaye Koné et Youssouf Diané. Selon les explications des  membres de l’UACDDDD, après le meeting qui s’est déroulé sans anicroche, les intéressés ont quitté tranquillement la Cour d’appel avant d’être cueillis par les éléments du 13eme arrondissement.

Approché par des membres de l’union, poursuivent-ils, le commissaire du 13ème arrondissement s’est juste contenté d’expliquer que  ces arrestations font suite à un appel de la hiérarchie qui a constaté des mouvements de masse devant la Cour d’appel de Bamako. Ce qui constitue une menace pour les juges qui doivent faire leur travail en toute sérénité.

Ces responsables et membres de l’UACDDDD ont été interpellés pour trouble à l’ordre public, ont expliqué les membres de l’union lors d’une rencontre avec la presse.

Peu après, disent-ils,  ils ont été présentés devant le Procureur de la commune VI qui les a placés sous mandat de dépôt.

Au moment où nous mettions sous presse, ils avaient été déférés à la prison centrale.

Pour le secrétaire général de l’UACDDDD, Famory Kamissoko, les parcelles litigieuses de Kalabambougou appartiennent bel et bien aux déguerpis.

« Ces terrains  ont été donnés aux habitants de Kalabambougou et 5 hectares ont été cédés à la CNAM  pour les malades guéris de la lèpre », assure-t-il. Avant d’expliquer : « A notre grande surprise, ils sont venus démolir les maisons et  les auteurs de cet acte ignoble bénéficient de la liberté provisoire ».

Et de regretter qu’au Mali, les victimes  d’injustice  ne bénéficient pas souvent de la justice comme il se doit.

Pour protester contre l’arrestation de leurs responsables, les membres de l’UACDDDD promettent de tenir un meeting aujourd’hui pour faire le point de la situation aux victimes de Kalabambougou. Mais aussi, exiger la libération de leurs responsables.

Pour eux, le pouvoir en place à tout intérêt à trouver une issue heureuse  à ce litige qui peut prendre d’autres tournures si une solution n’est pas vite trouvée.

Badou S. Koba

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3 COMMENTAIRES

  1. que le peuple admette que nul n’est au dessus de la loi.
    Le mali est dans une situation de justice où le perdant a n’a plus confiance à la décision du juge.

  2. Voila le mali de l’injustice.Qui ne se rappelle pas de l’arrestation de faux géomètre YOUSSOUF BENGALY ET SON COMPLICE MOUSSA KEITA EN FIN 2014 par le Ministre Bathily,garde des sceaux à l’époque pour abus de pouvoir?Il s ont été jugés en fin d’année et condamnés chacun à trois ans de prison.Mais le hic,c’est qu’ils ont été libérés dans la nuit de la démission du gouvernent Mara par la complicité de certains malhonnêtes magistrats.Le paradoxe au Mali est que ni l’opposition,ni la société civile ne se saisissent jamais d’une question concernant les citoyens lambda.Leur seul souci est de crier derrière le pouvoir espérant qu’un os leur jeté.
    A mesdames et messieurs les juges maliens,sachez que vous êtes entièrement responsables de la souffrance des maliens et êtes comptables de la decheance actuelle de notre nation.
    Et sachez afin que votre comportement ne sera pas resté impuni par Allah Soub’Hana Wa’Allah,ici et à l’audelà.

    • bakir ne confondez pas le social à la justice, tu parle de l’arrestation d’un faux géomètre,et puis et tu parle d’injustice.
      Un faux est un violeur de loi;et celui qui viole la loi doit sa place en prison.

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