Point de presse hebdomadaire du ministre porte-parole du gouvernement : ” Aucune Violation ne restera impunie” dixit Me Kassoum Tapo

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Redynamiser la filière coton, revoir les conditions nécessaires à la redynamisation du secteur coton au Mali, faire la promotion de la consommation des produits dérivés de la filière du coton au Mali et la promotion et les violations des droits de l’homme étaient au centre du 6ème pont de presse hebdomadaire organisé au Secrétariat général du gouvernement par le Ministre du Commerce, porte-parole du gouvernement, M. Abdel Karim Konaté. Avec comme invités, les ministres de l’Agriculture, M. Nango Dembélé et son homologue des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, Me Kassoum Tapo.

Les ministres des Droits de l’homme et de l’Agriculture étaient les principaux animateurs du 6ème point de presse par le Ministre Porte-parole du Gouvernement. Il s’agissait pour ces deux membres du gouvernement, au cours de cette rencontre avec la presse d’éclairer les médias sur les grandes décisions issues du Conseil des Ministres du mercredi 17 mai 2017. Aux dires du Ministre de l’Agriculture, premier intervenant qui a défendu une communication écrite sur la promotion de la filière coton, il dira que ce secteur demeure aujourd’hui un pilier important de l’économie malienne.

A cet effet, le Ministre de l’Agriculture M. Nango Dembélé a fait une brève présentation du projet dans ce sens qui a été présenté lors du Conseil des Ministres.

Pour le Ministère de l’Agriculture, l’Etat a décidé de redynamiser la filière coton, de revoir les conditions nécessaires à la redynamisation du secteur au Mali, de faire la promotion de la consommation des produits dérivés de la filière cotonnière au Mali, de faire la promotion de la production du coton dans d’autres zones favorable.

Aussi, il a proposé des mesures pour le développement d’un système industriel performant de transformation de l’outil industriel de la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT).

Telle était l’ensemble des communications faites lors du conseil des Ministres de ce mercredi 17 mai 2017 par le ministre de l’Agriculture, Nango Dembélé. Il a présenté la CMDT dont 80% du capital était détenu par le Holding et 20% par ses 4 filiales. ”Aujourd’hui, il s’agira d’abandonner ce schéma actuel afin de mettre en place une vraie unité de transformation du coton au Mali. Aujourd’hui, ce qui est aberrant, le Mali ne transforme que 20% de son coton et les 80% à l’étranger. Il s’agira à travers cette réforme de renforcer les acquis des sociétés et coopératives du secteur”, dixit le Ministre de l’Agriculture, M. Nango Dembélé. Avant d’ajouter que des recommandations pertinentes vont accompagner ces mesures pour le bonheur des consommateurs maliens.

A son tour, le Ministre des Droits de l’Homme et de la Reforme de l’Etat, Me Kassoum Tapo, a rassuré l’opinion internationale sur un certain point relatif à la promotion des droits et des violations des droits de l’homme au Mali.

Pour lui, la MINUSMA, lors de sa mission relative aux droits de l’homme, a présenté un document, sous forme de bilan des violations commises par les forces armées, notamment les FAMAs, les forces Barkhane, le GATIA, la CMA, la Plateforme, l’AQMI, l’Ançar-dine, etc.

Ce document de la MINUSMA avait mis l’accent sur 75 cas de violations entre le 1er  janvier et 31 mars 2017 qui auraient été perpétrées dans les localités de Bamako, Gao, Kidal, Ménaka, Ségou, Mopti, Tombouctou et Taoudénit.

Ces violations concernaient les détractions arbitraires, les traitements inhumains et dégradants, y compris dans les lieux de détentions, les escortions et les exécutions extra-judiciaires, les atteintes à la séparation des catégories de détenus, des viols, l’usage excessive de force.

Pour dire que la violation n’est pas seulement reprochée qu’à la population civile. Et cela montre l’attachement du gouvernement au respect absolu des droits humains dans notre pays, a expliqué Me Tapo, ministre des Droits de l’Homme et de la reforme de l’Etat.

Ainsi, a-t-il déclaré, une aucune violation ne restera désormais impunie au Mali. Et tous les cas de viols seront vérifiés, jugés et les auteurs condamnés conformément aux règles prescrites du pays a-t-il conclu. Cependant, a-t-il souligné, il faut réforme l’approche des droits de l’Homme au Mali et aucune allégation ne sera prise à la légère. Et le Gouvernement malien n’a besoin d’aucune leçon avec qui que ce soit, a conclu Me Tapo.

Youssouf SANGARÉ

 

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