Paix et la réconciliation nationale : Ces préoccupations soulevées par les forces vives

0

Du 17 au 25 février 2025, la Commission nationale de rédaction du projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale a mené une série de consultations avec les forces vives de la nation. Objectif : recueillir les contributions de toutes les composantes de la société malienne afin d’élaborer un document reflétant les aspirations communes à la paix et à la réconciliation. La Commission, sous l’égide de l’ex Premier ministre, a rencontré les légitimités traditionnelles, les partis politiques, les syndicats, les journalistes, les ordres professionnels et les universités ainsi que les institutions de la République dont la Cour constitutionnelle, la Cour suprême, le Haut conseil des collectivités et le Conseil national de Transition. Les consultations ont débouché sur une kyrielle de recommandations. En effet, afin de parvenir à une paix véritable, les légitimités traditionnelles ont suggéré que la nouvelle charte devienne un document de politique nationale, alors que les partis politiques ont plaidé pour la libération des détenus politiques, l’octroi régulier aux partis politiques de l’aide financière inscrit au budget d’État et la fin de la campagne de dénigrement contre les partis politiques. Quant au Conseil national du Patronat du Mali, il milite pour la stabilité politique, l’organisation du retour à l’ordre constitutionnel et le respect scrupuleux des libertés individuelles et collectives.

Les faîtières de la presse, par-delà la dénonciation du musèlement des médias, ont mis l’accent pour leur part sur le règlement de l’Aide à la presse, tandis que le Conseil National de Transition (CNT), il a exprimé sa volonté que le document en question soit soumis à l’approbation du peuple par voie référendaire.

Amidou Keita

 

Commentaires via Facebook :

REPONDRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Leave the field below empty!