Sous la présidence du Premier Ministre Dr Choguel Kokalla Maïga, l’atelier de validation des termes de référence du Dialogue inter-malien a débuté le lundi 26 février au Centre International de Conférence de Bamako. La cérémonie de son lancement a rassemblé autour du PM Maïga, le Ministre de la Réconciliation Nationale, de la Paix et de la Cohésion Sociale, Ismaël Wagué, le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Maïga, ainsi que le président du comité de pilotage dudit Dialogue, Ousmane Issoufi Maïga, en présence des autorités coutumières, religieuses, politiques, de la société civile et des diplomates accrédités au Mali.
Dans son allocution, Ousmane Issoufi Maïga en sa qualité de président du comité de pilotage, a rappelé lors de cette cérémonie, l’histoire mouvementée du pays depuis 2012, marquée par des troubles sociopolitiques et une crise multidimensionnelle d’une rare violence. Il a souligné les insuffisances des réponses proposées par les autorités maliennes et a mis en lumière l’importance de ce Dialogue inter-malien pour identifier les causes des échecs précédents et élaborer des solutions justes et fécondes.
Les termes de référence au centre de cet atelier, a – t – il fait savoir, visent à explorer en profondeur les contours de la crise au Mali et à poser des questions pertinentes pour aboutir à des réponses justes et efficaces. Pour ce faire, le Président Maïga a encouragé les participants à analyser de manière critique les thèmes proposés, à les amender si nécessaire et à enrichir le débat pour trouver des solutions durables aux maux qui affligent le pays.
Ce Dialogue s’inspire des expériences passées et vise à construire un Mali où chaque citoyen a les mêmes chances d’épanouissement et où toutes les régions du pays peuvent se développer équitablement. Il se veut inclusif, offrant à chaque Malien la possibilité de participer activement et de bénéficier des résultats.
En conclusion, Ousmane Issoufi Maïga a souligné l’importance de la réconciliation nationale, affirmant que rien n’est plus beau ni plus noble que de vivre ensemble, de résoudre nos différends et de pardonner. Ce Dialogue marque ainsi un pas significatif vers la construction d’un Mali uni et prospère pour tous ses citoyens.
Par Fatoumata Coulibaly