“Nous pouvons vous assurer et assurer nos compatriotes, que les documents finaux consignent la quintessence de ce qu’ils ont dit”
Ouverte le lundi 6 mai par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, la phase nationale du Dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation a connu son épilogue, le vendredi 10 mai 2024, par une batterie de recommandations. A cette occasion, le président du Comité de pilotage, Ousmane Issoufi Maïga a livré un discours dans lequel il a remercié tous les fils du Mali.
En ce vendredi saint, permettez-moi de rendre grâce à notre Créateur pour nous avoir permis de nous retrouver à nouveau, en ces moments solennels de la cérémonie de clôture du Dialogue Inter-Maliens pour la Paix et la Réconciliation nationale. Nous sommes au terme de cinq (05) jours de travaux de synthèse et de formulation des recommandations faites par nos compatriotes lors des phases précédentes. Nous arrivons aussi au terme d’un processus de plus de trois mois, depuis l’annonce faite par le président de la Transition de l’initiative du Dialogue jusqu’à ce vendredi 10 mai 2024 où nous nous apprêtons à baisser les rideaux d’une grande scène, celle d’un Dialogue démocratique et citoyen, où plus qu’un jeu de rôle, ce fut un exercice d’opinions, de contributions citoyennes, de partage de points de vue, de recommandations pertinentes pour notre devenir commun.
Excellence Monsieur le président de la Transition, chef de l’Etat,
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
Le Dialogue inter-malien est un processus qui s’est adapté aux réalités du moment. Avec l’inclusivité dont il a été largement empreint, les débats ont permis à nos compatriotes de faire une large remise à niveau de leurs appréhensions sur l’actualité autant des localités du Mali profond que sur les défis qui se posent à eux et à leur pays. Les débats leur ont permis également de faire une lecture saine et approfondie des enjeux qui se posent à la nation. Nous sommes restés, jusqu’à la fin, collés à l’esprit de la Lettre de mission du président de la Transition, à savoir le respect de toutes les opinions pendant les débats.
Les délégués venus des régions, du district de Bamako, des ambassades et consulats, des universités, des institutions de la République, des autorités administratives indépendantes, des partis politiques, de la société civile, des syndicats, des associations de femmes et de jeunes, des autorités et légitimités traditionnelles, des confessions religieuses et de toutes les Forces vives du pays, en un mot tous les participants au Dialogue inter-malien se sont transcendés pour ne parler que du Mali et pour le Mali.
C’est pourquoi, nous avons voulu que les recommandations et les résolutions, dont certaines ont été lues tout à l’heure, soient le reflet de l’exigence et de la rigueur que nous nous sommes imposées tout le long du processus et tel que vous l’avez voulu, Monsieur le président.
Dans les cris d’espoirs entendus, nos compatriotes souhaitent ardemment une nouvelle architecture de paix dont les piliers doivent être bâtis dans les rochers du Plateau Mandingue et le Plateau Dogon, avec les sables de nos belles dunes du Nord du Mali, avec les eaux de nos beaux fleuves Niger, Sénégal, Bani, Falémé, du Sourou sur la Volta et même le Yamé chez mes cousins dogons, et la paille de nos cultures, de notre flore. Nous avons toutes ces richesses naturelles qui doivent également être mises au service de la construction de la paix et du vivre ensemble.
Les Maliens veulent restés imbibés dans leurs mécanismes endogènes de gestion des conflits. Cette nouvelle architecture devrait leur permettre, devant chaque situation de crise, de recourir à leur propre génie de médiation afin que nul n’aie encore besoin d’aller chercher un tiers arbitre extérieur, très souvent peu au fait de nos us et coutumes millénaires, fixés sur ses propres calculs.
Les échanges et discussions ont été intenses autour des priorités ciblées par les participants : les questions de sécurité, de défense, la construction d’infrastructures sans lesquels pour eux, la sécurité n’aura pas de sens autant dans les régions qu’au niveau local ; la production et la transformation de nos produits locaux en vue d’assurer la sécurité alimentaire pour tout le pays.Les participants au Dialogue inter-malien sont unanimes à inviter leurs compatriotes au travail pour réaliser toutes ces priorités.
Sur le plan géopolitique, la gestion des frontières est largement revenue dans les discussions.
Excellence Monsieur le président de la Transition, chef de l’Etat,
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
Nous pouvons vous assurer et assurer nos compatriotes, que les documents finaux du Dialogue inter-malien consignent la quintessence de ce qu’ils ont dit. La qualité et la quantité des documents reçus de chacune des phases autorisent la rédaction d’un Livre blanc de la paix et de la réconciliation nationale au Mali afin de garder une mémoire pour les générations futures.
Pour notre part, au Comité de pilotage, nous pouvons affirmer qu’après les évènements majeurs de portée nationale, politique, géopolitique et sécuritaire que le Mali a connus au cours des périodes passées, entre douleurs et espoirs, que le processus du Dialogue inter-malien est venu à point nommé. Le président le rappelait à juste titre le lundi dernier, lors de la cérémonie d’ouverture, en disant, je cite : «aujourd’hui plus que jamais, notre peuple, dont je salue encore et toujours la résilience, a besoin de plus d’unité et de solidarité». L’immense engouement de nos compatriotes nous a confortés dans cette conviction.
Pendant ces trois mois, nous avons parlé entre Maliens et nous avons tenté avec tous les moyens mis à notre disposition, d’inviter tout le monde à participer à ce rendez-vous citoyen.
Excellence Monsieur le président de la Transition, chef de l’Etat,
Le rapporteur général vient de vous donner lecture de la synthèse des résultats de nos travaux. Cette synthèse ne fut pas aisée à réaliser tant les idées étaient florissantes, les suggestions pertinentes et les recommandations multiples et variées.
Je ne doute pas de la bienveillante attention que vous leur porterez et à l’examen critique et objectif que vous en ferez.
En attendant, je puis vous assurer qu’ils reflètent les points de vue, les convictions, les attentes et plus souvent les cris de cœurs de vos compatriotes. La première observation que l’on peut en tirer est la bonne appréciation faite unanimement par tous les participants et même au-delà, de l’initiative du Dialogue. C’est dire, et c’est notre conviction au Comité de Pilotage, que si le Dialogue Inter-Maliens n’existait pas, qu’il aurait fallu l’inventer.
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
La joie de la fin heureuse de l’initiative salvatrice prise par Son Excellence Monsieur le président de la Transition, au seuil du nouvel an 2024, illumine les visages et suscite l’espoir.
C’est peu de dire que le mérite vous revient.
Excellence Monsieur le président de la Transition. Vous l’avez pensé, vous l’avez dit et vous l’avez fait. C’est pourquoi, cette cérémonie solennelle m’offre l’heureuse opportunité de remercier le chef de l’Etat pour l’insigne honneur et la confiance placée en chacune et chacun de nous comme membres du Comité de pilotage.
Nous avons reçu, sur vos instructions, l’accompagnement constant et précieux du secrétaire général et du directeur administratif et financier de la présidence de la République ainsi que de l’ensemble de leurs collaborateurs.
L’accompagnement des membres du gouvernement a été sans faille. Les ministres et leurs collaborateurs nous ont accompagnés tout au long du processus, dans la mobilisation des moyens techniques et administratifs nécessaires.
C’est le lieu de les en remercier.
Un remerciement singulier pour l’engagement des Femmes du Mali sous la houlette de Madame la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Elles sont les colombes de la paix au Mali. Merci pour leurs engagement et dévouement pour l’unité de notre cher Mali.
Je voudrais remercier leurs Excellences, Mesdames, Messieurs les ambassadeurs et les représentants des organisations internationales accrédités au Mali pour avoir bien voulu nous rencontrer au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale pour être informés de l’initiative présidentielle, grâce à Monsieur le ministre en charge des Affaires étrangères et de la Coopération internationale ainsi que ses collaborateurs.
Excellence Monsieur le président de la Transition, chef de l’Etat,
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
Le Dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation a été un processus national qui s’est voulu démocratique et orienté sur les aspirations de nos compatriotes. Le chemin a été long ou court selon chaque observateur mais pour nous, au Comité de pilotage, il aura été intense et instructif. En dépit de la différence des professions, des âges, des origines, des croyances, chacun de nous aura appris l’un de l’autre, et surtout, aura une nouvelle fois appris du Mali. On ne finit jamais de connaitre son pays et le Dialogue inter-malien nous a permis de toucher du doigt les problèmes qui assaillent le quotidien du Malien.
Nous avons appris de tous ceux qui ont accepté de venir à notre écoute ou de nous recevoir pour expliquer le Dialogue inter-malien et la vision du président de la Transition. Nous avons, fort heureusement, bénéficié de l’écoute et de la courtoisie de tous, tant dans la convergence que souvent dans la divergence.
Permettez-moi d’adresser mes vifs remerciements et ma déférente considération :
– A Son Excellence Monsieur Dioncounda Traoré, ancien chef de l’Etat ;
– Aux épouses des anciens chefs de l’Etat ;
– Aux présidents d’institutions de la République ;
– Aux anciens Premiers ministres ;
– A l’ensemble des composantes des forces vives de la Nation.
Mes remerciements vont aussi à tous les gouverneurs de régions et du district de Bamako qui ont été avec nous aussi bien à l’Atelier national de validation des Termes de référence qu’à cette phase nationale ; les délégués venus des régions, des ambassades et consulats, des institutions de la République, des universités, des autorités et légitimités traditionnelles, des organisations confessionnelles, du Recotrade, d’organisations professionnelles des Femmes et des jeunes, et bien d’autres qui se sont investies pour la réussite du Dialogue inter-malien. Ils ont enrichi les débats à travers des propositions pertinentes et facilité la synthèse finale.
Pendant ces trois mois de travail, sans relâche, j’ai pu compter sur l’engagement patriotique du vice-président, du Rapporteur général, de son adjoint et de tous les membres du Comité de pilotage. La réussite du processus est la réussite de chacun et de tous. Chers collègues, je suis fier de vous et merci pour votre disponibilité et votre engagement pour notre pays.
Les délégués et les membres du Comité de pilotage ont fait de la phase nationale un grand moment de cohésion et de vivre ensemble. Félicitations pour la grande discipline, la ponctualité et l’assiduité aux travaux.
Nos remerciements vont à l’endroit de la presse nationale publique et privée dont la couverture a été intégrale et professionnelle. Sous la houlette de notre dynamique commission de communication : l’ORTM, la SMTD-SA, l’Amap, l’Agetic, la Maison de la presse et son partenaire Studio Tamani, la presse indépendante dans sa diversité, les médias traditionnels et du Web, tout le monde a donné le meilleur de lui-même. Merci à vous ! Nous n’oublions pas le monde de la culture à travers la Fondation Festival sur le Niger et son président Mamou Daffé, le Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté, la Maison des cinéastes du Mali pour leurs prestations de qualité à la réussite du Dialogue, grâce aussi à l’accompagnement du ministère chargé de la Culture.
Comment passer sous silence la mobilisation de la jeunesse malienne lors de notre campagne d’échanges et d’information, sous la direction du ministre de la Jeunesse et des Sports chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne. Ce département nous a également gratifiés d’une journée citoyenne de consultations médicales encadrées par le Centre de médecine du sport du Mali, dans le cadre du Dialogue inter-malien. Nous en sommes infiniment reconnaissants.
Nos remerciements vont aux services du protocole de la République dont l’appui constant a permis de minimiser les imperfections dans l’organisation.
A leur suite, nous assurons les services de sécurité de notre profonde gratitude pour la veille quotidienne sur nos travaux, du début à la fin.
Pendant ces trois mois de travaux, nous avons fait du CICB notre lieu de travail, voire notre domicile. Nous nous sommes sentis en un lieu sûr et agréable grâce à la perspicacité de son directeur général, de ses collaborateurs et des techniciens de surface dont de braves femmes. Ils ont contribué, à leur manière, à la réussite du Dialogue Inter-Maliens. Nous leurs adressons ici nos félicitations et remerciements sincères.
Nos félicitations et remerciements vont également aux agents d’intendance et du secrétariat, dont le travail est souvent ingrat mais indispensable pour la réussite d’une telle entreprise.
Que tous ceux qui ne sont pas cités et dont le moindre apport nous a enrichis, trouvent en ces mots, l’expression de notre profonde gratitude.
Mesdames et Messieurs, l’heure de se séparer et se dire Au revoir est arrivé. Je voudrais, en cet instant particulier, vous présenter à tous et à toutes, tous mes regrets et excuses pour des propos souvent durs prononcés depuis le début, dans nos débats, jamais dictés par une quelconque méchanceté mais par le rythme intense, la densité du travail et la lourde charge de la mission pour notre Nation.
Vive le Dialogue inter-malien !
Vive la paix et la réconciliation nationale !
Vive le Mali Eternel !”
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Dialogue inter malien :
Assimi Goïta reçoit le rapport général !
La salle des banquets du Palais de Koulouba affichait fière allure, le lundi 13 mai dernier, en abritant l’épilogue du Dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation nationale. Trois jours après la cérémonie de clôture de la phase nationale, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta retrouvait les membres du Comité de pilotage et les délégués au Dialogue national à la faveur de la remise du rapport général.
es sourires affichés étaient ceux d’un Mali en paix, prêt pour le travail, dans l’unité et la réconciliation totale. “Tout le monde a travaillé en symbiose pour parvenir à ce rapport qui est le condensé des opinions, des contributions, des recommandations et des résolutions issues de trois mois et plus de processus de Dialogue inter-malien”, a résumé le président du Comité de pilotage, l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga. En plus du rapport général du Dialogue, le président du Comité de pilotage y a aussi joint le rapport de mission. La cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre, du président du Conseil national de transition, des chefs des autres institutions de la République, des membres du gouvernement ainsi que des membres du cabinet du président de la Transition.
Homme de rigueur, mais de commerce facile quand il se doit, Ousmane Issoufi Maïga a conclu son intervention par des anecdotes, entre autres, sur ce délégué du Comité de pilotage originaire d’Ansongo qui n’a pas accepté le gigot de viande offerte par ses hôtes de Koutiala, lors de la phase régionale, ou encore cet autre délégué dogon venu de Dakar avec dans ses bagages un gâteau en guise de cadeau mais que le président du Comité de pilotage a longtemps soupçonné d’être ce fameux “to” dogon qu’il faut couper avec une hache. Ce moment de détente a permis d’assister à la séquence symbolique de remise des documents finaux au président de la Transition.
Le chef de l’Etat a remercié le président du Comité de pilotage, ses collèges et les délégués pour le travail abattu pendant ces trois mois de consultations citoyennes et populaires au cours desquelles le peuple malien a dessiné les contours de la nouvelle architecture de paix et de réconciliation.
Comme lors de son discours du vendredi dernier, avec la main tendue, le colonel Assimi Goïta a invité ceux qui n’ont pas participé au Dialogue à prendre le train en course. Il a invité les organes de la Transition et l’ensemble des Maliennes et des Maliens à s’inscrire dans la mise en œuvre des recommandations et résolutions.
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Hommage à Ousmane Issoufi Maïga !
Quoi dire pour rendre hommage au président du Comité de pilotage du Dialogue inter-malien, un homme hors du commun ? Etaler son bon travail quand il était Premier ministre et avant ? Souligner la rigueur et la richesse de ses principes ? Insister sur sa grande courtoisie et sur son respect absolu des personnes ? Mettre en évidence son sens de l’Etat et de la primauté du bien public ? Je voudrais, pour ma part, mettre l’accent sur l’homme et ses qualités personnelles d’intelligence, de courage, de loyauté et d’abnégation. En laissant de côté sa rugosité, sa voix haute et forte qui fait fuir, mettre l’accent sur sa capacité de faire passer l’atteinte du but poursuivi avant la recherche de son prestige personnel.
Je passerai rapidement sur la qualité exceptionnelle de son intelligence. Le mot “brillant” vient tout de suite à l’esprit de ceux qui l’ont connu. Mais ce qui m’a surtout frappé, c’est que Ousmane Issoufi Maïga ne se contente pas de bien comprendre une question complexe : il cherche toujours à l’analyser d’un point de vue original pour en faire ressortir des aspects jusqu’alors ignorés et, souvent, y proposer des solutions inattendues.
Ousmane Issoufi Maïga est courageux. Il n’a pas peur du risque. Il est prêt à sacrifier son repos bien mérité pour le combat harassant de président du Comité de pilotage du Dialogue inter-malien afin que les maliens se parlent, s’acceptent et se pardonnent.
Je voudrais également souligner sa très grande loyauté et son esprit d’équipe. Pendant ces trois mois Ousmane Maïga a été incontestablement un vrai leader et, n’eurent été sa rigueur, sa compétence et son expérience d’organisateur et de planificateur, le travail aurait été difficile malgré le bon bureau qui était à ses côtés : Pr. Jean-Bosco Konaré, Boubacar Sow et Abdoulaye Nantoumé. C’est vrai aussi qu’en face, il y avait un Comité rempli de cadres compétents, soucieux du Mali, des commissions soudées, prêtes pour la tâche, prêtes pour le Mali ! Et Ousmane était toujours là et acceptait volontiers de participer activement à toutes les commissions.
Par sa personnalité, OIM en impose réellement. Peu soucieux de sa gloire personnelle, il est prêt à s’effacer pour faire triompher la cause qu’il défend.
OIM fut un grand haut fonctionnaire, un grand ministre des Finances, un grand Premier ministre et homme d’Etat.
Avant de terminer cet hommage, je voudrais saluer tous les membres du Comité de pilotage du Dialogue inter-malien, tous les délégués venus des régions, des ambassades et des consulats pour leur sacrifice et leur abnégation, leur amour pour le Mali, malgré le dos cassé de certains (dixit M. Sangho). Que le Seigneur Miséricordieux exhausse nos vœux, Qu’il accueille mon frère Samassékou et ma sœur Nana Sangaré au Paradis éternel, que notre pays soit ce que nous voudrions qu’il soit.
Longue vie et très bonne santé à tous les membres du comité de pilotage et à son président. Vive le colonel Assimi Goïta et ses compagnons !Vive la Transition ! Que Dieu bénisse et protège le Mali.
Bamako, le 13 mai 2024
Pr Farouk Camara