Opa sur le réseau APEM : Les vraies raisons de la cabale du juge

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ApemTous ceux qui ont suivi et apprécié le succès éclatant, enregistré par le réseau APEM, lors des dernières élections générales, sont surpris par l’OPA sur fond de hold-up par le truchement duquel Dramane Diarra, magistrat de son Etat, et ancien du réseau, tente de s’emparer des rênes de cette association. Mais, à cela, de vraies raisons politiques enfouies dans le personnage trouble de l’homme…

 

 

 

Dans sa fronde contre le réseau APEM, Dramane Diarra, ancien membre du comité de pilotage et ancien membre de l’équipe programme du réseau au compte de NDI, est seul contre tous. Des sept membres de ce réseau, qui a connu bien de succès lors des dernières élections, il est le seul à s’opposer à tout le monde.

 

 

 

S’il a décidé, cet après-midi du mercredi 15 janvier, avec le soutien de certains de ses amis magistrats, et de véritables dinosaures de la société civile, en la personne de l’insatiable présidente de la CAFO, de mettre en place un bureau de complaisance, c’est simplement parce qu’il voulait faire payer à ses anciens amis leur esprit d’indépendance et de neutralité vis-à-vis de la chose politique qui fonde d’ailleurs la respectabilité de toute association digne de ce nom.

 

 

Et pour cause ? Au plus fort des préparatifs des scrutins politiques, Dramane Diarra, enfouit dans l’ombre associatif, était dans la logique d’un combat politique en faveur de l’Union pour la République et la démocratie (URD) et de son candidat pour qui il a tout tenté pour obtenir la préférence du réseau en faveur de ses amis politiques.

 

 

 

Toutes les manœuvres ourdies en ce sens étant devenues vaines, les membres du réseau APEM, jaloux de leur indépendance, ayant toujours repoussé ses frasques politiques solitaires, il a alors décidé de se venger du « culot » du réseau APEM sur lequel il n’a pas fini de dire qu’ «on n’en finira cette année avec ce réseau ». Ce sont ses propres mots qu’il assénait comme bon lui semblait, à chacune de ses multiples et mesquines critiques contre ses anciens amis.

 

 

 

Voilà que mu par des considérations, bassement politiciennes, que l’ex-membre du bureau du réseau APEM en veut aujourd’hui à ses anciens amis ; ceux-ci sont accusés de n’avoir pas enfourché le manteau politique, sous le bel habillage associatif, en accompagnant discrètement, comme le souhaitait le magistrat-associatif, son candidat politique. Au profit de qui le réseau, comme instrumentalisé, devait ainsi préconcevoir et pré-fabriquer ses messages, ses campagnes de sensibilisation pour un vote « utile ».

 

 

 

L’heure de la vengeance a donc sonné : non content de n’avoir pas été suivi dans cette machination politique, Dramane Diarra est ainsi animé de la volonté de tout détruire au sein du réseau APEM, quitte à procéder par les violations les plus ignobles des règles de fonctionnement de l’association. Il s’y met, sans arrière-pensée, dans cette entreprise de démolition du réseau, estimant, selon beaucoup de sources proches des milieux associatifs, qu’il peut y arriver, même au moyen du banditisme juridique, à cause de son statut de magistrat qui lui donne tous les droits.

 

 

 

En tout état de cause, si Dramane Diarra s’empare de la tête du réseau, par le moyen illégal qu’il a concocté pour le faire, avec l’aide de certains de ses amis magistrats dont l’association (en l’occurrence le SAM), n’est pas membre du réseau, certains, dans ce milieu, eux, soutiennent que le grand déballage va bientôt sonner sur les intentions politiques cachées de cet homme, imbu de sa personne et qui pense que la magistrature est au-dessus de tout, et sur lesquelles intentions inavouées il veut aujourd’hui sacrifier le réseau. En ne s’embarrassant d’aucune violation des règles.

 

 

A bon entendeur…

 

B. Diarrassouba

 

 Un juge nommé Dramane Diarra. Un magistrat qui fait trop parler de lui

Le juge Dramane Diarra, celui-là même qui a fait incarcérer l’ancien Vérificateur Général Sidi Sosso Diarra n’arrêtera donc pas de faire parler de lui. Ses frasques avec le réseau APEM ne constituent qu’une partie infime de la personnalité de l’homme, du moins, à en croire les confrères. Revue de presse circonstanciée.

«L’Indicateur du Renouveau» dans sa parution du 24 novembre 2010 disait à propos de Dramane Diarra, Magistrat de son Etat, et Président de plusieurs associations fictives de la place : « A quelques encablures du 4ème  congrès ordinaire du Conseil national des jeunes, le ton monte entre les responsables du Conseil national des jeunes du Mali.

 

 

 

Une tension qui serait provoquée par la décision du président du comité exécutif sortant, M. Sirima Traoré, de dissoudre la commission nationale d’organisation du congrès que présidait le jeune magistrat Dramane Diarra. Une décision contestée par ce dernier. Le congrès du Conseil national des jeunes prévu ce week-end à Tombouctou est-il déjà en danger ? C’est la question qui taraude les esprits de nombreux jeunes à cause des dernières évolutions au niveau de l’organisation faîtière des jeunes maliens.

 

 

 

 En effet, les choses ont commencé à se gâter depuis le dimanche dernier après que le président sortant du comité exécutif du CNJ-Mali, Sirima Traoré, qui, à l’issue d’une réunion convoquée autour de la moralité de la commission nationale d’organisation, a pris la décision de la dissolution pure et simple de la commission d’organisation présidée par son vice-président, Dramane Diarra, pour la remplacer par une nouvelle équipe drivée par Séga Diabaté, vice-président de la Maison de la Presse». 

 

La suite, on la connaît. Dramane Diarra a fait emprisonner des jeunes à Tombouctou, fait voler la victoire d’Alioune Gueye pour la donner à Abdoulaye Touré. Et Dramane, juge de paix de Ouélléssébougou pouvait alors désormais compter sur une riche carrière, si ATT était resté au pouvoir. Mais, hélas !

 

 

 

Autre son de cloche, c’est notre confrère «La Mutation » du 7 décembre 2011 qui nous parle du Litige foncier entre Kola et Digato où le juge Dramane Diarra défie la Cour Suprême.

 

 

Notre confrère écrit : «Suite à notre parution du 30 novembre 2011, le juge Dramane Diarra pris de rage certainement, décide de prendre une ordonnance d’interdiction sur les terres appartenant pourtant à Kola malgré une décision de la section administrative de la cour suprême du 30 janvier 1997. Aujourd’hui il ne fait aucun doute que la décision du juge n’est ni moins ni plus  une cabale montée de toute pièce pour nuire aux habitants de Kola. C’est un cri de cœur que les habitants de Kola lancent  aux autorités du pays afin de leur débarrasser d’un juge qu’ils considèrent aujourd’hui  comme un spéculateur foncier voir un suceur de sang».

 

 

 

Souvenons-nous de notre confrère «Le Katois» en date du 16 Octobre 2012 qui dit : « Le juge Dramane Diarra crée AGDM pour préparer ses arrières ? L’Alliance des générations démocratiques du Mali (AGDM), c’est la nouvelle trouvaille du jeune juge qui a voulu mettre l’ancien Vérificateur général en taule. Très actif dans les mouvements de jeunesse, notamment au Conseil national de la jeunesse (CNJ), Dramane Diarra, Magistrat de son Etat, voulait être au-devant de la scène, à tel point que certains observateurs voyaient en lui, un bras silencieux du régime d’ATT. Le fait qu’il s’était personnellement occupé de l’affaire de Sidi Sosso Diarra, en son temps, suscite des interrogations. Aujourd’hui, la donne a changé et il n’est pas exclu que Sidi  Sosso Diarra, Conseiller spécial et frère de l’actuel Premier Ministre, Cheick Modibo, puisse se venger. En tous cas, c’est ce que nombre d’observateurs murmurent. Donc, Dramane Diarra est obligé de se préparer en conséquence ; d’où la mise en place de son mouvement AGDM».

 

 

Alors, il nous est révélé une autre face du Magistrat Dramane Diarra dans «L’Indépendant » du 13 janvier 2014, avec le titre « Le MOSAD-Mali face à la presse : Notre démocratie trébuche ! ». Selon notre confrère : « Les responsables du mouvement pour la sauvegarde des acquis démocratiques (MOSAD-Mali) étaient face à la presse le vendredi dernier. Le président du mouvement Boubacar Boré, le secrétaire général, Eric Mody Koïté ont fait l’état des lieux du processus démocratique malien pour conclure que le changement promis par la nouvelle équipe dirigeante n’est que factice. La démocratie malienne trébuche», a souligné le Secrétaire général du MOSAD.

 

 

La rencontre avait pour thème «La démocratie malienne et les défis des élections de 2013». L’exposé a permis au magistrat Dramane Diarra de dénoncer les failles du système institutionnel marqué par des élections lors desquelles les fraudes sont massives et marquées par l’achat des consciences, la manipulation des électeurs, les tripatouillages.

 

A l’en croire, toutes les trois Républiques ont été marquées par les mêmes insuffisances et la classe politique semble impuissante à faire changer les choses».

 

 

Cette fois-ci, Dramane Diarra est en compagnie de ceux qu’on a appelé Yèrèwolo Ton. Bizarre pour un homme appelé à distribuer la bonne justice au Mali ? Aujourd’hui son ambition affichée est d’abattre le Réseau APEM. Ingratitude quand tu nous tiens ?

B. Diarrassouba

 

 

 

Communiqué de presse
Le réseau APEM prend acte, qu’en l’absence de son Président, quelques individus se sont introduits à son siège, le mercredi 15 janvier 2014, pour tenir une réunion en vue de la mise  en place d’un prétendu bureau du réseau.
Le réseau APEM ne reconnaît aucun autre bureau en dehors de celui qui a été mis en place le samedi 4 janvier 2014, où étaient présentes 36 associations membres sur les 52.
Le réseau compte sur la retenue des uns et des autres.
Bamako, le 17 janvier 2014

  

Le Président

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