L’Observatoire du Développement Humain Durable et de la Lutte Contre la Pauvreté au Mali (ODHD-LCP) en collaboration avec l’Association Djoyoro Fa, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Conseil National du Patronat du Mali a organisé une conférence sur les effets de la crise politique et sécuritaire sur le secteur productif privé au Mali : Etat des lieux et mesures de résilience et de relance de l’économique. C’était le 29 Décembre dernier au Conseil National du Patronat du Mali.
La cérémonie était présidée par Dr Mamadou Sidibé Ministre du Développement Social, de la Sécurité et de l’Action humanitaire et c’était en présidence de M. Cyril Achkar président de l’OPI et plusieurs autres personnalités.
L’objectif de cette conférence est de cerner avec précision l’ampleur de la crise économique et ses perspectives d’évolution sur le secteur privé productif et identifier des mesures d’urgence permettant de freiner l’aggravation de la récession économique d’une part et des mesures permettant de relancer l’économie durable d’autre part.
Ainsi, les estimations de croissance indiquent que le Mali a connu en 2012 une récession économique de -1,5 %. Ce qui constitue une évolution par rapport aux prévisions révisées de Septembre 2012, qui laissait apparaître une récession de 3,1%. L’amélioration du taux de croissance est liée aux bons résultats de la compagne agricole. Avec la suspension de l’aide publique au développement (2/3 des ressources du budget spécial d’investissement de l’Etat), l’investissement public à chuté faute de ressources publiques. L’investissement privé, national comme étranger, a tout aussi chuté en raison de l’accroissement considérable du risque du pays.
Les secteurs les plus touchés sont le tourisme, le BTP et les services.
L’année 2012 a été marquée par la crise politique et sécuritaire qui a plongé le pays dans une crise économique et sociale.
La suspension de l’aide publique au développement, à l’exception de l’aide humanitaire de la part de la quasi-totalité des partenaires au développement, l’arrêt de nombreux projets d’investissement, la diminution des ressources intérieures et la réduction des allocations budgétaires (y compris dans les secteurs sociaux de base) la fermeture de nombreuses unités économiques, particulièrement dans le domaine de l’hôtellerie et du tourisme, ont affecté durement les revenus et l’emploi de milliers de personnes.
Ainsi, une aggravation de cette crise économique et sociale est de nature à compromettre la résolution de la crise sécuritaire et la restauration de l’intégrité territoriale du pays d’une part et l’organisation d’élections démocratique et crédible pour sortir définitivement le pays de la crise institutionnelle.
Les indices des prix à la consommation (IPC), donnés pour 2012, indiquaient une tendance à la hausse des prix cette année résultant de la mauvaise compagne agricole de l’année dernière et de l’impact de la hausse des prix des hydrocarbures.
À noter que l’Observatoire du Développement Humain Durable et de la Lutte Contre la Pauvreté au Mali (ODHD-LCP) est créé par l’Ordonnance N°0047/P-RM du 29 Mars 2002. L’ODHD-LCP est un Etablissement Public à Caractère Scientifique et Technique (EPST). L’ODHD-LCP relève du Ministère du Développement Social, de la Sécurité et de l’Action humanitaire.
Mamadou D DOLO
On dit souvent que comparaison n’est raison, mais dans la plus part des cas elle inspire.
Le Mali a besoin d’argent, beaucoup d’argent pour non seulement financer la reconquête du Nord de son territoire mais aussi pour financer son développement. C’est précisément a ce moment qu’il est sevré par les bailleurs de la coopération multilatérale et bilatérale.
Pourtant l’argent dont on a besoin se trouve a la porte de notre main.
Au moment ou la France et les USA sont entrain de taxer les plus fortunes a un taux plus élevé, pourquoi ne le ferons nous pas avec les miniers, les pétroliers, les Opérateurs de téléphonie a travers une loi des finance pendant une période donnée pour financer nos ambitions.
l’opinion internationale ne peut rien dire ,car ils ont font la même chose chez eux pour sauver leur économie et en plus ce sont eux qui nous ont coupe les vivres.
je sera un plaisir pour moi si quelqu’un peut transmettre cette réflexion au gouvernement,particulièrement au ministre des finances
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