Nos droits et devoirs : Quand la liberté d’expression est mise en cause

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Contrairement à l’Article 7 de la Constitution du 25 février 1992, les autorités actuelles se livrent actuellement des tortures d’acteurs de médias. Le Mali serait-il donc devenu un Etat sans droit ni lois?

Cette semaine, notre confrère Abdramane Kéita, Rédacteur en chef du journal  « Aurore » a été torturé par des hommes en cagoules. Son « crime », c’est d’avoir à maintes reprises écrit sur l’ex-junte militaire.  Après avoir, en vain, intimidé des hommes de médias à travers des interpellations, les nouveaux hommes forts du pays adoptent à présent la méthode forte et méchante contre les journalistes qui n’ont pourtant pas leur plume dans la poche. A travers cette méthode, c’est-à-dire la torture, les autorités maliennes veulent coûte que coûte les faire taire. D’ailleurs, le gouvernement est fortement mis en cause par les bailleurs de fonds et la communauté internationale. Pour leur part, les Etats-Unis ont officiellement déclaré qu’ils n’aideront pas le Mali dans la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Toute chose qui prouve que ce gouvernement est partisan.

Concernant l’agression du journaliste, notre Constitution élaborée lors de l’avènement de la démocratie dans notre pays a reconnu la liberté de presse en son Article 7 : «La liberté  de presse est reconnue et garantie. Elle s’exerce dans les conditions fixées par la loi. L’égal accès pour tous aux médias d’Etat est assuré par un organe indépendant dont le statut est fixé par une loi organique ». Mais aujourd’hui, la liberté de presse n’est plus reconnue au Mali, à plus forte raison d’être garantie sous ce gouvernement. Pire, le ministre de tutelle des médias est la première personne à faire preuve  de dévalorisation de la fonction des journalistes. Par     ailleurs, en son Article 3, la Constitution précise que la torture est interdite au Mali dans notre pays. « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des sévices ou traitements inhumains, cruels, dégradants ou humiliants. Tout individu ou tout agent de l’Etat qui se rendrait coupable de tels actes, soit de sa propre initiative, soit sur instruction, sera puni conformément à la loi », précise ledit Article.

Suite à la violation de cet Article à travers la torture d’un journaliste, les Maliens doivent se mettre en tête que ces nouveaux hommes forts du pays sont prêts à tout pour préserver leur suprématie sur le peuple. Toute chose qui peut entraîner des conséquences  néfastes pour l’avenir du Mali. Autrement dit, la situation qui prévaut au Mali est loin de voir le bout du tunnel avec ces pratiques illégales sous le silence complice du gouvernement. Au lieu de préserver les droits et devoirs des citoyens, ce gouvernement dit « de sortie de crise » semble plutôt cautionner certaines atteintes à leurs droits et à la liberté d’expression. Que Dieu sauve le Mali !

Oumar Diakité

 

 

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1 commentaire

  1. JOURNALISTE IL FAUT CONTINUER A ECRIRE TOUT CE QUE VOUS VOULER NAYER PAS PEUR
    IL FAUT QUE CES KATOIXC CONPRENE QUONT NE PEUT PAS CENSURER LA PRESSE SAN/OGO TU A BEAU CENSURER TU BEAU MALTRAITER TU VA DEGAGER TOI ET TON GOUVERNEMENT
    CES BIDA/SE DE KATI VEULE RESTER AU POUVOIR CEST POUR CELA IL BASTONE IL TUE IL ENLEVE LES JOURNALISTE IL LES MALTRAITE MAIS CEST LA FAUTE AU PEUPLE MALIEN QUI SE LEVE PAS POUR ALLER DONNER UNE RACLER A SANOGO ET LES BIDASE
    JOURNALISTE IL FAUT ECRIRE ECRIRE ECRIRE IL YA RIEN SANOGO CEST TERMINER POUR LMUI ET SES BIDASE CEST UN BAB ET UN FAF DEN
    COMENT LA POPULATION ACEPTE DE MALTRAITER LES JOURNALISTE IL FAUT MONTER A KATI ET DELOGUER CES BAT
    SANOGO SI TU EST HOMME ENLEVE LES CHAR ET BRDM DEVANT KATI TU VA VOIR LA POPULATION VA TE TANPIRE KARI BONCA
    PEUPLEC DU MALI PEUPLE DEE BAMAKO REVEILLER VOUS COMME LE FDR COMME ISSOUFOU COMME BOUBEYE CEST COMME CELA QUE LE MALI GAGNERAIT

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