Lors du premier conseil de ministres du gouvernement de la transition, le jeudi dernier, le président Bah N’Daw a, dans une lettre adressée au Premier ministre Moctar Ouane, fixé les grandes missions de l’équipe de la transition. Quelles sont-elles ? Réponse.
Selon le président Bah N’Daw, les missions assignées au gouvernement de transition ont été décidées par le peuple malien lors des Concertations nationales tenues les 10-11 et 12 septembre 2020.
Il s’agit du rétablissement et du renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national; le redressement de l’Etat et la création des conditions de base pour sa refondation; la promotion de la bonne gouvernance; la réforme du système éducatif; l’adoption d’un pacte de stabilité sociale; le lancement du chantier des réformes politiques, institutionnelles, électorales et administratives; l’organisation des élections générales; la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. : “La Charte et la feuille de route de la Transition issues de la grande concertation qui a rassemblé les Maliens balisent notre chemin. Notre pays doit renouer avec la pleine légalité constitutionnelle, avec un président élu dans les délais prescrits, et si possible avant”, affirme le chef de l’Etat.
Le Président a appelé les ministres à œuvrer au redressement de notre pays durement ébranlé. Selon Bah N’Daw, les ministres doivent prendre la juste mesure de la situation actuelle du Mali : “Il nous incombe de promouvoir une saine gouvernance de nos ressources financières. Le Mali doit jeter les bases d’une refondation nationale nécessaire sur bien des plans afin de mieux asseoir le vivre-ensemble, mettre sa jeunesse au travail, revaloriser son école et sa santé”.
En outre, dans sa lettre, le président a réaffirmé son engagement à lutter contre l’impunité : “Aucun d’entre nous ne sera au-dessus de la loi. Notre seule raison d’être est de travailler à satisfaire notre peuple. C’est le serment que j’ai prêté. Je n’y dérogerai pas. Chaque centime de ce peuple doit être judicieusement utilisé et je veillerai à ce qu’il le soit. Il ajoute : « La bonne gestion de nos ressources, de nos maigres ressources est, en effet, une obligation. Générer des ressources optimales au niveau national n’est pas un luxe. C’est une exigence et celle-ci passe par l’utilisation judicieuse de nos maigres deniers ».
Abordant cet autre fléau qui ratatine notre économie nationale en l’occurrence la corruption, le président de la transition n’a pas manqué de promettre au peuple malien l’impunité zéro. : « Le combat contre le fléau de la corruption sera concession aucune. Elle doit se faire d’abord par notre propre irréprochabilité en tant que dirigeants. Mais elle doit se faire également à travers les réformes systémiques. Il est de ce fait nécessaire que le gouvernement puisse avancer sur certains chantiers évoqués dans les journées de concertation nationale plus récemment et au cours de forums antérieurs » et d’enfoncer le clou : « L’imprescriptibilité du crime d’atteinte aux deniers publics est un de ces chantiers, de même que la lutte acharnée contre l’impunité et la suppression du privilège de l’immunité lorsque les deniers publics sont en cause. C’est à ce prix que la morale publique sera restaurée et que l’avenir de la nation majeure que nous sommes sera sauvé. », promet le président de la transition.
Sur la sécurité et la défense, un renforcement des moyens de l’armée s’impose selon le chef de l’Etat : « les moyens de nos forces de défense et de sécurité méritent d’être renforcés. En même temps, les faiblesses au niveau de la stratégie doivent être corrigées et les failles humaines combattues. L’ennemi est connu et le vaincre est possible. A défaut de gagner tout de suite, cette guerre que je sais de longue haleine, nous devons remporter des victoires rassurantes ».
Pour Bah N’Daw, la refondation nationale est nécessaire : « le Mali doit jeter les bases d’une refondation nationale devenue nécessaire sur bien des plans afin de mieux asseoir le vivre ensemble, mettre la jeunesse au travail, revaloriser son école et sa sante … ». S’agissant des élections, le chef de l’Etat promet : « La fâcheuse tradition des crises post électorales doit désormais être un vieux souvenir. Faites-en sorte que tous les textes qui doivent être relus le soient, que le fichier électoral ne soit plus source de controverses et de divisions, mais l’objet d’un consensus vérifié. ». Il a aussi demandé au chef du gouvernement une réduction des couts des élections : « faites-en sorte que le cout des élections soit conforme aux maigres moyens d’un pays en guerre contre le terrorisme, la maladie, la faim, la pauvreté »
L’accord pour la paix et la réconciliation doit être redynamisée pour le chef de l’Etat : « l’accord pour la paix et la réconciliation doit être redynamisée sans tarder autant que doivent être encouragée les initiatives concourant au retour de la paix et du vivre ensemble au Centre du Mali. La paix est le but, tout le reste doit concourir à l’atteindre et à la préserver » souligne Bah N’Daw.
Le président engage les membres du gouvernement à agir vite et efficacement. : “Le pays demande des résultats et nous lui avons promis des résultats. N’ayez aucune tolérance pour l’insuffisance de résultats, le manque de solidarité gouvernementale, l’inobservance des règles de la comptabilité publique ! Là-dessus, vous aurez tout mon soutien », promet le président de la transition N’Daw.
Mémé Sanogo
BRAVO MR LE PRESIDENT
QU’ALLAH ACCEPTE QUE CELA SOIT AINSI POUR LE MALI
VOUS FAITES RENAITRE L’ESPOIR.
ET LE PM QUI A UNE SAGESSE AMENERA LA TROUPE GOUVERNEMENTALE VERS CET OBJECTIF
VIVE LE MALI, VIVE LE CNSP, VIVE LE PEUPLE MALIEN
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La France « arme ses 𝔹0Uℜℜ€𝔄𝕌X_0ℂℂI𝓓€ℕŦ𝔄𝕌X » au Yémen, dénonce, lundi 15 avril 2019 sur franceinfo, le député ex-LREM Sébastien Nadot estime, lundi sur franceinfo, que dans la guerre au Yémen, « la France est manifestement du côté des 𝔹0Uℜℜ€𝔄𝕌X ».
, après les révélations de Disclose en partenariat avec la cellule investigation de Radio France. Le député a été exclu du groupe LREM en décembre 2018 après avoir déposé plainte auprès de la Commission européenne pour vente d’armes illégales et déployé une banderole « La France tue au Yémen » devant l’Assemblée nationale.
Yémen : une frappe de l’Arabie saoudite fait plus de 100 morts
« La France est manifestement du côté des 𝔹0⋃ℜℜ€𝔄⋃X et ce sont les populations civiles yéménites qui en font les frais. C’est absolument terrible. Il y a un traité sur le commerce des armes. Donc la France est en faute en exportant des armes vers les pays de la coalition aujourd’hui, la France enfreint le droit international et c’est incroyable.
Matignon ment tout simplement. Matignon a les éléments suffisants pour savoir que potentiellement la France vend des armes qui peuvent servir contre les populations civiles. 30% des frappes de la coalition vont sur des populations civiles. »
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