Dans la dernière parution de notre confrère “Le Sphinx”, le justicier de l’ère IBK a, semble-t-il, profité d’un séjour en France pour jeter l’opprobre sur des honnêtes gens. Oubliant qu’il a un pantalon plus troué que ceux qu’ils accusent sans fondement.
Sommes-nous finalement dans une République ? Devons-nous se demander. Certainement que Me Mohamed Ali Bathily a la vraie réponse plus que tous les Maliens. Parce que quiconque peut se permettre certaines choses mais un Ministre de la République, de surcroît de la Justice et qui entend faire triompher la justice, c’est surprenant, c’est même aberrant. Et qu’il se permette de faire des allégations mensongères. C’est à cela que “l’homme le plus propre du Mali” s’adonne en indiquant que le jeune candidat de l’Adéma Pasj, Dramane Dembélé alors Directeur National de la Géologie et des Mines a vendu un permis à 17 milliards de nos francs pour en prendre 6 et donner 11 à son Ministre de l’époque Abou-bakar Traoré. Si cela était vrai, allait-il être ministre aujourd’hui ? C’est une question banale mais très claire car avec 6 milliards de nos francs, il est très difficile de perdre une élection au Mali. Surtout que Dramane avait des soutiens de taille qui lui ont permis de se classer 3ème. Certainement, très aigri contre l’Adéma Pasj et l’Urd, Bathily s’en prend également à Soumi champion pour le discréditer aux yeux de nos compatriotes. Malheureusement, il s’en est rendu compte, nous dit-on, que dans la foule, il y en avait qui connaissait mieux Soumi. Ceux-ci, nous dit-on, n’ont pas tardé à rétorquer en le mettant dans ses petits souliers de justicier.
Alors que ce hâbleur revienne sur terre en réglant d’abord la situation des 263 fonctionnaires qui trainent dans les rues. N’est-il pas leur avocat ? Que oui, alors Me hâbleur, un peu d’honnêteté et de retenue, la roue de l’histoire tourne et rien ne peut l’arrêter. L’exécutif n’est pas fait pour régler des comptes mais c’est pour gérer les affaires de l’Etat sinon on ne parlerait plus de vous. Remémorez-vous pour votre bien !
Par Boubacar DABO
Ne considerz pas Bathily. Il n’est ps normal. Analysez bien ses déclarations qui ne sont pas logiques.
Décidément ses détracteurs ont raison Yougo n’a pas de limite.Il était l’espoir des maliens pour une justice équitable hors c’est la dérive .Son capital de sympathie baisse de jours en jours.Entre ses manifestants,ses sorties pour s’attaquer aux gens il en fait trop.Boubeye travaille en silence,
Il faut qu’IBK change ce ministre le plus tôt possible. Il commence à être une honte nationale avec ses déclarations à l’emporte pièce. Il n’est certainement pas parmi les meilleurs ministres de la justice que nous avons eus. 🙁
Le quotidien français “Le Monde” daté de vendredi fait état d’une enquête lancée par la justice française contre Michel Tomi, homme d’affaires corse à la tête d’un empire industriel en Afrique. L’affaire inquiète les milieux diplomatiques et pourrait impliquer plusieurs chefs d’État du continent, dont Ibrahim Boubacar Keïta et Ali Bongo Ondimba.
D’après Le Monde daté du vendredi 28 mars, les juges Serge Tournaire et Hervé Robert enquêtent depuis plusieurs mois sur l’homme d’affaires corse Michel Tomi, 66 ans. Au bout des ramifications de son empire industriel : l’Afrique et certains chefs d’État notamment, dont il serait très proche.
Selon le quotidien, la justice française, qui a ouvert une information judiciaire pour “blanchiment aggravé en bande organisée”, “abus de biens sociaux” et “faux en écriture privée”, soupçonne Tomi de blanchir en France une partie de l’argent gagné en Afrique. Et d’avoir impliqué dans son système quelques dirigeants locaux aujourd’hui au pouvoir.
Le Monde rapporte en particulier plusieurs scènes accablantes pour le chef de l’État malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). La première remonte à avril 2012. Le futur président sort alors du restaurant parisien huppé “La Maison de la truffe” avec Michel Tomi avant de le serrer dans ses bras, le tout sous l’oeil de policiers en planque qui commencent à enquêter sur les liens entre les deux hommes. Dans les mois qui suivent, le “parrain” corse aurait “fournit des vêtements de marque” et payé à IBK “ses séjours à l’hôtel parisien La Réserve”, le tout en mettant “à sa disposition des avions pour sa campagne présidentielle”.
Déplacements et hébergement tous frais payés
Début septembre 2013, Michel Tomi aurait également assisté en toute discrétion à la cérémonie d’investiture d’Ibrahim Boubacar Keïta à Bamako. Les liens entre les deux hommes ne s’arrêtent pas là. Quelques mois plus tard, en décembre 2013, en marge du sommet Afrique-France à Paris, le président malien aurait effectué “un déplacement privé à Marseille”, où il aurait été “pris en main par les hommes de M. Tomi”. Et Le Monde de poursuivre : “plus récemment, du 8 au 10 février, M. Tomi héberge son ami, tous frais payés, dans une suite du palace parisien le Royal Monceau. Il lui procure aussi des véhicules haut de gamme”.
L’industriel corse aurait par ailleurs sollicité Bernard Squarcini, ancien patron de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, les services de sécurité intérieure français), désormais consultant en sécurité dans le privé, pour organiser la protection d’IBK. Enfin, selon Le Monde, le chef de l’État malien aurait aussi des parts dans la salle de jeu bamakoise du Fortune’s club, propriété de Michel Tomi.
Lire l’article sur Jeuneafrique.com
franchement le cas des radiés me dérange Mr Bathily. sinon comment tu n’arrive pas a faire respecter une décision de la haute justice(le cas des radiés de la fonction publique).
Ou bien s’il y a eu des remords après, qu’il le dit. peut être qu’il a corrompu ces magistrats de la cour suprême en tant que avocat des radiés et maintenant consciencieusement il c’est que les radiés n’avait pas raison.
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