Considéré par certains comme le « bras droit » de Blaise Compaoré (président du Burkina Faso) pour avoir été 20 ans durant son conseiller spécial, Sadio Lamine Sow, puisqu’il s’agit de lui, a été nommé par le président de la république par intérim, Dioncounda Traoré et le Premier ministre de la Transition, Cheick Modibo Diarra, ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale. La question que se posent nombre de Maliens est : « le président du Faso ne le tient-il pas par la main ? »
Avant sa nomination à ce poste, Sadio Lamine Sow, servait encore Blaise Compaoré comme conseiller spécial. Ce fidèle compagnon et serviteur de Blaise est accusé d’ailleurs par certains d’avoir aidé le président du Faso dans ses « sales besognes ». Les deux hommes sont si proches l’un de l’autre qu’au pays des hommes intègres il est surnommé le « bras droit de Blaise ».
Déjà, lors d’une assise de la société civile, l’ancien ambassadeur du Mali au Etats-Unis, Cheick Oumar Diarra, a d’ailleurs dénoncé cette nomination. Allant jusqu’à affirmer que : « le Mali est sous tutelle du Burkina Faso ».
A moins que le nouveau ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Sadio Lamine Sow, prouve sa liberté d’action et se départisse de son mentor burkinabé.
Badra Aliou
Oh, patisangana! Le « ministre des affaires étrangères du Mali » a parlé! Parole de Djibril Bassolet: « On ne casse pas la baraque en quarante jours » c’est à dire pas avant d’avoir trouvé des compromis avec les rebelles et les intérêts occidentaux qui tiennent ici coûte que coûte à l’émiettement territorial du Mali.
Ce ton et cette approche appellent quelques remarques: le Mali est non seulement partitionné, mais il est en plus dirigé de l’extérieur par l’extérieur et pour des intérêts extérieurs.
Et c’est affligeant de constater que pendant ce temps la classe politique affairiste, corrompue et oisive malienne s’adonne à son jeu favori de combines, de chasse aux postes juteux, d’alliances et de mésalliances opportunistes et calculées, dans la cacophonie et la confusion la plus totale, à chaque passage et visite des proconsuls françafricains de la CEDEAO.
Quel triste spectacle et bien navrant, ce fameux retour à l’ordre constitutionnel voulu par la CEDEAO, et dicté depuis Paris, Bruxelles et Washington, pendant que tranquillement les rebelles tiennent et saccagent le Nord du pays.
Ce triste spectacle est insupportable. Rien que des querelle de chiffonniers autour d’une constitution qui ne vaut que ce que l’on en fait; c’est à dire réduite jusqu’ici à servir de paravent à la corruption et à l’accaparement de l’État au profit des segments droitiers de l’élite politique et islamo-intégriste. On est écœuré devant cette scène dramatique d’amputation imposée à toute une nation où personne parmi les acteurs principaux au civil comme au militaire, personne dis-je, ne propose une boussole fiable qui indique le nord en termes de projet de reconquête anti-impérialiste vraie de la souveraineté et de l’unité nationale. Où sont les héritiers de Soundjata Kéita ? De Kankan Moussa et bien d’autres ? C’est franchement à n’y rien comprendre!
C’est Blaise qui ecoute Sow, et pas le contraire, car il a ete conseiller de l’homme depuis 1985 si je ne me trompe pas.La duree de son sejour aupres de Blaise prouve qu’il est efficace et ecoute.
badra aliou laisse monsieur SOW en paix il est dynamique et competant et a besoin de cet homme ence moment.la jalousie ne t apportte rien
Monsieur Badra Aliou, non seulement vous etes en retard sur les evenements (car ca fait pres d’un mois qu’on sait tout ca), en plus vous etes egoiste. Foutez la paix au monsieur. Meme votre president interimaire est la par suite des negociations de Blaise. Donc ce n’est pas Mr Sow qui serait sous l’influence de Blaise.
La naïveté du malien est maladive !
Comments are closed.