Les négociations entre le gouvernement et les syndicats des enseignants du fondamental, secondaire et du supérieur ont échoué. Le gouvernement d’Abdoulaye Idrissa Maiga essuie donc son premier revers du moins si les négociations n’aboutissaient.
Après leur marche pacifique réussie à travers Bamako et à l’intérieur du pays, le PM a eu un entretien avec les responsables syndicaux. Au cours de cet entretien avec le tout nouveau chef de l’exécutif régional avait promis aux enseignants du Mali de résoudre personnellement le problème. C’est ainsi qu’il y a eu des séances de travail entre 7 ministres et les responsables syndicaux. D’après une source proche du dossier, les séances de travail sont restées infructueuses parce que le gouvernement a donné le statut autonome aux enseignants mais en revanche a rejeté aussi le montant très élevé réclamé par les enseignants pour les augmentations de salaire. La proposition du gouvernement au sujet de la grille était de 5 milliards 600 millions. Tandis que les syndicats ont demandé une augmentation de l’ordre de 10 milliards. Le gouvernement n’a pas accepté cette demande la jugeant insoutenable par le budget. Les négociations de deux jours (Jeudi 27 au vendredi 28 avril 2017) se sont donc achevés sur un désaccord. Du coup, de nouvelles grèves sont annoncées par le syndicat national de l’éducation de base à partir du mardi 2 mai 2017 pour boycotter des examens de fin d’année. Mais selon les dernières informations un compromis a été trouvé
Pour ce qui concerne l’enseignement superieur, le gouvernement AIM a également échoué à faire revenir le syndicat National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (SNESUP) dans les classes. Les négociations la semaine dernière n’ont rien donné. Avec cet échec du 2éme round des négociations entre le SNESUP et le Gouvernement, la grève illimitée continue au sein de l’enseignement supérieur. Cet échec présage du spectre d’une année blanche surtout que nous sommes à 2 mois seulement des examens de fin d’année et la fermeture des classes. Le Premier ministre va-t-il accepté cet échec et réécrire son nom dans l’histoire du Mali, qui retiendra qu’une année blanche est arrivée sous sa gouvernance ? La responsabilité sera lourde de conséquence.
Seydou Diarra