Mariko face à la presse : La COPAM s’explique

0

La Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM), composée pour l’essentiel  du Rpdp, le Cpdm, le Mp22, l’Adr ; était face à la presse, hier jeudi 19 Avril au siège du CSTM. L’objectif de cette conférence de presse visait non seulement, à faire le point sur la conférence des forces vives de Ouaga, qui s’est ténue les 13 et 14 avril dernier mais aussi, à donner leur point de vue sur la situation actuelle du pays.

On pouvait noter les présences effectives de Amadoun Amion Guindo, président du Cstm, le Dr Oumar Mariko du MP 22, le Pr Younouss Hamey Dicko, le magistrat Hamey Founè Mahamadane et d’autres personnalités non moins importantes
Pour la Copam, l’intégrité territoriale et l’unité nationale ne sont pas négociables. Et le Mali doit aller à une autre convention, pour mieux traiter ces sujets.
Prenant la parole, Dr Oumar Mariko, président du Sadi a exposé sur la pression internationale subie par la Junte, pression qui a créé une certaine psychose au sein des populations et qui l’a fait revenir et amener l’idée de la rencontre de Ouaga. ‘’Il fallait faire en sorte que le peuple se retourne contre nous. Nous avons animé une conférence de presse à Ouaga, pour répondre à tout ce qui a été dit’’. Parlant de l’intérim, il dira qu’il doit se faire quand les conditions sont réunies, pour aller aux élections sinon qu’une insurrection a balayé le haut commandement et que ça aussi, c’est permis par la constitution. ‘’Le peuple a droit à la désobéissance civile’’. Et dans ce cas on ne devrait pas parler d’intérim. ‘’Cette classe n’a que l’international pour se faire entendre et le jour que je manquerai d’argument pour me faire accepter, je quitterai tout simplement’’. Parlant de l’énergie du Mali qui traverse aujourd’hui des difficultés, il dira que ces difficultés sont le fait des impayés laissés par l’ancienne équipe dirigeante. En ce qui concernent les arrestations des personnalités civiles et militaires, Dr Mariko affirma que : ‘’ nous devons être préoccupés. Partout il est question de faire venir les mercenaires dans notre pays pour liquider la junte’’. Et c’est ainsi qu’il invita la population à plus de vigilant et d’aider à déterrer les armes.
Allant dans le même sens, le magistrat Hamey founé dira aussi que « détenir les armes de guerre, en parlant de ceux qui ont été arrêtés, est une infraction à la loi. Par ailleurs, Att et tous ceux qui ont persisté dans l’organisation du référendum, répondrons de leurs actes ». Pour ce qui est du vote d’une loi d’amnistie en faveur des putschistes, les députés peuvent refuser. Att s’est accordé l’amnistie par ordonnance et la junte pourra procéder de même.
Binta Gadiaga

Commentaires via Facebook :