Le projet de révision constitutionnelle déposé sur la table de l’Assemblée nationale soulève déjà un tollé au sein de certains milieux intellectuels de Bamako. Ainsi, des voix se sont fait entendre pour dénoncer une tentative de « tripatouillage » qui menace dangereusement les acquis démocratiques obtenus de haute lutte suite au soulèvement de 1991, qui a balayé la dictature de Moussa Traoré.
Aussi, un vaste mouvement se met en place à Bamako pour à la fois alerter l’opinion et s’opposer à cette révision constitutionnelle. Plusieurs actions, dont le lancement d’un manifeste, sont sur le point d’être menées dans la capitale et à l’extérieur du pays. Objectif : Attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur la modification (tripatouillage) de la constitution.
Les initiateurs entendent associer à leur démarche, toutes les composantes de la société.
Aussi, le mouvement entend s’ouvrir à tous les Maliens, sans considération politique, qui ont souci de barrer la route à ce grotesque tripatouillage.
EDUCATION
Une nouvelle grève se prépare…
Les syndicats de l’éducation (Syldef, Syneb, Synesec, Synefeet, Fenarec et Sypesco), après une première grève observée (du 13 au 23 mars), viennent de déposer un autre préavis de grève de 10 jours, allant du lundi 10 avril au vendredi 14 avril ; et du lundi 17 avril au vendredi 21 avril. C’est dire que la rupture est consommée entre le gouvernement et les six syndicats qui ont déposé des revendications portant sur l’amélioration de leurs conditions de travail.
En plus de la grève, les enseignants veulent se faire entendre à travers une marche qui sera organisée le 5 avril prochain à Bamako et à l’intérieur.
La Rédaction
Mais, une reforme constitutionnelle pour faire quoi? La constitution du Mali est une des meilleures au monde, si pour des raisons électoralistes cet incompétent et incapable Président veut la reformer, les Maliens doivent s’y opposer de toutes leurs forces, car cet homme va continuer à foutre le pas en l’air après avoir volé tout ce qui s’apparente à un billet de banque dans le pays. Nous devons maintenant mettre en place les mécanismes et les procédés pour pouvoir le foutre à la porte de Koulouba avant qu’il ne trouve encore un subterfuge pour se faire réélire. En avant tous contre une réélection de l’incompétence et le vol.
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