Au Mali, le premier ministre de la Transition, Moctar Ouane, a, dans une lettre confidentielle, invité les membres du gouvernement à observer les dispositions légales réglementaires relatives à la déclaration de biens.
« J’invite instamment ceux qui se seraient pas exécuté à le faire sans délai », a ordonné le premier ministre. En plus des 25 ministres, le chef du gouvernement invite les agents placés à leur autorité et assujettis à la même obligation de déclaration de biens en s’exécutant au plus tard le 5 décembre prochain.
La rédaction de Maliweb.net
Il a fallu qu’on les somme pour faire le beat bas de la transparence, de la rupture avec les anciennes pratiques. Si on est pas capable de cela dans la situation actuelle du Mali, doit on encore croire au miracle?
En serrant la ceinture et en maitrisant les dépenses publiques, le gouvernement parviendra à atteindre ses objectifs. Il ne faut pas s’arrêter à la seule déclaration des biens, il faut diminuer le train de vie de l’etat en commençant par diminuer ce qui ont des salaires exorbitant et les bons d’essence. Quand la patrie est en danger, il faut un sursaut d’orgueil et un sacrifice général. Il faut conditionner les exonérations accordées aux entreprises, procéder à un contrôle physique des agents de la fonction publique et des militaires des forces armées et de sécurité, commencer rapidement à arrêter et juger les personnes qui sont soupçonnés et mis à la disposition de la justice pour des détournements ou blanchiments d’argent public, enlever de leur poste les responsables chargés de la collecte des recettes qui n’arriveront pas à atteindre à 95% leurs objectifs de collecte de recettes, informatiser toutes les structures chargées de la gestion des dépenses publiques, procéder à la bancarisation des salaires de tous les militaires, sanctionner les entreprises qui sont en retard dans le paiement de leurs impôts, exploiter rapidement et à bon échéant tous les rapports de vérification de toutes nos structures chargées de la vérification ( Casca, Végal, etc….), interroger avant toute nomination à des postes de responsabilité dans l’administration publique, le logiciel de gestion des agents de la fonction publique et procéder à une enquête de moralité.
C’est de la poudre aux yeux, personne ne va rien déclarer. A commencer par le boss lui-même…
—
Pensées rebelles.
Comments are closed.