Dans un décret lu par la secrétaire générale de la présidence de la République, Madame Kamissa Camara, à la chaîne nationale, le Chef de l’Etat Malien a procédé, à la formation d’un gouvernement de six ministres pour la gestion des affaires courantes.
Ce décret, selon la présidence, est une réponse à l’une des recommandations du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etats de la CEDEAO tenu, hier lundi, durant lequel il a été demandé que compte tenu des nombreux défis auxquels fait face le pays, certains membres du Gouvernement pourront être nommés avant la formation du Gouvernement d’union nationale.
Les départements ministériels concernés par ce décret sont, entre autres, le ministère de la Défense, la Justice, les Affaires Etrangères, la Sécurité intérieure et les Finances. Ainsi, trois poids lourds du gouvernement précédents ont été reconduits à leurs postes. Il s’agit de Tiébilé Dramé aux Affaires étrangères, Boubacar Bâh à l’Administration territoriale et le général de division Dahirou Dembélé à la Défense.
Les nouveaux entrants, Me Kassoum Tapo, nommé au ministère de la Justice, l’ancien Directeur général de la BDM S.A, réputé proche du Chérif de Nioro, Abdoulaye Daffé, a été porté à la tête du Ministère de l’Economie et des finances, poste précédemment occupé par le premier ministre Boubou Cissé, et celui de la Sécurité et de la protection civile est revenu au Général de division , Bemba Moussa Keïta.
Ces nominations aux départements sensibles, en attendant l’obtention d’un accord entre le pouvoir et l’opposition, viennent de mettre fin à plus de 40 jours sans gouvernement.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
@Peuple fier du Mali, une fois de plus Boua le ventru IBK, le Franco-malien se moque de la gueule des Maliens, une fois de plus Boua le ventru IBK nous a montre qu’il n’aime ni le Mali et ni les Maliens. C’est au M5-RFP d’en tirer les conclusions et de prendre les decisions appropriees, nous allons mourrir debout et pas en traitre. Le peuple Malien est un peuple insoumis, libre et fier!
IBK,sincèrement n’a plu sa tête, ou je sais pas ce qui comme la poisse sur lui, pourquoi Mr Tapo, un corrompu encore, les autres sont pas mal, mais ça ira inchallah.
Go Go Go ! très bonnes nominations merci président
Malgrè la crise et les rageux le président ne lache rien et fait tout pour sortir notre Maliba de cette situation
Bravo IBk il faut redinamiser ces secteurs !
” Les chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) sont réunis, ce lundi 27 juillet, en sommet extraordinaire. Cette réunion par visio-conférence est présidée par le président du Niger, Mahamadou Issoufou, actuel président en exercice de la Cédéao. L’objectif est d’aider le Mali à sortir de la crise politique.
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Avec notre correspondant à Niamey, Moussa Kaka
Un certain nombre de chefs d’État ont déjà pris la parole et d’une manière générale ils sont unanimes à dire qu’il faut une solution à la crise malienne. Pour le président Macky Sall du Sénégal, la Cédéao est dans son rôle de prévention des conflits et de sauvegarde de la paix dans l’espace des seize pays.
« La crédibilité de la Cédéao est en jeu dans cette crise », a déclaré pour sa part Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire. « Nous sommes du côté du peuple malien, mais nous ne sommes pas du côté du désordre », a-t-il ajouté. Tout en acceptant les conclusions des médiateurs de la Cédéao, Alassane Ouattara a exigé la démission immédiate des 31 députés contestés par la population ou tout au moins leur suspension, l’élection d’un nouveau bureau de l’Assemblée nationale malienne et une Cour constitutionnelle recomposée.
Ibrahim Boubacar Keïta attaque directement l’imam Dicko
Par ailleurs, les chefs d’État de l’institution régionale ont tous accepté le principe de sanctions ciblées contre tous ceux qui s’opposeront au retour de la stabilité du Mali. Quant au président malien, très attendu dans son intervention et soutenu par ses frères, il a eu des mots très durs à l’égard de son opposition et de l’imam Dicko. Selon Ibrahim Boubacar Keïta, le but de ces manifestations organisées par l’imam Dicko est de conduire à une transition dirigée par le célèbre marabout et qui devrait ouvrir la voie à un État islamique. Le président malien ajoute : « C’est là, la rançon de guerre de l’imam Dicko, un crime impardonnable. »
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Tout en dénonçant l’arrogance de l’imam Dicko vis-à-vis des chefs d’État de la Cédéao, Ibrahim Boubacar Keïta leur a parlé d’un coup d’État rampant des opposants. « L’imam Dicko est acculé, selon IBK. Il est sorti de sa tanière et son projet est dévoilé ». Enfin, le président malien a déclaré qu’il adhère aux conclusions du rapport de la Cédéao. La conférence doit se poursuivre désormais autour d’un débat entre les chefs d’État.”
SOURCE RFI
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